Paule Baillargeon

réalisatrice et actrice québécoise

Paule Baillargeon (née le à Val-d'Or, au Québec) est une actrice, réalisatrice et scénariste québécoise[1].

Paule Baillargeon
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Le Grand Cirque Ordinaire (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Distinctions

De 2009 à 2011, elle a été cinéaste en résidence à l'Office national du film du Canada[2].

Biographie

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Récipiendaire en 2009 du prix Albert-Tessier et nommée la même année cinéaste en résidence à l’Office national du film du Canada pour deux ans, Paule Baillargeon s’illustre depuis plus de 40 ans devant et derrière la caméra. Née en Abitibi-Témiscamingue en 1945, elle étudie à Montréal durant son adolescence et s’inscrit à l’École nationale de théâtre du Canada en 1966. Elle est de la classe contestataire qui quitte l’École en bloc au début de la troisième année, en 1968. Elle est membre fondateur du Grand cirque ordinaire (1969), troupe de création collective, qui démarre en force avec Tu n'es pas tannée, Jeanne d'Arc ? qui sera jouée près de 200 fois. Elle y travaille pendant plusieurs années. Parallèlement, elle commence une carrière d’actrice au grand comme au petit écran. Elle a joué dans une trentaine de films, téléfilms et téléthéâtres dont Vie d’Ange, La Femme de l’hôtel, Les Voisins, I've Heard the Mermaids Singing, et Jésus de Montréal, ainsi que dans diverses séries télévisées.

Reconnue pour sa démarche engagée et sa prédilection pour le thème des relations entre les femmes et les hommes, Paule Baillargeon s’impose parallèlement à la réalisation et à la scénarisation à partir des années 1970. Elle signe durant les décennies qui suivent des fictions et des documentaires, dont Anastasie oh ma chérie (1977), La cuisine rouge (coréalisé avec Frédérique Collin, 1979), Le Sexe des étoiles (1993), Claude Jutra, portrait sur film (2002) et Le petit Jean-Pierre, le grand Perreault (2004). À l’issue de sa résidence à l’ONF, elle livre en 2011 le long métrage Trente tableaux.

Selon Lise Gagnon, Paule Baillargeon est une « créatrice intense, toujours rebelle et passionnée, son engagement envers l'art reste entier »[3].

Elle est la mère de Blanche Baillargeon[4].

Filmographie

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comme Actrice

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comme Réalisatrice

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comme Scénariste

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Récompenses

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Commentaires sur l'œuvre

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Notes et références

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  1. « Baillargeon, Paule | l'Encyclopédie Canadienne », sur www.thecanadianencyclopedia.ca (consulté le )
  2. Paul Cauchon, « Les cinéastes Paule Baillargeon et Philippe Baylaucq en résidence à l'ONF », Le Devoir,‎ (lire en ligne)
  3. Michel Vaïs (dir.), Dictionnaire des artistes du théâtre québécois, Montréal, Québec Amérique, , 422 p. (ISBN 978-2-7644-0621-2 et 2764406215, OCLC 191759798, lire en ligne), p. 32
  4. « Blanche Baillargeon : besoin d'exister », sur La Presse+, (consulté le )
  5. « Ordre des arts et des lettres du Québec: 13 récipiendaires honorés », sur Conseil des arts et des lettres du Québec, (consulté le )

Voir aussi

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Liens externes

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INTERN 1
Note 2