Pierre Barrois

général français de la Révolution et de l'Empire

Pierre Barrois, comte de l'Empire, né le à Ligny-en-Barrois dans la Meuse et mort le à Villiers-sur-Orge, en Seine-et-Oise, est un général français de la Révolution et de l'Empire.

Pierre Barrois
Pierre Barrois
Le général Pierre Barrois.

Naissance
Ligny-en-Barrois, Meuse
Décès (à 85 ans)
Villiers-sur-Orge, Seine-et-Oise
Origine Drapeau de la France France
Arme Infanterie
Grade Général de division
Années de service 1793
Conflits Guerres de la Révolution
Guerres napoléoniennes
Faits d'armes Bataille de Marengo
Bataille d'Austerlitz
Bataille de Friedland
Distinctions Comte de l'Empire
Grand-croix de la Légion d'honneur
Chevalier de Saint-Louis
Hommages Nom inscrit sur l'arc de triomphe de l'Étoile, 37e colonne

Biographie

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Fils de Jacques-François Barrois, de Ligny, et de Marguerite Gérard, de Velaines, Pierre Barrois entre au service le dans le bataillon des éclaireurs de la Meuse et passe lieutenant le de la même année. Il commande cette unité à la bataille de Wattignies le . Le bataillon de la Meuse, amalgamé avec les chasseurs des Cévennes, devient le 9e régiment d'infanterie légère et combat dans les armées du Nord et de Sambre-et-Meuse à la 9e demi-brigade, sous les ordres de Marceau puis de Hoche. Barrois se trouve aux batailles de Fleurus et de la Roër avant d'être nommé capitaine adjudant-major pendant le second blocus de Mayence.

Son régiment se distingue à la bataille de Marengo et y reçoit le surnom d'« incomparable », que le Premier consul fait inscrire sur son drapeau, tandis que lui-même est fait chevalier de la Légion d'honneur. Il est envoyé en Vendée puis en Italie et est ensuite muté au 96e régiment d'infanterie de ligne. Nommé colonel du 96e de ligne, il se rend au camp de Mont-Cenis sous les ordres du maréchal Ney. Peu après, il est élevé au grade d'officier de la Légion d'honneur et reçoit la croix de commandeur après la bataille d'Austerlitz.

Il participe au procès du duc d'Enghien où il est le seul à voter pour un sursis à son exécution. Le , Barrois est promu au grade de général de brigade. Ses actions d'éclat se répètent, et après la bataille de Friedland, l'Empereur nomme les généraux Barrois et La Bruyère grands officiers de la Légion d'honneur. Un an après la paix de Tilsitt, sa division se rend en Espagne et se couvre de gloire aux batailles d'Espinosa, Somosierra, Uclès, Medellín, Talavera et Chiclana. Il est nommé général de division le .

Il quitte ensuite le commandement de cette division pour se rendre à Vilna, où il arrive après la campagne et il se voit alors confier une division de la Jeune Garde avec laquelle il se trouve à la bataille de Bautzen, aux combats de Reichenbach et de Görlitz et enfin à la bataille de Dresde. Après s'être battu avec courage à Wachau le et à Leipzig, il est chargé, de concert avec la division Roguet, de former l'arrière-garde de l'armée jusqu'au Rhin. Lorsque sa division repasse le fleuve, elle est réduite à 2 500 hommes. Barrois prend part à la campagne de Belgique aux ordres du général Maison et prend une part active à la bataille de Courtrai le .

Après l'abdication de l'Empereur, il se retire à la campagne. En mars 1815, il est mis à la tête d'une division de six régiments et commande une division de la Jeune Garde lors des batailles de Ligny et de Waterloo au cours de laquelle il est blessé à l'épaule gauche. Mis en disponibilité le , il reprend du service en 1830 en étant nommé au commandement de la 3e division militaire à Metz. Il prend part en 1831 à la campagne de Belgique à la tête de la 1re division de l'armée du Nord. Il devient par la suite successivement inspecteur général et président du comité de la Guerre.

Famille

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Marié en 1803 à Adélaide Jeanne Victoire Lévéque de Vilmorin, ils ont deux filles : Adélaide Blanche et Ermance Victoire Adélaide Barrois.


Distinctions

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Noms gravés sous l'arc de triomphe de l'Étoile : pilier Ouest, 37e et 38e colonnes.

Armoiries

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Figure Blasonnement
Armes du baron Pierre Barrois et de l'Empire

Écartelé : au premier d'azur au casque grillé, taré de profil d'argent ayant pour cimier un lion naissant d'or, au deuxième des barons tirés de l'armée ; au troisième de gueules au chevron d'or accompagné en cœur d'une étoile d'argent ; au quatrième d'azur au vol ouvert d'argent.[1]

Armes du comte Pierre Barois et de l'Empire

Écartelé : au 1er, des comtes militaires ; au 2e, d'azur à un casque grillé et taré de profil d'argent ayant pour cimier un lion naissant d'or ; au 3e, de gueules à un chevron d'or, accompagné de trois étoiles d'argent ; au 4e, d'azur à trois besants d'argent.[2]

Notes et références

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  1. Registres de lettres patentes de collation de titres et d'armoiries et armorial PLEADE
  2. Tout sur l'héraldique : dessin de blasons et d'armoiries sur toutsurlheraldique.blogspot.com

Voir aussi

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Bibliographie

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Liens externes

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  NODES