Pinot-gris d'Alsace

Le pinot-gris d'Alsace, ou alsace pinot-gris[1], est un vin blanc français produit dans le vignoble d'Alsace à partir du cépage pinot gris G[4]. Il s'agit d'une dénomination de cépage au sein de l'appellation alsace[1]. Avant 2007, il était nommé « tokay-pinot-gris » et, avant 1984, « tokay d'Alsace ».

Pinot-gris d'Alsace
Image illustrative de l’article Pinot-gris d'Alsace
Pinot-gris (tokay) de Riquewihr 1895

Désignation(s) Pinot-gris d'Alsace
Appellation(s) principale(s) alsace[1]
Type d'appellation(s) AOC-AOP
Reconnue depuis 1971
Pays Drapeau de la France France
Région parente vignoble d'Alsace
Localisation Bas-Rhin et Haut-Rhin
Climat tempéré continental
Ensoleillement
(moyenne annuelle)
1 724 heures par an[2]
Sol granitique, schisteux, grèseux, calcaires ou limoneux
Superficie plantée 2 355 hectares en 2009[3]
Cépages dominants pinot gris G[4]
Vins produits blancs
Production 167 749 hectolitres en 2019[5]
Pieds à l'hectare minimum 4 000 pieds à l'hectare
Rendement moyen à l'hectare maximum 80 hectolitres par hectare[6]

Parmi les vins d'Alsace, c'est un des vins blancs les plus aromatiques ; il est donc classé parmi ceux produits à partir des « cépages nobles » alsaciens, avec le riesling, le gewurztraminer et le muscat.

Histoire

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Le cépage pinot gris G[4] est originaire du vignoble de Bourgogne, introduit en Alsace au XVIIe siècle avec les membres de sa famille, le pinot noir N et le pinot blanc B. Une légende prétend que vers 1565 des plants de vigne auraient été rapportés de Hongrie par le général Lazare de Schwendi, qui servait le Saint-Empire dans sa guerre contre l'Empire ottoman. Propriétaire de terres dans le pays de Bade et en Alsace, il aurait ordonné de multiplier ces plants à Kientzheim en souvenir de la bataille de Tokaj, et peut-être dans l'espoir de produire l'équivalent du tokaji hongrois (un vin liquoreux très cher produit à partir du cépage furmint). Mais, d’après plusieurs ampélographes, il est vraisemblable que le cépage ramené ne correspond pas au fameux vin de Hongrie. Le pinot gris lui aurait été substitué sous le nom de Grauer Tokayer, traduit à partir de 1918 par « tokay d'Alsace », surnom qui est resté jusqu'au début du XXIe siècle.

L'appellation d'origine « vins d'Alsace » est créée par l'ordonnance du [7], puis devient appellation d'origine contrôlée par le décret du [8], avant que ne soient définis des dénominations de cépage en 1971[9] ainsi que le cahier des charges de la production et de la commercialisation (décrets du et du ) achevé par l'obligation de la mise en bouteille (loi du ) dans des flûtes (décret du ).

À l'exception du lieu-dit Kaefferkopf[10], le pinot gris d'Alsace peut bénéficier des mentions vendanges tardives et sélection de grains nobles, qui sont encadrés par un décret en 1984[11].

La surface du vignoble d'Alsace (appellations alsace et alsace grand cru) en pinot gris G est en très forte augmentation depuis le milieu du XXe siècle : elle est passée de 387 hectares en 1969 (4 % du total du vignoble[12]) à 2 356 hectares en 2009 (15 % du total du vignoble[13]), disputant la troisième place dans l'encépagement du vignoble à l'auxerrois, derrière le riesling B et le gewurztraminer Rs.

La question de l'usage abusif du nom « tokay » par les vignerons alsaciens est tranché par un accord entre la CEE et la Hongrie : à partir du le terme de « tokay-d'Alsace » est interdit, remplacé d'abord par « tokay-pinot-gris » pendant un délai d'adaptation de treize ans jusqu'au , puis par simplement « pinot-gris ».

Étymologie

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La dénomination porte le nom de la région, dont la signification donne lieu à plusieurs théories. En alsacien, « Alsace » se dit Elsass anciennement écrit Elsaß :

  • 'El- vient de l'alémanique Ell qui signifie l'Ill, la principale rivière alsacienne qui traverse la région du sud au nord.
  • Saß vient du verbe sitzen (se trouver, être assis).

Littéralement, Elsass signifierait donc « le lieu où se trouve l'Ill » soit le « Pays de l'Ill »[14].

Quant au mot « pinot » il fait référence à la forme de la grappe du cépage utilisé, comme un cône de pin. Le gris correspond à la couleur des baies.

Situation géographique

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Carte du relief de l'Alsace.

Le pinot gris d'Alsace est produit en France, dans la région Alsace, plus précisément sur presque l'ensemble du vignoble d'Alsace, y compris les parcelles classées en alsace grand cru. Il peut donc être produit de Wissembourg au nord (à la frontière avec le land de Rhénanie-Palatinat), jusqu'à Thann au sud (proche de la frontière suisse), sur 180 kilomètres, de façon discontinue.

Géologie et orographie

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Une partie du pinot gris est produite sur la plaine d'Alsace, mais de nombreuses autres parcelles se trouvent sur les coteaux des collines sous-vosgiennes, y compris parmi ceux de l'appellation alsace grand cru (dont la production peut être déclassée en appellation alsace).

La plaine d'Alsace occupe la partie sud du fossé rhénan, né d'un effondrement durant l'Oligocène et le Miocène (-33 à -5 millions d'années). Elle est composée d'une épaisse couche d'alluvions déposés par le Rhin (limons et graviers), c'est une zone beaucoup plus fertile que les coteaux, avec une importante nappe phréatique à moins de cinq mètres de profondeur[15].

Généralement, le haut des pentes des collines sous-vosgiennes est constitué des roches anciennes, plutoniques et métamorphiques tels que du granite, du gneiss ou de l'ardoise. Les parcelles de vignes y sont très pentues. Le bas des coteaux est formé des couches de calcaires ou de marne recouvertes par du lœss, où le relief est moins accentué.

Climatologie

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À l'ouest, les Vosges protègent du vent et de la pluie la région de production des vins d'Alsace. Les vents d'ouest dominants perdent leur humidité sur le versant occidental des Vosges et parviennent sous forme de foehn, secs et chauds, dans la plaine d'Alsace. La quantité moyenne de précipitations est la plus faible de tous les vignobles français.

De ce fait, le climat est bien plus sec (Colmar est la station la plus sèche de France) et un peu plus chaud (avec une température annuelle moyenne plus haute de 1,5 °C) que ce qui serait attendu à cette latitude. Le climat est continental et sec avec des printemps chauds, des étés secs et ensoleillés, de longs automnes et des hivers froids.

La station météo de Strasbourg (150 mètres d'altitude) se trouve à l'extrémité nord de l'aire d'appellation, mais au bord du Rhin. Ses valeurs climatiques de 1961 à 1990 sont :

Relevés à Strasbourg 1961-1990
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −1,7 −0,9 1,6 4,6 8,6 11,7 13,4 13,1 10,3 6,5 2,1 −0,7 5,7
Température moyenne (°C) 0,9 2,5 6 9,6 13,8 17 19,1 18,6 15,5 10,6 5,2 1,9 10,1
Température maximale moyenne (°C) 3,5 5,8 10,4 14,6 19 22,2 24,7 24,2 20,8 14,7 8,2 4,5 14,4
Ensoleillement (h) 42 78 122 161 197 212 240 215 168 101 58 43 1 637
Précipitations (mm) 33,1 34,3 36,6 48 74,5 74,6 56,8 67,8 55,5 43 46,6 39,9 610,5
Source : www.infoclimat.fr : Strasbourg (1961-1990)[16].


La station météo de Colmar (209 mètres d'altitude) se trouve au milieu de l'aire d'appellation, mais en plaine. Ses valeurs climatiques de 1961 à 1990 sont :

Relevés à Colmar 1961-1990
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −2,1 −1,1 1,4 4,5 8,3 11,5 13,3 12,9 10,2 6,3 1,8 −1 5,5
Température moyenne (°C) 0,9 2,6 6,1 9,7 13,8 17,1 19,3 18,8 15,8 10,9 5,3 1,9 10,2
Température maximale moyenne (°C) 3,8 6,3 10,8 15 19,3 22,7 25,3 24,7 21,5 15,5 8,7 4,8 14,9
Ensoleillement (h) 53 83 128 165 200 223 246 222 176 117 68 52 1 724
Précipitations (mm) 35,5 32,2 37,7 46,7 67 67,2 59,3 63,3 46,7 37,9 47,7 40,2 581,4
Source : www.infoclimat.fr : Colmar (1961-1990)[2].


La station météo de l'aéroport Bâle-Mulhouse (267 mètres d'altitude) se trouve à l'extrémité sud de l'aire d'appellation, encore une fois en plaine. Ses valeurs climatiques de 1961 à 1990 sont :

Relevés à Bâle-Mulhouse 1961-1990
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −2,2 −1,1 1,4 4,3 8,3 11,5 13,5 13,2 10,6 6,7 1,9 −1,1 5,6
Température moyenne (°C) 0,8 2,5 5,9 9,4 13,5 16,9 19,2 18,7 15,7 11,1 5,3 1,8 10,1
Température maximale moyenne (°C) 3,8 6,2 10,3 14,4 18,8 22,2 24,8 24,1 20,9 15,4 8,8 4,8 14,6
Ensoleillement (h) 65 86 124 164 197 218 250 222 175 126 80 61 1 768
Précipitations (mm) 53,9 50,5 49,5 58,5 76,3 73,6 62,9 79,9 54,7 49,2 58,1 54,5 721,7
Source : www.infoclimat.fr : Bâle-Mulhouse (1961-1990)[17].


Vignoble

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Présentation

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Carte de l'aire d'appellation et localisation des grands crus.

La dénomination pinot gris peut être produite sur l'ensemble des communes du vignoble d'Alsace faisant partie de l'aire de production de l'appellation alsace, soit sur 119 communes.

L'aire produisant le pinot gris au sein de l'appellation alsace est de 2 355 hectares en 2009[3], ce qui correspond par rapport à l'ensemble de l'appellation à 20 % de sa superficie plantée[18].

Encépagement

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Grappe de pinot gris G (ici en Valais).

Le pinot gris G[4], appelé Grauburgunder ou Rülander en Allemagne (un certain Ruland l’y a introduit), « malvoisie » en Valais, ou pinot grigio en Italie, est un cépage fragile et de maturité assez précoce. Il est issu d’une mutation du pinot noir et est donc d’origine bourguignonne, où il est appelé « pinot beurot ».

Le pinot gris G donne de meilleurs résultats sur des sols composés de cailloutis calcaires, à condition qu'ils soient bien drainés grâce à une exposition en coteau.

Dénomination géographique

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Une procédure de demande de modification du cahier des charges de l'appellation alsace est en cours depuis , comprenant notamment la demande de reconnaissance de plusieurs dénominations géographiques[19], dont une seule d'entre elles concerne spécifiquement le pinot gris : il s'agit de la dénomination « Vallée Noble », pour des blancs issus du gewurztraminer Rs, du pinot gris G et du riesling B, sur les communes de Westhalten et Soultzmatt.

Rendements

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En 2009, les rendements autorisés étaient de 80 hectolitres par hectare, sans plafond limite de classement[20].

Le rendement réellement pratiqué est de 70 hectolitres par hectare en moyenne en 2009[21], ce qui est relativement élevé (la moyenne française, tous vins compris, est de 58 hectolitres par hectare en 2009).

 
Bouteille de pinot-gris d'Alsace.

La production de pinot gris au sein de l'appellation alsace est de 167 749 hectolitres en 2019, ce qui fait sur un total de 1 028 705 hectolitres de vin une part de 16 %[5].

Vinification et élevage

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Le jour de la vendange, à l'arrivée au chai, le raisin est foulé et pressé pour séparer le moût du marc de raisin. Pour ce travail, les pressoirs pneumatiques remplacent progressivement les pressoirs horizontaux à plateau. Puis le moût est mis en cuve pour le débourbage, qui est le soutirage du jus sans les bourbes, soit par filtrage, soit par décantation en attendant qu'elles se déposent au fond de la cuve.

La fermentation alcoolique débute sous l'action de levures indigènes ou de levures sélectionnées introduites lors du levurage : cette opération transforme le sucre du raisin en alcool. La maîtrise de la température de fermentation par un système de réfrigération permet d'exprimer le potentiel aromatique du produit. La fermentation achevée au bout d'un mois, le vin est soutiré afin d'éliminer les lies. La fermentation malolactique n'est généralement pas réalisée, bloquée par un sulfitage pour conserver son acidité au vin. Ce dernier peut être stocké en cuve pour le préparer à l'embouteillage ou élevé en barrique ou foudres de bois de chêne.

Le vin est soutiré, puis généralement de nouveau filtré avant le conditionnement en bouteilles, dès février ou mars[22].

Vendanges tardives et sélection de grains nobles

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Les vendanges tardives désignent des vins fait à partir de raisins dont la récolte a été retardée pour les obtenir en surmaturité, d'où des vins riches en sucre et en alcool, aux goûts plus puissants, et souvent moelleux. Selon la législation, le moût doit avoir au moins 243 grammes de sucre par litre dans le cas d'un pinot gris (soit 14,4 % vol. d'alcool potentiel) ; aucune chaptalisation n'est permise.

Quant à une sélection de grains nobles, il s'agit d'un vin fait à partir de raisins récoltés par tris sélectifs successifs des grains atteints de pourriture noble (Botrytis cinerea), ce qui donne des vins encore plus concentrés, plus sucrés, liquoreux. Selon la législation, le moût doit avoir au moins 279 grammes de sucre par litre si c'est du pinot gris (soit 16,6 % vol. d'alcool potentiel). Là-aussi aucune chaptalisation n'est permise[23],[24].

Gastronomie

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Verre de pinot-gris vendanges tardives.

Le pinot gris d'Alsace est un vin blanc à la robe dorée soutenue, avec un nez et une bouche au fruité marqué (sont généralement évoqués le miel et les fruits confits), avec des notes du sous-bois (champignon). Les vendanges tardives renforcent la concentration des arômes, les rendant encore plus puissants ; les sélections de grains nobles donnent des vins encore plus sucrés et alcoolisés.

Le critique Robert Parker décrit le pinot gris d'Alsace ainsi : « Capable de produire des vins aussi irrésistibles que les meilleurs chardonnays, le pinot gris donne en Alsace la toute meilleure expression de ce cépage, un vin sec et corsé. Vendangé tardivement et fermenté jusqu'à ce qu'il soit presque sec ou complètement sec, cet excellent cépage déploie un ample parfum de fruit beurré, crémeux et fumé, des flaveurs onctueuses et intenses, ainsi qu'une puissance et une présence en bouche considérables. Il appelle le type de nourriture (plats de poisson riches, etc.) que l'on sert habituellement avec un grand cru blanc de Bourgogne. Un (tokay) pinot gris vendanges tardives peut atteindre une teneur alcoolique de 14 à 15 % vol. et vieillit fort bien. Potentiel de garde : 4 à 10 ans. Cuvées vendanges tardives : 5 à 20 ans[25]. »

En plus de convenir à un apéritif, le pinot gris d'Alsace s'accorde classiquement avec la cuisine alsacienne et avec les viandes blanches.

Économie

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Type de bouteilles

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Les vins d'Alsace doivent être mis en bouteille uniquement dans des flûtes du type « vin du Rhin » de 75 centilitres, règlementées par des décrets[26].

Liste de producteurs

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De très nombreux viticulteurs et négociants alsaciens proposent du pinot gris, le plus souvent parmi leurs vins haut-de-gamme.

Notes et références

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  1. a b et c Références sur la façon d'orthographier les appellations d'origine.
  2. a et b Archives climatologiques mensuelles de Colmar de 1961 à 1990, sur le site www.infoclimat.fr.
  3. a et b Le Guide Hachette des vins 2011, éditions Hachette, Paris, 2010. (ISBN 978-2-01-237681-6)
  4. a b c et d Le code international d'écriture des cépages mentionne de signaler la couleur du raisin : B = blanc, N = noir, Rs = rose, G = gris.
  5. a et b CIVA, « Production toutes AOC du vignoble alsacien - 2019 », sur comité interprofessionnel du vin d'Alsace, (consulté le ).
  6. [PDF] Direction générale des politiques agricole, agroalimentaire et des territoires, « Cahier des charges de l'appellation », sur agriculture.gouv.fr, homologué par le « décret no 2011-1373 du 25 octobre 2011 modifiant l'ordonnance n° 45-2675 du 2 novembre 1945 relative à la définition des appellations d'origine contrôlées des vins d'Alsace et homologuant les cahiers des charges des appellations d'origine contrôlées « Alsace » ou « Vin d'Alsace » et « Crémant d'Alsace » et des cinquante et une appellations « Alsace grand cru » », JORF, no 0251,‎ , p. 18196.
  7. Ordonnance no 45-2675 du 2 novembre 1945 relative à la définition des appellations d'origine des vins d'Alsace, consultable sur le site legifrance.gouv.fr.
  8. Décret du 3 octobre 1962 concernant l'appellation contrôlée vins d'Alsace ou alsace : obligation de mentionner appellation contrôlée sur les vins d'Alsace, publié au JORF du 7 octobre 1962, consultable sur le site legifrance.gouv.fr.
  9. Décret no 71-554 du 30 juin 1971 qui modifie l'ordonnance no 45-2675 du 2 novembre 1945, publié au JORF du 11 juillet 1971, disponible sur le site legifrance.gouv.fr.
  10. Le décret du 1er mars 1984 l'exclut expressément.
  11. Décret du 1er mars 1984 relatif aux appellations d'origine contrôlées alsace et alsace grand cru, publié au JORF du 7 mars 1984, consultable sur le site legifrance.gouv.fr.
  12. (387 / 9441) x 100 = 4,09 %. Source : « tableau d'évolution de l'encépagement alsacien entre 1969 et 2009 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site vinsalsace.com.
  13. (2356 / 15570) x 100 = 15,13 %. Source : « tableau d'évolution de l'encépagement alsacien entre 1969 et 2009 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site vinsalsace.com.
  14. L'étymologie est expliqué dans l'introduction de ce document officiel - Un SIG alsacien.
  15. Présentation de la nappe phréatique de la plaine d'Alsace, sur le site aprona.net, proposant aussi une carte avec indication de la profondeur de la nappe.
  16. Archives climatologiques mensuelles de Strasbourg de 1961 à 1990, sur le site www.infoclimat.fr.
  17. Archives climatologiques mensuelles de Bâle-Mulhouse de 1961 à 1990, sur le site www.infoclimat.fr.
  18. (2355/11703)x100 = 20,12 %.
  19. Demande de modification du cahier des charges de l'appellation alsace auprès de l'INAO, 21 octobre 2010, sur le site [www.inao.gouv.fr inao.gouv.fr].
  20. « Fiche sur l'appellation »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site www.vinsalsace.com
  21. Le rendement réel moyen est obtenu par une division entre la production et la surface cultivée : 165954 / 2355 = 70,46 hectolitres par hectare. Source : Le Guide Hachette des vins 2011, éditions Hachette, Paris, 2010, (ISBN 978-2-01-237681-6).
  22. « La vinification en blanc »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), Site vinsalsace.com (consulté le ).
  23. « Décret du 1er mars 1984 modifié relatif aux appellations d'origine contrôlées alsace et alsace grand cru »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site inao.gouv.fr.
  24. [PDF]Fiche sur les vendanges tardives et les sélections de grains nobles, sur le site vinsalsace.com.
  25. Robert Parker, Guide Parker des vins de France, éditions Solar, 2007.
  26. Décret no 55.673 du 20 mai 1955 sur l'emploi de la bouteille type vin du Rhin, arrêté du 13 mai 1959 et décret no 63-295 du 19 mars 1963 relatif aux caractéristiques des bouteilles susceptibles de servir de récipients mesures dans le commerce de certains liquides, consultables sur le site legifrance.gouv.fr.

Voir aussi

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Bibliographie

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  • Jacques Fanet, Les terroirs du vin, éditions Hachette, Paris, 2008, 240 pages (ISBN 978-2-01-237501-7).
  • Alsace : riesling, gewurztraminer, sylvaner, La Revue du vin de France et Le Figaro, Paris, 2008, 96 pages (ISBN 978-2-8105-0062-8).
  • Vignoble d'Alsace, éditions Benoît France et CIVA, Paris, 2007, carte 88 x 55 cm au 1/120000 (ISBN 978-2-84354-158-2).
  • Vins d'Alsace : carte touristique, Institut géographique nationale, Paris, 2006, carte 96 x 66 cm au 1/125000 (ISBN 978-2-7585-0182-4).
  • Robert Oz Clarke (en) et Margaret Rand, Guide des cépages, éditions Gallimard, Paris, 2005, 320 pages (ISBN 2-74-241643-9).
  • Jacques-Louis Delpal, Les vins d'Alsace, une promenade viticole et les meilleures adresses, éditions Artémis, Chamalières, 2004, 159 pages (ISBN 978-2844162502).
  • Claude Muller, Les vins d'Alsace, histoire d'un vignoble, éditions Coprur, Strasbourg, 1999, 192 pages (ISBN 978-2842080082).
  • Le vignoble d'Alsace : la route des vins, Mitra productions, Illkirch, 1995, carte 90 x 34 cm au 1/180000 (BNF 40658287).
  • Jean-Louis Stolz, L'ampélographie des vins d'Alsace, édition Coprur, Strasbourg, 1994, 199 pages (ISBN 2-903297-82-7).
  • Bernadette Burn et Gilles Schmidt, Alsace, clos et grands crus, collection Le Grand Bernard des vins de France, éditions Jacques Legrand, Paris, 1989, 190 pages (ISBN 2-905969-24-5).
  • Jean-Louis Stolz, Einleitung zum Elementar-Handbuch des elsässischen Ackerbauers, Strassburg, 1863, 8 pages in-octavo (BNF 31410323).
  • Jean-Louis Stolz, Ampélographie rhénane, ou Description caractéristique, historique, synonymique, agronomique et économique des cépages les plus estimés et les plus cultivés dans la vallée du Rhin, depuis Bâle jusqu'à Coblence et dans plusieurs contrées viticoles de l'Allemagne méridionale, Paris, 1852, 264 pages in-quarto (BNF 31410321).
  • Jean-Louis Stolz, Manuel élémentaire du cultivateur alsacien, Strasbourg, 1842, 479 pages in-12 (BNF 31410325).

Liens externes

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Articles connexes

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