Pocé-sur-Cisse
Pocé-sur-Cisse est une commune française du département d'Indre-et-Loire, en région Centre-Val de Loire.
Pocé-sur-Cisse | |
Le vignoble et une loge de vigne. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Centre-Val de Loire |
Département | Indre-et-Loire |
Arrondissement | Loches |
Intercommunalité | Communauté de communes du Val d'Amboise |
Maire Mandat |
Claude Courgeau 2020-2026 |
Code postal | 37530 |
Code commune | 37185 |
Démographie | |
Gentilé | Pocéens |
Population municipale |
1 698 hab. (2021 ) |
Densité | 160 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 26′ 43″ nord, 0° 59′ 30″ est |
Altitude | Min. 52 m Max. 114 m |
Superficie | 10,61 km2 |
Type | Petite ville |
Unité urbaine | Tours (banlieue) |
Aire d'attraction | Hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton d'Amboise |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | https://www.mairiedepoce-sur-cisse.fr/ |
modifier |
C'est l'une des dix communes viticoles de l'aire d'appellation d'origine contrôlée (AOC) « Touraine-amboise ».
Géographie
modifierHydrographie
modifierLa commune est bordée sur son flanc sud par la Loire qui en constitue la limite communale et traversée par la Cisse (2,979 km), d'est en ouest parallèlement à la Loire. Le réseau hydrographique communal, d'une longueur totale de 9,73 km, comprend un autre cours d'eau notable, la Ramberge (3,963 km), et trois petits cours d'eau pour certains temporaires[1],[2].
Le cours de la Loire s’insère dans une large vallée qu’elle a façonnée peu à peu depuis des milliers d’années. Elle traverse d'est en ouest le département d'Indre-et-Loire depuis Mosnes jusqu'à Candes-Saint-Martin, avec un cours large et lent. La Loire présente des fluctuations saisonnières de débit assez marquées. Sur le plan de la prévision des crues, la commune est située dans le tronçon de la Loire orléanaise, qui court entre la sortie de Sully-sur-Loire (Loiret et la sortie de Nazelles-Négron[3], dont la station hydrométrique de référence la plus proche est située à Blois. Le débit mensuel moyen (calculé sur 156 ans pour cette station) varie de 118 m3/s au mois d'août à 583 m3/s au mois de février. Le débit instantané maximal observé sur cette station est de 3 050 m3/s et s'est produit le , la hauteur maximale relevée a été de 5,05 m le [4],[5]. Sur le plan piscicole, la Loire est également classée en deuxième catégorie piscicole[6].
La Cisse, d'une longueur totale de 87,7 km, prend sa source à Rhodon[Note 1] en Loir-et-Cher, et se jette dans la Loire à Vouvray, après avoir traversé 28 communes[7]. La station hydrométrique de Nazelles-Négron permet de caractériser les paramètres hydrométriques de la Cisse. Le débit mensuel moyen (calculé sur 21 ans pour cette station) varie de 0,99 m3/s au mois d'août à 4,22 m3/s au mois de janvier. Le débit instantané maximal observé sur cette station est de 29 m3/s le , la hauteur maximale relevée a été de 1,85 m le [4],[8]. Ce cours d'eau est classé dans les listes 1[Note 2] et 2[Note 3] au titre de l'article L. 214-17 du code de l'environnement sur le Bassin Loire-Bretagne. Au titre de la liste 1, aucune autorisation ou concession ne peut être accordée pour la construction de nouveaux ouvrages s'ils constituent un obstacle à la continuité écologique et le renouvellement de la concession ou de l'autorisation des ouvrages existants est subordonné à des prescriptions permettant de maintenir le très bon état écologique des eaux. Au titre de la liste 2, tout ouvrage doit être géré, entretenu et équipé selon des règles définies par l'autorité administrative, en concertation avec le propriétaire ou, à défaut, l'exploitant[9],[10]. Sur le plan piscicole, la Cisse est classée en deuxième catégorie piscicole. Le groupe biologique dominant est constitué essentiellement de poissons blancs (cyprinidés) et de carnassiers (brochet, sandre et perche)[6].
La Ramberge, d'une longueur totale de 22,3 km, prend sa source dans la commune des Saint-Nicolas-des-Motets et se jette dans la Cisse à l'extrémité sud-ouest du territoire, après avoir traversé 7 communes[11]. Sur le plan piscicole, la Ramberge est également classée en deuxième catégorie piscicole[6].
Deux zones humides[Note 4] ont été répertoriées sur la commune par la direction départementale des territoires (DDT) et le conseil départemental d'Indre-et-Loire : « la vallée de la Loire de Mosnes à Candes-Saint-Martin » et « la vallée de la Remberge »[12],[13].
Transport
modifier- La gare SNCF qui dessert Pocé est à la limite de Pocé, d'Amboise et de Nazelles. Il faut compter 20 minutes pour se rendre à Tours (25 km) ou 15 minutes pour rejoindre la gare TGV de Saint-Pierre-des-Corps (arrivée à Paris-Montparnasse 50 minutes après) et Blois (25 km), 1 h pour Orléans (90 km) ; entre 1 h 45 et 2 h 15 pour Paris-Austerlitz (210 km).
- Autocars : la ligne Amboise / Château-Renault, qui marque un arrêt à la gare d'Amboise et son terminus, passe par le bourg de Pocé. La ligne est renforcée pour le ramassage scolaire (environ 15–20 minutes de la cité scolaire d'Amboise).
- Autoroute A10 à Autrèche, la sortie de l'autoroute est à 15 minutes de Pocé, ainsi que l'autoroute A85 à Bléré.
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[14]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Moyenne vallée de la Loire, caractérisée par une bonne insolation (1 850 h/an) et un été peu pluvieux[15].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 708 mm, avec 11 jours de précipitations en janvier et 6,9 jours en juillet[14]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Limeray à 4 km à vol d'oiseau[16], est de 12,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 670,2 mm[17],[18]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[19].
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Pocé-sur-Cisse est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[20]. Elle appartient à l'unité urbaine de Tours[Note 5], une agglomération intra-départementale regroupant 38 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 6],[21],[22]. La commune est en outre hors attraction des villes[23],[24].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (68,7 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (70,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (29,8 %), terres arables (19,3 %), forêts (13,8 %), zones urbanisées (11,5 %), prairies (10,2 %), cultures permanentes (9,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3 %), eaux continentales[Note 7] (2,8 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,2 %)[25]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
modifierLe territoire de la commune de Pocé-sur-Cisse est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible)[26]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[27].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Cisse, la Ramberge et la Loire. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1999 et 2018[28],[26].
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[29]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 99,6 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (90,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 742 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 736 sont en aléa moyen ou fort, soit 99 %, à comparer aux 91 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[30],[31].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1996 et 2005 et par des mouvements de terrain en 1999[26].
Toponymie
modifierLa première mention du lieu figure dans une charte de l'évêque de Tours Joscion, datant de 1157, sous l'appellation de Poceium de spinetis sanctæ mariæ[32]. On retrouve le seul Poceium dans des chartes de 1210 et 1240, puis au XVe siècle Pocé, transformé en Possé aux XVIIe et XVIIIe siècles, avant de redevenir Pocé dans le cadastre de 1809 et d'être définitivement fixé en Pocé-sur-Cisse[33], par un décret en date du , signé par le président Paul Deschanel. Le nom original de Poceium viendrait d'un supposé Domaine de Poccius[34]. Pour sa part, le père Garnier propose un dérivé du latin Paucus signifiant « petit », sous entendu « petit fief ou domaine », ce qui donnerai « Petit (domaine du) buisson de la Sainte Vierge »[35].
Histoire
modifierPocé était une châtellenie dépendante de Rochecorbon (le Haut- et le Bas-Pocé, augmentés au XVIIIe siècle de la Basse-Rochère). L'histoire féodale de Pocé commence par une famille châtelaine ou seigneuriale locale qui en prend le nom, les Pocé donc, poursuivis par leurs descendants en lignée féminine jusqu'en 1382 : les Rochecorbon de Brenne (Mézières), les vicomtes de Brosse, les Chauvigny de Châteauroux. Ensuite, acquisition par les Bueil, suivis de nombreuses autres familles jusqu'à Jean de Cop, maire de Tours, au XVIIIe siècle.
Au Moyen Age, Pocé possédait une famille seigneuriale[36],[37], dans l'orbite de Rochecorbon : on cite par exemple Pierre de Pocé en 1159. Puis l'héritière Isabelle de Pocé (encore en vie en 1239/1244) épousa Robert IV (ou III) de Rochecorbon de Brenne († 1227). Pocé passa ensuite à leurs descendants. Ils avaient engendré :
- Guillaume de Brenne († vers la mi-XIIIe siècle, avant 1260) ; mari de Mathilde, fille de Thibaud de Mirebeau, et père de Jeanne/Mathilde de Brenne († vers 1300), qui apporta Rochecorbon et Mézières-en-Brenne à son mari Hervé III de Vierzon, sire de Vierzon, Mennetou et La Ferté-Imbault (marié vers 1261 et † en 1270)
- Marguerite de Brenne († vers 1253), femme d'Olivier de Dan, d'où : Isabelle de Pocé, femme d'Hugues III du Bellay ; et Marguerite de Pocé, abbesse de Fontevraud en 1284-1304 ;
- et Geoffroi II († vers 1248), époux d'Hildiarde, d'où Aénor/Ennorde de Brenne, dame de Pocé, mariée à Hugues II, vicomte de Brosse (1236-1297)
- Le fils de ces derniers, Jean (ou Pierre) vicomte de Brosse, a une fille, Jeanne de Brosse († vers 1348), qui transmet Pocé et la vicomté de Brosse à son mari André II le Sourd de Chauvigny de Châteauroux (1281-vers 1356/1358 ; marié vers 1313/1314).
- Leur petit-fils Guy II de Chauvigny (1357-1422 ; fils de Guy Ier), vicomte de Brosse, baron de Châteauroux et prince de Déols, vend en 1382 Pocé et La Varenne à Jean III de Bueil (né vers 1340-† 1405).
- Le fils de ces derniers, Jean (ou Pierre) vicomte de Brosse, a une fille, Jeanne de Brosse († vers 1348), qui transmet Pocé et la vicomté de Brosse à son mari André II le Sourd de Chauvigny de Châteauroux (1281-vers 1356/1358 ; marié vers 1313/1314).
Puis un autre seigneur de Pocé est signalé, sans doute par acquisition : Pierre de La Rocherousse (à Quessoy ?) († vers 1415/1420), époux de Marie de Ste-Maure-Montgoger († après 1432), fille de Pierre III Drumas de Montgog(i)er (fl. ((† après 1372) ; aussi seigneur de Rivarennes, à moins que ce ne soit seulement son fils Jean Ier de Ste-Maure de Montgauger). Vers 1388/1390, Pierre et Marie cédèrent Pocé à la reine de Sicile, puis rentrèrent dans leur bien. En 1433, ce fut Jean V de Bueil (1404-1478), amiral de France et comte de Sancerre, petit-fils de Jean III de Bueil ci-dessus, qui retrouva le domaine de Pocé, puis sa tante Catherine de Bueil en 1435, fille de Jean III de Bueil, et femme en 1409 de Pierre IV, seigneur de Villaines et prince d'Yvetot († 1415 à Azincourt ; fils de Pierre "le Bègue" de Villaines, † ~1406). Retour à Jean V de Bueil qui cède en janvier 1459 à Jeanne de Rougny ; nouveau retour à Jean V en mars 1462 ; son fils Antoine de Bueil, gendre de Charles VII, est seigneur de Pocé.
En parallèle, puis ensuite, il y eut une succession de ventes, ou d'engagements, ou de successions, et Pocé passa à maintes familles : Jeanne (Le) Boucher en 1461 (dame de Coulaine(s) ; x Jean de G(u)arguesalle) ; Seguin de Courthardy (médecin) puis son fils Pierre de Courthardy (premier président du Parlement de Paris en 1497-1505), en 1471 et 1478.
En décembre 1481, vente des Bueil à Jean Tiercelin (hommage en 1492 ; des Tiercelin, sires de la Roche du Maine : cf. Man8Rove), suivi de Louis Chauvin (hommages en 1493, 1498 ; † 1508) et sa femme Louise de Longchamps/de Bonchamp, veuve dudit Jean Tiercelin, dame d'honneur de la duchesse-reine Anne (hommage en 1511), mère d'Adrien Ier Tiercelin de Brosse(s) († 1548 ; chambellan du roi, gouverneur du dauphin François, capitaine-gouverneur de Loches ; Adrien était le fils de Jean Tiercelin et de Louise) ; puis le fils cadet d'Adrien, Jacques Tiercelin, gouverneur d'Argenton († 1578), et le fils de ce dernier, Anne Tiercelin († 1612).
René Ier, père de René II, père de François-René du Bec de Vardes (achat sur saisie en mars 1609 ; hommages en 1625, 1651 ; cf. Racines & Histoire, par Etienne Pattou, 2006 et 2023, p. 14 et 16 ; René II est l'époux de Jacqueline de Bueil) ; vente à Thomas Bonneau en février 1661, propriétaire en 1640 du château de Valmer ; Dominique de Chaufourneau en , puis sa sœur Geneviève-Renée vers 1700 ; Louis Pelluye/Pelluys († 1714), trésorier de France à Tours, en mai 1703 ; Jeanne Soulas en juillet 1714, femme de René de Cop († 1747), trésorier de France à Tours, puis leur fils Jean de Cop (1700-1780), maire de Tours en 1765-68 ; enfin le comte André-Henri Milon de Mesme en 1783, marié à Anne-Madeleine-Françoise de Créquy-Hesmond, dame de Gençay — cf. La Chesnaye des Bois : Dictionnaire de la Noblesse, t. X, 1775, p. 141 ; Société archéologique de Touraine, t. X, à Tours, 1858, p. 102 ; et Geneanet : Anne-Madeleine de Créquy — dernière dame de Pocé au nom de ses enfants mineurs à l'assemblée de la noblesse pour l'élection aux Etats généraux de 1789.
Pocé-sur-Cisse a un conseil municipal des jeunes.[source insuffisante]
Politique et administration
modifierListe des maires
modifierJumelages
modifierPocé-sur-Cisse est jumelé depuis 1998 (signatures du pacte de jumelage en 1999 à Grandate et en 2000 à Pocé dans le parc de la Chatellenie) avec la commune italienne de Grandate en Lombardie, dans la province de Côme, à 80 km au nord de Milan. Grandate est une petite cité de 3 000 habitants à 7 km de la Suisse (Chiasso) et des rives du lac de Côme.
Depuis les années 1990, l'université G. Washington de Saint-Louis (Missouri) organise un séjour en France d'immersion linguistique des étudiants de français avec leurs professeurs pendant un mois (mai-juin).
Population et société
modifierDémographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[39]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[40].
En 2021, la commune comptait 1 698 habitants[Note 8], en évolution de +4,49 % par rapport à 2015 (Indre-et-Loire : +1,19 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Enseignement
modifierLa ville comporte un groupe scolaire de 180-200 élèves répartis sur les 8 classes du niveau primaire, qui s'est développé depuis les années 1990 et situé face à la mairie. L'école est dotée depuis les années 1990 d'outils modernes et de pointes régulièrement renouvelés, une bibliothèque dont le fonds est régulièrement enrichi et renouvelé. Les enfants de Pocé vont en sixième au collège Choiseul d'Amboise à la cité scolaire du Clos des Gardes, où ils ont la possibilité d'apprendre l'anglais, l'allemand, l'italien et l'espagnol. Les lycées de secteur sont le lycée général et technologique Léonard-de-Vinci ( L ES S STG ST2S, anglais, allemand, italien, espagnol) et le lycée professionnel, de renom, Jean-Chaptal dans ce même quartier.
Santé
modifierPocé possède un cabinet médical de qualité composé de 8 généralistes ; 2 dentistes ; 1 orthophoniste à Villeret ; au bourg : 1 pharmacie, 2 kinésithérapeutes, 1 pédicure podologue, 1 diététicienne et 1 infirmière DE.
Vie culturelle et sportive
modifierÉquipements
modifierLa commune jouit d'un bon équipement sportif, un stade (deux équipes de football et une de rugby), d'un gymnase (judo, basket, gymnastique volontaire, etc.), un terrain de bi-cross, deux courts de tennis, pêche sportive, et des sentiers de randonnées pédestres enchanteurs.
Manifestations et festivités
modifier- Carnaval organisé par l'association des parents d'élèves.
- Brocante vide grenier en mai organisée par le comité d'animation.
- Marché exposition des potiers en mai dans le parc du château.
- Dernier dimanche de juin, la fête de l'école dans le parc du château, qui ravit petits et grands par la qualité de son animation et du spectacle offert par les élèves. La journée s'achève avec la remise des prix aux élèves et un dîner champêtre.
- Le au soir le feu d'artifice dans le parc du château qui attire des milliers de personnes, il est précédé de la retraite aux flambeaux dans les rues du village emmené par la fanfare municipale de Nazelles-Négron (départ de la Mazère, limite des communes de Nazelles-Négron et de Pocé) et suivi du bal populaire place de la Mairie.
- Randonnées pédestres organisées par le comité d'animation et le club de randonnée les "taillepieds".
- différentes autres animations au cours de l'année : bals des ménages ; loto ; expositions d'artisanat…
Économie
modifierÀ la fin des années 1960, deux multinationales se sont installées au sud de la commune, en limite de la ville d'Amboise. La première industrie par sa surface et son nombre de salariés sont les laboratoires pharmaceutiques Pfizer qui emploient plus de 500 personnes
. Face à l'entreprise, se trouve NCR installé vers 1968, de dimension plus petite dont l'activité à Pocé-sur-Cisse est une imprimerie (tickets de caisses, imprimés divers, etc.).
À côté de la zone industrielle, au lieu-dit Villeret, s'est développé le centre commercial de « la Ramée ».
De nombreux artisans de la commune se sont installés pour mieux se développer autour du poumon économique de la commune. Le bourg quant à lui est à 2 km de ces installations.
Culture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifier- L'église. Elle est dédiée à saint Adrien. De nombreuses traces de la fonderie sont encore présentes, comme en témoigne la statuaire (crucifix coulé d'un seul tenant Christ et Croix, chemin de croix en fonte, statue de saint Eloi, maître autel). Dans la petite chapelle mariale se trouve une statue de la Vierge à l'Enfant du XVe siècle. L'église a été restaurée et remaniée aux XVe et XXe siècles.
- La Châtellenie (ou château de Pocé, qui abrita une ancienne fonderie) : le parc est ouvert à la promenade. On y découvre des essences rares de résineux et des statues datant de l'époque de la fonderie. Le domaine est la propriété de la Fondation Bertrand pour l'enfance. À ce propos, au-dessus du coteau dans les bois se trouve le Village d'Enfants de la Fondation MVE. Le site est une propriété privée, seul le parc est accessible aux piétons. La rivière qui traverse le parc est la Ramberge ou Remberge, dont le courant actionnait la fonderie. Le château offre une façade en encorbellement. Il ne se visite pas ; il sert de lieu d'accueil pour des séminaires, stage, réunions de famille. Depuis une quinzaine d'années, l'université Washington de Saint-Louis (Missouri) organise un séjour en France d'immersion linguistique des étudiants de français avec leurs professeurs pendant un mois (mai-juin). Les jeunes Américains sont accueillis dans les familles de Pocé notamment pour les repas dominicaux, ce qui permet depuis des années de tisser des liens très forts et riches.
- Le château de Fourchette (propriété de Mick Jagger) est une gentilhommière du XVIIIe siècle. La propriété est peu visible de la route (D 1). Il ne se visite évidemment pas ; (en 1789, la marquise de Bridieu, Marie-Catherine Boucher de Verdun, était la dame de Fourchette : cf. Geneanet Pierfit, et[37]).
- Le château de la Roche est une propriété privée qui ne se visite pas, située sur la route d'Amboise, à droite, en sortant du bourg. Sa façade en briques est visible.
- Le château de Bellecour est situé sur la route d'Amboise en sortant du bourg, à droite avant le rond-point. Visible depuis la route, il ne se visite pas.
- Le château de Launay est à l'écart du bourg et ne se visite pas.
- La Restrie est situé sur la route de Saint-Ouen-Les-Vignes, au lieu-dit de la Restrie, on remarquera aussi le pigeonnier qui peut occasionnellement se visiter lors des journées du patrimoine.
- Le Mesnard (ancienne dépendance du château de Fourchette).
Personnalités liées à la commune
modifier- Mick Jagger possède depuis le début des années 1980 le château de Fourchette près du bourg du village[43].
- Robert Morin (1893-1925), écrivain régionaliste, habita dans les années 1920 le manoir de Ménard (ou Mesnard) qui jouxte le hameau de Fourchette. Il y écrivit son chef-d'œuvre Mélie buttelière, publié après sa mort en 1926.
- Paulin Viry (1798-1843), industriel, a créé avec Jean-Jacques Ducel la fonderie de Pocé dans le site même du château en 1829.
- Jean-Jacques Ducel (1801-1877), industriel, a créé avec son associé Paulin Viry, la fonderie de Pocé, après la mort de son associé a poursuivi le développement de l'entreprise en produisant des pièces de fonte décorative qui ont été achetées par un grand nombre de villes françaises et exportées dans le monde entier.
- Paul Alphonse Viry (1832-1913), artiste peintre, né au château de Pocé, fils de Paulin Viry, a exposé au salon des Beaux-Arts des années 1860 jusqu'à la fin du XIXe siècle.
- Barnabé Guimard (1739-1805), architecte du Quartier royal de Bruxelles, a passé son enfance au manoir du Sauvage.
Héraldique
modifierLes armes de Pocé-sur-Cisse se blasonnent ainsi : D'argent aux deux tierces d'azur passées en sautoir, cantonnées, en chef, d'une grappe de raisin de gueules, aux flancs, de deux merlettes de sable et, en pointe, d'un cheval aussi de gueules[44]. |
Notes et références
modifierNotes
modifier- « Source de la Cisse à Rhodon » sur Géoportail..
- Le classement en liste 1 est réservé aux cours d'eau qui sont en très bon état écologique, ou identifiés par les SDAGE des eaux comme jouant le rôle de réservoir biologique nécessaire au maintien ou à l'atteinte du bon état écologique des cours d'eau d'un bassin versant, ou dans lesquels une protection complète des poissons migrateurs est nécessaire.
- Ce classement est attribué aux parties de cours d'eau ou canaux sur lesquels il est nécessaire d'assurer le transport suffisant des sédiments et la circulation des poissons migrateurs.
- D’après l’article L. 211-1 du Code de l’environnement, « on entend par zone humide les terrains, exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d’eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire ; la végétation, quand elle existe, y est dominée par des plantes hygrophiles pendant au moins une partie de l’année ».
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. Dans le cas de l'unité urbaine de Tours, il y a une ville-centre et 37 communes de banlieue.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
modifier- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
modifier- « Fiche SIGES de la commune », sur le site du Système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Centre-Val de Loire (consulté le ).
- « Carte hydrologique de Pocé-sur-Cisse », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
- Règlement SPC Loire-Cher-Indre, 23 décembre 2013, actualisé août 2015 (lire en ligne), p. 19.
- « Référentiel hydrométrique », sur sandre.eaufrance.fr (consulté le ).
- « Station hydrométrique K4000010, la Loire à Cours-les-Barres [Givry] »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur le site de la banque Hydro (consulté le ).
- (id) « Décret n°58-873 du 16 septembre 1958 déterminant le classement des cours d'eau en deux catégories », sur legifrance.gouv.fr (consulté le ).
- « Fiche Sandre - la Cisse », sur le portail national d'accès aux référentiels sur l'eau (consulté le ).
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- Père Arsène Garnie, À l'école du passé - Contribution à l'histoire de Pocé-sur-Cisse, à compte d'auteur, 1989 p. 7.
- « Pocé, p. 103 notamment », sur Dictionnaire géographique, historique et biographique d'Indre-et-Loire et de Touraine, t. V, p. 102-104, par Jacques-Xavier Carré de Busserolle, chez Rouillé-Ladevèze à Tours, 1883, mis en ligne par Gallica - BNF.
- « Possé-sur-Cisse : Toponymes, géologie, histoire, seigneurs (p. 75 et 78-79), patrimoine ; Château de Fourchette, p. 84-85 ; Index et Table, p. 184 sq. (juin 2016) », sur Patrimoine rural, par Nicolas Huron
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- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
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- Sir Mick Jagger seigneur de Fourchette
- Le blason de la commune sur Gaso. Consultation : mars 2009.
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Denis Jeanson, Sites et Monuments du Val de Loire T1, Tours, 1976 Site de Denis Jeanson
- Père Arsène Garnie, À l'école du passé - Contribution à l'histoire de Pocé-sur-Cisse, à compte d'auteur, 1989.