Portail:Piémont
Portail du Piémont La région du Piémont (en piémontais Region Piemont et en italien Regione Piemonte) est une région du nord-ouest de l'Italie. Le Piémont tire son nom de sa situation, au pied des Alpes. Traversé par le Pô, il est limitrophe des régions françaises de Rhône-Alpes et de Provence-Alpes-Côte d'Azur, des régions italiennes du Val d'Aoste, de Lombardie, de Ligurie et d’Émilie-Romagne et des cantons suisses du Valais et du Tessin. Sa capitale est Turin. Les dernières modifications des 3 479 articles répartis en 846 catégories | |
Géographie
Le Piémont fait partie de l'ensemble des régions de la plaine du Pô qui comprend la Lombardie, le Val d'Aoste, la Vénétie, l'Émilie-Romagne, le Trentin-Haut-Adige et le Frioul-Vénétie-Julienne. Histoire
Le territoire qui correspond au Piémont d'aujourd'hui fut habité par des populations d'origine celto-ligure, qui ont été soumises à la culture romaine dès le IIe siècle avant notre ère. De nombreuses villes piémontaises conservent d'importantes traces de l’époque romaine. Le Piémont a été, à plusieurs reprises, ravagé lors d'incursions des tribus germaniques et, pendant le haut Moyen Âge, a été une liaison entre le royaume des Lombards et celui des Francs. En 1418, la Principauté du Piémont naît pour être annexée, l'année suivante, par le duc de Savoie, lequel a la faveur de l'empereur et représente, pour celui-ci, une opposition fiable au parti guelfe. Dès 1494, le Piémont est embrasé par les guerres d'Italie. Dans la première moitié du XVIe siècle, le Pays devient le lieu de batailles entre des armées étrangères, ce qui bloque la vie culturelle. Avec le retour du Duché de Savoie et le déplacement de la capitale de Chambéry à Turin en 1563, commence une nouvelle période au cours de laquelle le sentiment national piémontais devient toujours plus fort. Le Piémont est occupé par la France en 1796 et annexé le . Après le retour du roi, l’élite culturelle piémontaise et le gouvernement combattent pour l’unité de l’Italie, qui est réalisée en 1861. Après la formation du royaume d’Italie, le Piémont perd beaucoup de son importance ; la langue piémontaise subit la concurrence de l’italien et la littérature piémontaise devient provinciale. En 1864, Turin perd son rôle de capitale et la langue ainsi que la culture italiennes prennent définitivement le pas sur la langue et la culture piémontaises. Au XXe siècle, le Piémont devient une région industrielle, caractérisée par une forte immigration en provenance du sud de l'Italie. Politique
Réputé fief de la droite, le Piémont a basculé lors des élections régionales d'avril 2005. Le président sortant Enzo Ghigo (Forza Italia) a été battu par Mercedes Bresso (Démocrates de gauche puis Parti démocrate). Cependant, aux élections générales de 2008, la coalition de centre-droit composée du Peuple de la liberté et de la Ligue du Nord et menée par Silvio Berlusconi a recueilli environ 47 % des votes dans le Piémont, contre 38 % pour la coalition de centre-gauche. Économie
Le Piémont est une région riche, tant au point de vue agricole qu'industriel. Il totalise 1,7 million de salariés. Sa partie basse est une région agricole fertile. Les principaux produits agricoles de la région sont les céréales comme le riz, qui représentait plus de 10 % de la production nationale en 1999, et le maïs, les grappes de raisin pour le vin, les fruits et le lait. La production de betterave à sucre et de pomme de terre y est également importante. Le Piémont est une des plus grandes régions viticoles d'Italie. Plus de la moitié de ses 700 km2 de vignes sont enregistrées comme DOC. Des vins renommés y sont produits, tels que le barolo, le barbaresco et le moscato d'Asti. Les différents cépages incluent le nebbiolo, la barbera, le dolcetto, le freisa, le grignolino et le brachetto. Le fromage y est aussi réputé : neuf sont de type DOC. La région comprend des centres industriels majeurs comme Turin, siège du constructeur automobile Fiat, créé il y a plus d'un siècle, et Ivrée, siège du fabricant de matériel informatique Olivetti. Biella est spécialisée dans la filature et la production de laine. Le Piémont compte d'ailleurs environ un millier d'entreprises textiles, qui exportent 70 % de leur production. La province de Coni comporte des fabriques de chocolat du groupe Ferrero dont le siège est implanté à Alba, et d'importantes industries mécaniques. Le Piémont compte environ 396 000 entreprises industrielles et 122 000 entreprises artisanales. On dénombre également une centaine de laboratoires de recherche et développement et quatre universités dont l'Université de Turin, fondée en 1404 et considérée comme l'une des plus importantes d'Italie. Culture
Le Piémont a développé au cours des siècles une culture originale, avec une langue latine, le piémontais, qui a produit une littérature très riche, dont les premiers textes remontent au XIIe siècle. Ayant fait partie d'un État plurinational comme le Duché de Savoie, puis le Royaume de Sardaigne (Savoie, Piémont, Nice, Sardaigne, Ligurie), le Piémont a toujours été un pays plurilingue, dans lequel le français, le piémontais, l'occitan, l'arpitan (ou franco-provençal) et plus tard l'italien se sont cotoyés sans problème. Aujourd'hui l'italien est la langue universelle, le piémontais est parlé par la moitié de la population (et appris dans certaines écoles à titre facultatif), et le français reste une langue relativement bien connue. Au-delà du piémontais et de l'italien, certaines vallées du Piémont possèdent également une langue locale : Au Piémont occidental, les vallées arpitanes du Piémont (la Vallée de l'Orco, la Vallée Soana, les trois vallées de Lanzo, la Vallée Cenischia, la moyenne et la basse Vallée de Susa et la Vallée Sangone) sont des régions de langue arpitane. Toutes les autres vallées du Piémont occidental sont influencées par la culture langue occitane (dialecte vivaro-alpin), c'est pourquoi on les appelle les Vallées Occitanes. Protégées par la loi italienne (loi 482/1999), plusieurs municipalités ont installé des panneaux de signalisation routière bilingue en italien et en occitan provençal (Par exemple : Roccaforte Mondovì/Rucafuart, Caraglio/Caralh (prononcé Caraï) et Valdieri/Vaudier), même s'il existe encore des discussions sur la normalisation orthographique des versions locales d'occitan et sur la transcription italianisée des prononciations locales. Quelques vallées autour du Mont Rosa sont de langue walser, qui dérive d'un dialecte allemand médiéval du Valais. L'est du Piémont au long du Tessin parle un dialecte lombard. |
Lumière sur...
Forti Corse, qui deviendra plus tard Forti, est une ancienne écurie de sport automobile italienne qui s'est notamment engagée en Formule 1 lors du championnat du monde 1995 puis du championnat du monde 1996, qu'elle ne termine pas. Créée en 1978, l'écurie a participé à différentes formules de compétition pendant près de deux décennies. Forti Corse a décroché quatre titres de champion des pilotes de Formule 3 italienne obtenus pendant la seconde moitié des années 1980 et quelques victoires en championnats de Formule 3000 auxquels elle a participé entre 1987 et 1994. À partir de 1992, Guido Forti, le cofondateur de Forti, entre en relation avec l'homme d'affaires brésilien Abílio dos Santos Diniz, pour que son fils, Pedro Diniz, ait un baquet permanent dans l'équipe et pour obtenir des moyens financiers pour entrer en Formule 1. Forti s'engage en Formule 1 en tant que constructeur en 1995 mais sa première monoplace, la Forti FG01-95, n'est pas compétitive et ne décroche aucun point. Malgré cet échec, Forti signe un contrat de trois ans avec Diniz, contrat brisé lorsque le pilote brésilien part chez Ligier pour la saison 1996 en emportant avec lui les commanditaires de l'écurie italienne. Néanmoins Forti continue son aventure en Formule 1 et conçoit une nouvelle monoplace, la Forti FG03-96, avant de faire faillite à la mi-saison à la suite des problèmes financiers rencontrés après le rachat par Shannon Racing, une écurie irlandaise de Formule 3000. Forti s'est qualifiée à vingt-trois reprises en Grand Prix, son meilleur résultat en course étant une septième place par Diniz en Australie en 1995 et sa meilleure qualification est une dix-neuvième place par Badoer au Brésil en 1996. Forti est une des dernières écuries privées engagée en Formule 1 à une période où les grands constructeurs automobiles augmentent leur participation en course automobile. Nouveaux articles
Novembre
Octobre
Septembre
Arborescence des catégories
|
19 311 articles sont géolocalisés en Italie (19.92 % du total du portail).