Prieuré de Port-Dieu

prieuré situé en Corrèze, en France

Le prieuré de Port-Dieu anciennement appelé prieuré de Trappes est un ancien prieuré bénédictin situé à Confolent-Port-Dieu dans le département de la Corrèze en France. Il dépendait de l'abbaye de la Chaise-Dieu.

Prieuré de Port-Dieu
Prieuré de Trappes
La chapelle des Manents.
La chapelle des Manents.
Présentation
Type Prieuré
Rattachement abbaye de la Chaise-Dieu
Début de la construction XIe siècle
Protection Logo monument historique Inscrit MH (1988)
Géographie
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Corrèze
Ville Confolent-Port-Dieu
Coordonnées 45° 31′ 15″ nord, 2° 30′ 55″ est
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Prieuré de Port-Dieu Prieuré de Trappes
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Prieuré de Port-Dieu Prieuré de Trappes
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Prieuré de Port-Dieu Prieuré de Trappes

Histoire

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En 1060, débute la construction, par Robert de Turlande, du prieuré à un emplacement appelé Trappes, situé au-dessus de Port-Dieu, dont les terres appartiennent à Raoul Passereau, de Saint-Sauvin, un ancien troubadour[1]. Raoul Passereau (ou Passeras[2]) qui appartenait à une importante famille de la région de Murat, avait été converti et attiré à l'abbaye de la Chaise-Dieu à laquelle il avait donné tous ses biens : Lieutadès, Vignonnet et Allanche, en Auvergne, et le Port-Dieu
À cette époque, le prieuré comptait seize moines qui appliquaient la règle de saint Benoît et qui dépendaient de l'abbaye de la Chaise-Dieu.
En 1149, la juridiction du prieuré s'étend et elle comprend 31 cures situées en Limousin et en Auvergne.
De 1200 à 1300, l'église des Manents[3] est construite à l'extérieur de l'enceinte du prieuré. Initialement consacrée à Notre-Dame, elle est par la suite dédiée à saint Caprais en raison de la venue de ses reliques dans l'église.
Durant les guerres de religion le prieuré souffrit beaucoup. En 1597, un huguenot appelé Laforet s'empara du prieuré, brûla les titres et les archives, pilla et démolit l'église du prieuré. Anne de Ventadour fit un don pour reconstruire l'église mais les travaux ne furent jamais réalisés, les moines préférant utiliser l'église paroissiale.
En 1695, l'église paroissiale fut réparée et l'abbaye de la Chaise-Dieu promulgue seize ordonnances pour améliorer les mœurs monacales très relâchées.
En 1730, après avoir compté une vingtaine de moines, il n'en reste plus que quatre qui assurent un service d'infirmerie.
Durant la Révolution française, le prieuré déclaré bien national est vendu aux enchères. Grâce à l'intervention du maire, Louis Pinet, la démolition de l'enceinte du prieuré reste limitée.
En 1895, une restauration de l'église paroissiale très délabrée est effectuée.
En 1920, des vitraux sont posés à la suite d'une souscription locale.
En 1988, l'église et le presbytère sont dans un état de délabrement avancé. La chapelle est inscrite au titre des monuments historiques en 1988[4].

Église de Port-Dieu

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L'église de Port-Dieu également appelée église des manents ou chapelle des manents[3] a été construite vers 1200 à l'extérieur de l'enceinte du prieuré. Elle est d'abord dédiée à Notre-Dame puis plus tard à saint Caprais car on y avait amené ses reliques.
Le chœur et l'abside datent du début du XIIe siècle, la nef de la fin du XIIe siècle, le porche est daté du XVe siècle et la sacristie du XIXe siècle.
En 1695, l'église est réparée par les moines.
En 1893, l'abbé Poulbrière indique que l'édifice est très délabré intérieurement et extérieurement. Deux ans plus tard, il écrit qu'il y a eu beaucoup de réparations et que des fresques ont été peintes.
L'église reste à l'abandon jusqu'en 1990, date à laquelle sa sauvegarde est décidée.


Sources

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  • Les ouvrages cités dans Bibliographie.
  • Les sites cités dans Liens externes.

Notes et références

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  1. Croisade 1. 1095 : La Quête du Vent, par O L’Arverne.
  2. Chronique de Geoffroy de Vigeois
  3. a et b Orthographe relevée dans le Dictionnaire historique et archéologique des paroisses du diocèse de Tulle T2 du chanoine Jean-Baptiste Poulbrière.
  4. « Ancien prieuré de Port-Dieu », notice no PA00099745, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture

Annexes

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Bibliographie

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  • Jeannine Courtaud, « Si Trappes m'était conté » paru dans Lemouzi n° 210 de

Article connexe

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Liens externes

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  NODES
Note 2