Principauté de Salm-Salm
La principauté de Salm-Salm forme, à la fin du XVIIIe siècle, un territoire autrefois plus vaste nommé par les historiens Salm-en-Vosges. Elle succède à une région historique plus étendue en 1598 par un long indivis : le comté de Salm du comte Jean IX, devenu, après 1600 par le mariage de sa fille Christine, partie du duché de Lorraine d'une part, et une première principauté de Salm qui désigne commodément l'autre moitié du comté de Salm attribuée au rhingrave Frédéric, élevé en 1623 au statut de prince d'Empire d'autre part[1].
(de) Salm-Salm
Statut | Monarchie |
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Capitale | Senones |
Langue(s) | Français, lorrain |
Religion | Catholicisme, protestantisme |
Population (1751) | ≈ 10 000 |
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Superficie (1751) | ≈ 240 km2 |
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Création | |
Annexion à la République française |
1751-1770 | Nicolas Léopold |
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1770-1778 | Louis Charles Othon |
1778-1793 | Constantin Alexandre |
Entités précédentes :
Entités suivantes :
- République française (département des Vosges)
La principauté de Salm-Salm n'existe effectivement qu'entre 1751 et 1793. Elle est souveraine bien que les Français disposent d'un droit de libre passage. Après l'annexion ratifiée le , la Convention sépare l'ancien territoire princier en deux cantons des Vosges, le canton de Senones et le canton de La Broque (aujourd'hui canton de Mutzig), ce dernier canton complété ultérieurement par l'apport d'autres communes du val de Bruche[2].
La refondation de la principauté
modifierRéunion de deux rameaux de Salm
modifierLes Salm descendant du Rhingrave Frédéric s'étaient séparés au XVIIe siècle en plusieurs branches ; celle de Neufville de la ligne de Dhaun avait reçu la dignité princière (princes de Salm), mais avait aussi donné naissance au rameau collatéral des ducs de Hoogstraten.
Le prince de Salm Louis Othon avait pour seule héritière sa fille aînée Dorothée, laquelle épousa en 1719 son cousin Nicolas-Léopold, du rameau collatéral des ducs de Hoogstraten. À la mort du prince en 1738, le rameau de Hoogstraten recueillit alors la dignité princière, et Nicolas-Léopold prit le titre de prince de Salm-Salm pour signifier cette réunion. Le territoire de la principauté restait inchangé, partagé avec le comté de Salm des ducs de Lorraine.
La principauté de Salm-Salm est ainsi désignée depuis , date à laquelle Nicolas-Léopold prend pour « titre usuel » celui de prince de Salm-Salm (Fürst zu Salm-Salm)[3].
Statut
modifierPar un diplôme de transport et de confirmation, donné à Vienne le , l'empereur Charles VI transfère à Nicolas-Léopold, en tant possesseur du comté princier de Salm, la qualité de membre des états princiers attachée à cette terre.
Refonte du territoire
modifierLa principauté de Salm, depuis 1623, formait un territoire morcelé, imbriqué dans les territoires du comté de Salm dévolu au duc de Lorraine. Elle formait aussi une enclave germanique entre le duché de Lorraine, dépendant de l'Empire, et l'Alsace, partiellement occupée par la France depuis les traités de 1648.
À partir de 1738, par le traité de Vienne, il fut établi par convention entre le roi Louis XV de France et l'empereur Charles VI du Saint-Empire que le duc François III de Lorraine renoncerait à ses États en faveur de l'ex-roi de Pologne Stanislas Leszczyński, beau-père en exil du roi de France. Celui-ci deviendrait duc « viager » de Lorraine et de Bar et à sa mort, la Lorraine et le Barrois seraient rattachés à la France. Nicolas-Léopold craignit qu'à cette occasion, sa principauté ne subisse le même sort. Après de longues négociations, il obtint qu'une convention soit signée le entre lui-même, Stanislas et Louis XV. Un nouveau partage entre le comté et la principauté y était décidé, sorte de remembrement aboutissant cette fois à deux aires géographiquement bien distinctes.
La convention est signée à Paris[4],[5] le [4],[5] par ses quatre négociateurs, à savoir : pour Louis XV et Stanislas, le maréchal Charles Fouquet, duc de Belle-Isle, assisté de l'abbé Rome, chanoine de Saint-Pierre de Lille[5] ; et, pour Nicolas-Léopold, le prince Louis de Salm-Salm, son fils aîné, assisté de l'abbé Jean Thelosent[5]. Le prince de Salm-Salm la ratifie le [4] ; Stanislas, le [6].
La Lorraine acquit l'ouest du territoire avec Badonviller pour capitale, et les Salm-Salm abandonnaient leurs droits sur la baronnie de Fénétrange. L'essentiel de l'ancien comté, sur la rive gauche de la Plaine, était en revanche attribué en pleine propriété aux princes de Salm-Salm, comprenant une trentaine de localités :
- le val de Senones[7] comprenant le bourg de Senones qui devint capitale de la principauté ainsi que Ménil[8], Belval[8],[9], Châtas[8],[10], Moussey[8],[11], La Petite-Raon[8],[12], Le Puid[8],[13], Le Vermont[8],[14], Vieux-Moulin[15], Saint-Maurice-lès-Senones[8], les Frénot, Le Saulcy[8],[16] et Le Mont[8],[17] ;
- Celles[8],[18] et le val d'Allarmont[7] comprenant Allarmont[8],[19], Luvigny[8],[20], Raon-sur-Plaine[8],[21] et Vexaincourt[8],[22] ;
- le ban de Plaine[7] comprenant Plaine[8], Bénaville[8], Champenay[8], Diespach, Poutay et Saulxures[8] ;
- la prévôté de Saint-Stail[7] comprenant Saint-Stail[8],[23] et Grandrupt[8],[24] ;
- le ban de Salm[7] comprenant La Broque[8], Albet, Fréconrupt, Grandfontaine[8], Les Quelles, Vacquenoux, Vipucelles et les forges de Framont.
Sa population est d'environ 10 000 habitants pour une superficie d'environ 240 kilomètres carrés (20 km sur 12).
Un nouvel État souverain
modifierLa nouvelle prospérité
modifierLe partage avait favorisé la nouvelle principauté de Salm-Salm, en extension comme en ressources naturelles ou artisanales. On y cultivait le seigle, le sarrasin, l'orge, la pomme de terre et un peu de froment, du chanvre et du lin. On y trouvait des forêts de sapins et donc des scieries, il y avait des lièvres, des sangliers, des chevreuils et des perdrix ; dans les rivières, des truites, des lottes et des ombres. Beaucoup d'arbres fruitiers, des cerisiers en quantité.
Il y avait aussi des forges qui occupaient plus de 400 ouvriers. Les activités minières et métallurgiques constituèrent le patrimoine de loin le plus considérable des seigneurs de Salm. C'est en effet à Framont-Grandfontaine que fut édifiée au milieu du XVIe siècle la première entreprise sidérurgique « moderne » des Vosges où se coulait la fonte tout au long de l'année, et non plus sur quelques mois avant destruction des hauts fourneaux. L'importance des filons métallifères (et non la qualité) contribua à la puissance et à la renommée des forges princières de Salm-Salm au XVIIIe siècle. Lors de l'annexion de la Principauté par la France révolutionnaire, la famille Champy (originaire de Bourgogne) s'en rendit propriétaire en 1796 et en poursuivit l'exploitation avec succès. Progressivement concurrencées par l'utilisation à moindre coût du charbon minéral, les forges survécurent difficilement pour disparaître en 1857.
Princes souverains de Salm-Salm
modifier- Philippe Othon (de) (1575-1634), à qui l'empereur Ferdinand II conféra le titre de prince d'empire le . Sa portion du comté fut alors érigée en principauté.
- Fils du rhingrave Frédéric (1547-1608), comte sauvage du Rhin, et de Françoise, comtesse de Salm. Il épouse Christine de Croy, fille de Charles Philippe, marquis d'Havre, et de Diane de Dommartin, comtesse de Fontenoy, baronne de Fénétrange.
- Louis (de) (1616-1636). Fils du précédent. Maître de camp au service de l'Empereur, il fut tué en 1616 dans l'armée du général Piccolomini, lorsque celui-ci fit lever le siège de Saint-Omer.
- Léopold Charles Philippe (de) (1618-1663). Frère du précédent. Il épouse Marie Anne, comtesse de Bronchorst et d'Anholt, dont il eut Charles Théodore Othon qui suit.
- Charles Théodore Othon (1645-1710). Fils du précédent. Maréchal de camp général, premier ministre et grand maître de la Maison de l'Empereur Joseph 1er. D'un second mariage avec Louise-Marie du Palatinat, fille d’Édouard, comte palatin du Rhin, duc des Deux-Bavières et d'Anne de Gonzague de Clèves, duchesse de Mantoue, il aura Louis Othon qui suit. Par sa femme, il est l'oncle de l'impératrice Wilhelmine-Amélie de Brunswick-Lunebourg et le cousin germain de la duchesse d'Orléans, "Madame" Élisabeth-Charlotte de Bavière mère du régent et de la duchesse de Lorraine.
- Louis-Othon (1674-1734). Fils du précédent. Il épouse le Albertine -Jeannette Catherine (1679-1716), fille de Maurice Henri, prince de Nassau-Hadamar et d'Anne Louise, comtesse de Mandersheidt. De cette union naquirent trois filles dont Dorothée Françoise Agnès (o 1702), princesse de Salm.
- Cette dernière perpétuera la lignée de ces princes de Salm en épousant Nicolas Léopold, fils unique du wildgrave et rhingrave Guillaume Florentin, des seigneurs de Neuvillers, et de Marie Anne, fille du prince de Mansfeld et Fondi.
- Nicolas-Léopold (de) (1701-1770). Gendre du précédent, feldmaréchal dans les armées de l'Empereur ; à la suite de son mariage avec l'héritière de la branche régnante, il s'intitula prince de Salm. Le couple aura 18 enfants.
- Louis Charles Othon (de) (1721-1778). Fils aîné du précédent. Comte d'Immerselle et de Bockhoven, abbé commendataire de Bohéries (1742), de Beaupré (1751-1776) et de Saint-Quentin-en-l'Isle, marié, après dispense, en 1775, à Marie Anne Félicité, comtesse d'Horion. Il meurt à Senones le et fut enterré dans l'église de l'abbaye. Sa femme meurt au même lieu le . Le frère de Louis Charles Othon, Maximilien Frédéric Ernest (1732-1773) sera le père du prince suivant. Il commence une collection de tableaux, de livres et d'autres objets d'arts[réf. souhaitée].
- Constantin Alexandre (de) (1762-1828). Neveu du précédent. Ce sera le dernier prince régnant de Salm.
- Face aux événements de la Révolution française, le , le prince quitte sa principauté pour se retirer dans son domaine d'Anholt, en Westphalie.
La France étant confrontée à une grave crise frumentaire, la Convention nationale interdit, sous peine de mort, l'exportation des grains. Un décret du 8 décembre 1792 précise en outre que cette prohibition conserve toute sa rigueur même s'il s'agit de ravitailler une terre étrangère enclavée au sein du territoire de la République française. Cette nouvelle disposition annule de facto le traité de 1751 garantissant à la principauté le libre commerce d'import et d'export. Dès le 10 décembre, le maire de Moyenmoutier notifie aux Senonais l’interdiction qui leur est faite d'acquérir des grains au marché de Raon-l’Étape et organise le contrôle des voitures se rendant dans la principauté.
Les négociations dès lors entamées avec le gouvernement révolutionnaire ne permettent pas de faire évoluer la situation et, au début de 1793, les habitants de la principauté, excédés par une importante crise économique, sollicitent leur annexion à la France. Ils adressent ainsi une pétition à la Convention demandant le rattachement de la principauté à la République. Accédant à leur requête, l'assemblée révolutionnaire alors présidée par Dubois-Crancé décréta le , sur un rapport de Lazare Carnot : "la ci-devant principauté de Salm est réunie au territoire de la République, et fait partie provisoirement du département des Vosges", et nomme trois commissaires (Couthon, Goupilleau de Montaigu et Michel) pour qu'ils se rendent sur place et recueillent le serment civique des habitants afin de concrétiser leur attachement à leur nouvelle patrie[25].
Bien que souverain d'un état indépendant, le prince Constantin fut, après l'annexion, réputé émigré. Aussi ses biens furent-ils séquestrés, déclarés nationaux et vendus. De l'exceptionnelle collection princière de 2330 estampes, dont 1400 furent saisies en 1793, on en connaît encore 107, à la bibliothèque d'Epinal, désormais numérisées[26]. Dépossédé de sa principauté par le décret de la Convention du , il mourut à Karlsruhe le .
- (Archives départementales des Vosges, 3C, archives du comté et de la principauté de Salm. Répertoire numérique - ).
- Voir la généalogie des comtes et princes de Salm.
La capitale et la cour des princes
modifierDans leur nouvelle capitale, Senones, les princes firent édifier deux châteaux entre 1754 et 1781, ainsi que plusieurs hôtels particuliers. Ils ordonnèrent aussi divers embellissements. Dom Augustin Calmet, abbé bénédictin de Senones et historien érudit, participa à la reconstruction du monastère dont il avait la charge, et contribua à faire connaître la principauté. Voltaire lui-même y fut son invité en 1744 et 1754. Bien qu'elles aient été transformées en usines textiles au XIXe siècle, les constructions princières et l'abbaye furent classées monuments historiques dans les années 1980.
En , Nicolas-Léopold entre à Senones[27]. Le , il crée un grand-bailliage et une gruerie[28].
Le , Louis-Charles-Othon crée un conseil de régence, composé du chancelier et d'un certain nombre de « conseillers intimes » du prince[27].
Le rattachement à la France
modifier1751 : Senones devient la capitale de la principauté de Salm-Salm, qui sera réunie à la France et intégrée au département des Vosges en 1793.
La principauté de Salm avait réussi à conserver son indépendance politique et économique après les traités de Westphalie qui accordaient au roi de France les possessions alsaciennes des Habsbourg alors que la partie duché de Lorraine demeurait au Saint-Empire romain germanique. Au même titre que la principauté, la ville de Mulhouse, le comté de Montbéliard avec Riquewihr et le comté de Nassau-Sarrewerden étaient aussi considérés comme des territoires étrangers susceptibles d’être annexés. Les princes de Salm-Salm (princes possessionnés d'Alsace) étaient donc considérés comme seigneurs au service de l’Empire et dont le territoire, enclavé dans les possessions du nouvel État français, constituait pour l'Assemblée constituante un obstacle à l’unification et à la sécurité du sol national.
Scrutant avec inquiétude les bouleversements provoqués par la Révolution française, et l'échec de la fuite de la famille royale à Varennes-en-Argonne, le prince Constantin Alexandre prend la sage précaution de se retirer définitivement le de Senones, capitale de sa principauté vosgienne et gagne son château d'Anholt en Westphalie. Ce domaine a été acquis en 1647 par le mariage du prince Léopold Philippe Charles de Salm avec l’héritière des comtes d'Anholt de la maison de Bronkhorst, Anna-Maria.
La Convention nationale, ayant interdit - plus formellement en 1792 sous peine de mort - la sortie des denrées du territoire national français en temps de guerre, se borne à établir un blocus économique de la principauté et provoque une crise alimentaire dans la principauté, en effet les Salmiens ne peuvent plus vendre leurs excédants en bois et en métaux pour acheter de la nourriture en suffisance. Les pourparlers engagés depuis Anholt par le prince Constantin et par des émissaires de la principauté n’aboutissent point, ouvrant la voie à une procédure d’annexion de l’enclave pour les partisans de la République ou les ennemis de l'ancien ordre religieux au sein des instances représentatives de la principauté, les partisans du Prince ou plus exactement de l'Etat salmien sont mis en minorité, et alors que les impôts y était plus bas qu'en France, les Salmiens sont contraints, pour ne pas mourir de faim, de rester passif face au rattachement inévitable et imminent. Le conseil municipal de Senones n'a d'autre choix que de voter le rattachement à la République française le . Le traité, ratifié à Paris par la Convention nationale le , précise, non sans cynisme, que la Convention accepte : « le vœu librement émis par le peuple de la ci-devant principauté de Salm … ». Sous l'égide du conventionnel Couthon, l’ancien territoire de la principauté qui compte plus de 12 000 habitants est définitivement incorporé au département des Vosges. Un monument de 1893, sur la place du « nouveau château » à Senones, marque le centenaire du rattachement.
Les châteaux des princes de Salm-Salm à Senones, construits au XVIIIe siècle, ont brûlé plusieurs fois et leurs vestiges sont maintenant dans un état plutôt délabré, à l'exception d'une aile du Second Château. Les princes de Salm-Salm habitent le château d'Anholt en Westphalie depuis 1791. Entre 1802 et 1811, ils y régnèrent en tant que souverains d'une Principauté de Salm, nouvellement fondée en Westphalie. En 1810, cette deuxième Principauté de Salm, située sur la Rive gauche du Rhin, revient aussi à la France. Au cours du Congrès de Vienne, la souveraineté de cette Principauté de Salm n'a pas été restaurée, mais les régions ont été ajoutées à la Prusse. Le château d'Anholt est resté la résidence des princes jusqu'à ce jour.
Au présent
modifierLe régiment de Salm-Salm fut dissous le ; il devint le 62e de ligne qui participa à la bataille de Valmy. L'office de tourisme de Senones a choisi de mettre en valeur ce passé historique, reconstituant une section de ce régiment et organisant, pour les touristes, une relève de la garde.
Depuis le début du XXIe siècle, quelques mouvements indépendantistes, autonomistes et/ou localistes se développent de manière parcellaire.[réf. nécessaire]
Anecdotes
modifier- Devenu persona non grata dès que sa présence est connue en principauté de Salm-Salm, Voltaire s'est vu octroyer un délai de trois jours pour en déguerpir. Invité généreusement par l'abbé de Senones, dom Calmet, alors que de retour de Prusse il se morfond à Colmar, il découvre pendant son court séjour de quinze jours l'érudition des moines et la qualité de leur bibliothèque. Prenant les eaux à Plombières, il se confond en remerciements épistolaires auprès de son hôte. Ce dernier abbé, vaillant octogénaire, avoue sa surprise devant l'intransigeance du prince vis-à-vis de son invité, si sérieux et si studieux qu'il n'aurait point été surpris d'une prochaine conversion. Mais Voltaire, même en méforme, redevenant le malicieux satiriste, ironise aussi sur le délai si généreux qui lui a été accordé pour quitter un minuscule territoire « dont un escargot ferait le tour en une journée ».
Notes et références
modifier- L’origine des maisons de Salm
- La Principauté de Salm, d’après un article paru dans le « Bulletin de la société philomatique vosgienne » 1898
- La Condamine 1974, p. 168.
- Douët-d'Arcq et al. 2004, art. K 1337, no 15 (1), p. 71.
- La Condamine 1974, p. 81.
- Marichal 1941, introd., p. LXV.
- Collin 1972, p. 170.
- Kastener 1950, introd., p. 3.
- Marichal 1941, s.v. Belval, p. 39, col. 2, et p. 40, col. 1.
- Marichal 1941, s.v. Chatas, p. 86, col. 1-2.
- Marichal 1941, s.v. Moussey, p. 295, col. 1.
- Marichal 1941, s.v. Petite-Raon (La), p. 319, col. 1.
- Marichal 1941, s.v. Puid (Le), p. 345, col. 2.
- Marichal 1941, s.v. Vermont (Le), p. 440, col. 2.
- Marichal 1941, s.v. Vieux-Moulin, p. 447, col. 1.
- Marichal 1941, s.v. Saulcy (Le), p. 399, col. 1.
- Marichal 1941, s.v. Mont (Le), p. 281, col. 2, et p. 283, col. 1.
- Marichal 1941, s.v. Celles-sur-Plaine, p. 71, col. 1.
- Marichal 1941, s.v. Allarmont, p. 4, col. 2.
- Marichal 1941, s.v. Luvigny, p. 255, col. 1-2.
- Marichal 1941, s.v. Raon-sur-Plaine, p. 354, col. 1-2.
- Marichal 1941, s.v. Vexaincourt, p. 442, col. 1.
- Marichal 1941, s.v. Saint-Stail, p. 395, col. 1-2.
- Marichal 1941, s.v. Grandrupt, p. 199, col. 1-2.
- Pierre de la Condamine, Salm en Vosges, Paris, Éditions du Palais Royal, , 169 p. (ISBN 2-7777-0119-9), p. 154 à 156.
- « La collection des estampes des princes de Salm est en ligne », sur galeries.limedia.fr (consulté le ).
- La Condamine 1974, p. 83.
- La Condamine 1974, p. 87.
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- BRIGNON Marc, « La fin du château de Salm », Revue Lorraine (56), 1984
- ERPELDING Danièle, Actes des princes lorrains, 1re série, Actes des comtes de Salm, université de Nancy II, UER de recherche régionale, 1979
- FISCHER Gérard et Marie-Thérèse, L'Ancien Ban de Plaine au fil du temps, 1979
- FISCHER Gérard et Marie-Thérèse, La Broque, ancienne terre de Salm, 1988
- GENY Pierre, Étude sur les paroisses du val d'Allarmont. Chapitre II, « L'abbaye de Senones et les comtes de Salm »
- [La Condamine 1974] Pierre de La Condamine (ill. de Françoise de La Perrière), Salm en Vosges : une principauté de conte de fées, Paris, Palais-Royal, hors coll., , 2e éd. (1re éd. 1965), 1 vol., 168-[12], ill. et cartes, 13,8 × 18,7 cm, br. (ISBN 2-7777-0119-9, EAN 9782777701199, OCLC 461455390, BNF 34561997, SUDOC 060526998, lire en ligne).
- LEYPOLD Denis, La Métallurgie du fer dans le massif vosgien, la vallée de la Bruche de l'Antiquité au XIXe siècle, Société savante d'Alsace, 1996
- LEYPOLD Denis, « Contribution à la connaissance du château de Salm, données historiques et architecturales », L'Essor, n° 139, 1988
- LEYPOLD Denis, « Nouvelles données historiques sur le château de Salm : le point sur sa construction », L'Essor, n° 151, 1991
- PUPIER Jean-Luc (et collaborateurs), « Senones à travers les âges », Bulletin des Amis de la Bibliothèque de Senones, n° 3, Senones, 1983
- SEILLIERE Frédéric, Document pour servir à l'histoire de la Principauté de Salm en Vosges et de la Ville de Senones, sa capitale, réédition par les Éditions Jean-Pierre Gyss, Strasbourg, 1982.
- Société philomatique vosgienne, Histoire des terres de Salm, SPV, Saint-Dié-des-Vosges, 1994.
- [Babin 1777] François Babin (éd.), Supplément aux édits et ordonnances de Lorraine, depuis l'année jusqu'en exclusivement, Nancy, F. Babin, , 1re éd., 1 vol., 157-[3] p., [2]−312-XXVII p., 83-[1]-VI-[1] p. et 29, in-4o (OCLC 1104851652, BNF 33752901, DOI 10.12763/L401-16, SUDOC 236528041, présentation en ligne, lire en ligne [PDF]) — comprend la convention signée à Paris, le (p. 79-84), enchâssée dans les lettres patentes données à Versailles, le , par lesquelles Louis XV décide de ratifier la convention (p. 78-84), elles-mêmes enchâssées dans les lettres patentes données à Versailles, le , par lesquelles Louis XV ordonne leur enregistrement par la cour souveraine de Nancy (p. 78-86).
- [Collin 1972] Hubert Collin, « Essai d'une carte du duché de Lorraine à la fin du XVIe siècle », Bulletin philologique et historique (jusqu'à ) du Comité des travaux historiques et scientifiques, , p. 156-170 (OCLC 491663819, SUDOC 085335835).
- [Douët-d'Arcq et al. 2004] Louis-Claude Douët-d'Arcq (réd.), Jean Guerout, Ghislain Brunel et Bruno Galland (vérif. et compl.), Inventaire des articles K 1300 à K 1377 (du titre IX : Histoire étrangère – Négociation, de la série K : Monuments historiques), Paris, Centre historique des archives nationales, , 2e éd. (1re éd. 1871), 1 vol., 176, 21 × 29,7 cm (lire en ligne [PDF]).
- [Fink et Franke 2007] (de) Gottfried Finck von Finckenstein et Christoph Franke (éd.), Genealogisches Handbuch der fürstlichen Häuser, t. XVIII, Limbourg-sur-la-Lahn, C. A. Starke, coll. « Genealogisches Handbuch des Adels / fürstliche Häuser » (no 141 / 18), , 1re éd., 1 vol., XXV-481, ill., 12 × 17 cm, rel. (ISBN 978-3-7980-0841-0, EAN 9783798008410, OCLC 718095464, BNF 42272059, présentation en ligne).
- [Kastener, Revel de Bretteville et Laronze 2007] Jean Kastener (réd.), Georges Revel de Bretteville et Claude-Sophie Laronze (vérif. et compl.), Archives du comté et de la principauté de Salm : répertoire numérique de la sous-série 3C, Épinal, Archives départementales des Vosges, , 2e éd. (1re éd. 1950), 1 vol., 50, 21 × 29,7 cm (OCLC 461150393, BNF 34017497, SUDOC 013153196, lire en ligne [PDF]).
- [Marichal 1941] Paul Marichal, Dictionnaire topographique du département des Vosges : comprenant les noms de lieu anciens et modernes, Paris, Impr. nat., coll. « Dictionnaire topographique de la France : comprenant les noms de lieux anciens et modernes » (no 88), , 1re éd., 1 vol., CXXVIII-553, in-4o (28 cm) (OCLC 489915792, BNF 34198749, SUDOC 009062491, lire en ligne).
Articles connexes
modifierLiens externes
modifier- Le site de Senones, capitale de la Principauté de Salm
- Le patrimoine de la Principauté de Salm
- Archives départementales des Vosges
- Le site de Pierre Ber consacré à l'histoire de cette région
- Office du tourisme du Pays des abbayes
- Pays de la Déodatie
- Les Veilleurs de Salm
- Le village de Salmchâteau (comté de Salm en Belgique)
- La Maison de Salm puis de Salm Salm (site personnel).