Prosper Chartier
Prosper Chartier, né le 28 août 1804 à Douai et mort le 2 mars 1864 à Douai[1], est un industriel de la verrerie, maire de Douai de 1847 à 1848 et sous-préfet.
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Biographie
modifierProsper Chartier est le fils de Marie Françoise Ledendart et de Pierre François Chartier[2], industriel verrier installé à Douai
— rue Saint-Michel en venant de la porte Morel — dans une verrerie fondée à la fin du XVIIIe siècle, la verrerie de Bacquehem, la première autorisée à Douai[N 1]. Le père possède une autre verrerie à Aniche[5],[6][réf. à confirmer].
En 1823, Prosper Chartier est admis premier[4] à l'École polytechnique[2] pour démissionner l’année suivante[7], n’achevant pas son cycle d’études. Puis, il s'associe à un autre industriel, un certain M. Dupouy, pour exploiter une verrerie à Dunkerque[4].
Il épouse Félicie, fille du général d'Empire Louis Joseph Lahure[4], dont le nom est inscrit sur le pilier sud de l'arc de triomphe de l'Étoile à Paris.
Une ordonnance royale du 25 mars 1842 autorise Prosper Chartier à établir dans sa propriété du quartier de Frais-Marais, à Douai, « deux fours de verrerie propres à la fabrication des verres et des bouteilles[8] ».
Il est président du Conseil de prud'hommes en 1846, conseiller municipal de Douai la même année, puis maire de Douai de 1847 à 1848[9].
Le 18 novembre 1848, Prosper Chartier démissionne de son poste de président de l'administration provisoire de Douai à la suite d’une mise en cause par le conseil municipal concernant une « somme de 10 000 francs avancée à l'industrie » qui doit rester à la charge de Prosper Chartier et de ses deux adjoints. Chartier rembourse le « montant intégral des sommes contestées » en même temps qu'il remet sa démission[10],[N 2].
Il est ensuite nommé sous-préfet[9].
Hommages
modifierÀ Douai, un arrêté municipal du 4 janvier 1985 attribue son nom à une rue située entre la rue Conflans-Sainte-Honorine et la rue de la Verrerie.
Notes et références
modifierNotes
modifier- Cette autorisation avait été accordée le 26 septembre 1786 par lettres-patentes au profit du marquis de Bacquehem[3],[4].
- Pour mémoire, il convient de noter que cette date du 18 novembre 1848, mentionnée comme étant la date de fin du mandant de maire de Douai pour Prosper Chartier n'est pas en cohérence avec la date de fin de mandat qui apparaît sur le fichier « Prosper Chartier.jpg » servant d’illustration dans la boîte d’information de la présente page où l'on lit : « avril 1848 ».
Références
modifier- Chronique douaisienne..., (lire en ligne). Site consulté le 31 mars 2015.
- Site de la bibliothèque de l'École polytechnique, onglet « Catalogues de la BCX –> Famille polytechnicienne », recherche « Chartier Prosper », résultat : « Chartier, Prosper (X 1823 ; 1804-????) » ; sa fiche ne fait pas mention de son rang d’entrée. Elle ne fait pas non plus mention de ses rangs de fin de première année ni de sortie, ce qui laisse supposer qu'il a quitté l'École au cours de sa première année de scolarité. Site consulté le 31 mars 2015.
- Hippolyte-Romain-Joseph Duthillœul, Douai ancien et nouveau, ou Historique des rues, des places de cette ville et de ses alentours,, Foucart (Douai), (lire en ligne), p. 183. Site consulté le 31 mars 2015.
- Bulletin / Union Faulconnier, société historique de Dunkerque, (lire en ligne), p. 461 Site consulté le 31 mars 2015.
- Bulletin des lois de la République française, Imprimerie nationale des lois (Paris), (lire en ligne), p. 200. Extrait : « N° 14,266. Ordonnance du roi qui autorise le sieur Chartier à établir dans la commune d'Aniches, département du Nord, une verrerie pour la fabrication du verre blanc, du verre à vitres et du verre à bouteilles. (Paris, 20 février 1823.) » Site consulté le 31 mars 2015.
- Étienne Jouy, Œuvres complètes d'Étienne Jouy. T12 / ,... avec des éclaircissements et des notes, vol. 12, (lire en ligne), p. 154. Site consulté le 31 mars 2015.
- Ambroise Fourcy, Histoire de l'École polytechnique, (lire en ligne), p. 466. Site consulté le 31 mars 2015.
- Pierre-Antoine-Samuel-Joseph Plouvain, Souvenirs à l'usage des habitants de Douai, ou Notes pour faire suite à l'ouvrage de M. Plouvain sur l'histoire de cette ville, depuis le 1er janvier 1822 jusqu'au 30 novembre 1842, impr. de D. Ceret-Carpentier (Douai), (lire en ligne), p. 192. Site consulté le 31 mars 2015.
- Archive Municipale de Douai, cote 225W47.
- Ch. Delescluze, La Révolution démocratique et sociale : liberté, égalité, fraternité : Fait divers, (lire en ligne). Site consulté le 31 mars 2015.