Quintus Fabius Maximus Eburnus

consul romain en 116 av. J.-C.

Quintus Fabius Maximus Eburnus est un homme politique de la République romaine, consul en 116 av. J.-C.

Quintus Fabius Maximus Eburnus
Fonctions
Consul
avec Caius Licinius Geta
Triumvir monetalis
Sénateur romain
Préteur
Censeur
Biographie
Naissance
Décès
Lieu inconnuVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
Q. Fabius Q.Serviliani.f.Q.n. Maximus EburnusVoir et modifier les données sur Wikidata
Époque
République romaine tardive (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Famille
Fabii Maximi (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Père
Mère
InconnueVoir et modifier les données sur Wikidata
Gens
Statut

Famille

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Il est membre des Fabii Maximi, branche de l'illustre gens patricienne des Fabii[1]. Il est le fils de Quintus Fabius Maximus Servilianus, consul en 142 av. J.-C., ce dernier ayant été adopté par Quintus Fabius Maximus, consul en 213 av. J.-C.[2] Son nom complet est Quintus Fabius Q.Serviliani f. Q.n. Maximus Eburnus[1].

Biographie

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Début de carrière

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Quintus Fabius occupe la questure en 132[3] Il sert sous les ordres de son beau-père Publius Rupilius en Sicile durant la première guerre servile, participant à la répression du mouvement dirigé par l'esclave syrien Eunus dont l'armée compte entre 60 et 200 000 hommes. Il tombe en disgrâce après la perte de Tauromenium[a 1],[4].

Il est nommé triumvir monétaire vers 126[5].

Il devient préteur en 119[6] et préside le tribunal devant lequel le jeune Lucius Licinius Crassus met Caius Papirius Carbo en accusation pour crime de lèse-majesté (maiestas ou repetundae)[a 2],[6]. Les sénateurs conservateurs qui reprochent à Carbo son ancienne amitié avec les Gracques soutiennent l'action de Crassus. Accusé de péculat et désespérant de se justifier, Carbo se donne la mort ou part en exil[a 3] cette même année[6],[a 4].

Consulat (116)

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En 116, il est élu consul avec Caius Licinius Geta[1]. Il bat Marcus Aemilius Scaurus lors des élections[6].

Il devient peut-être proconsul de Macédoine en 115[5].

En 113, il peut avoir été le « Quintus Fabius » qui est chef d'une ambassade envoyée en Crète pour aider à mettre fin à certains conflits internes entre les différentes villes de l'île[7].

Censure (108)

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Il est peut-être nommé censeur en 108[5] avec Caius Licinius Geta pour collègue[8], mais il peut y avoir confusion avec son cousin Quintus Fabius Maximus Allobrogicus, un peu plus âgé[9]. Les censeurs confirment Marcus Aemilius Scaurus dans sa fonction de princeps senatus. Quintus Fabius fait exécuter son fils pour immoralité[10] puis se retire de la vie politique[a 5].

« Quintus Fabius Maximus Servilianus qui couronna par l'austère fonction de censeur l'exercice de charges glorieusement remplies, châtia son fils suspect de mœurs impures et, après l'avoir puni, il se punit lui-même en se dérobant par une retraite volontaire aux regards de ses concitoyens. »

— Valère Maxime, Factorum dictorumque memorabilium, VI, 1, 5-6

Sa décision de faire exécuter son propre fils, coupable de pédérastie, lui vaut le mépris de la classe politique romaine. Il est poursuivi par Cnaeus Pompeius Strabo pour avoir outrepassé son pouvoir de pater familias (patria potestas). Reconnu coupable, Eburnus est condamné à l'exil à Nuceria[11],[12].

Notes et références

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  • Sources modernes :
  1. a b et c Broughton 1951, p. 530.
  2. Broughton 1951, p. 474.
  3. Broughton 1951, p. 500.
  4. Broughton 1951, p. 498.
  5. a b et c Hamilton 1969, p. 197.
  6. a b c et d Broughton 1951, p. 526.
  7. Broughton 1951, p. 536-538.
  8. Broughton 1951, p. 548.
  9. Broughton 1951, p. 550.
  10. Broughton 1951, p. 549.
  11. Kelly 2006, p. 172-173.
  12. Hinard 2000, p. 592.
  • Sources antiques :
  1. Valère Maxime, Factorum dictorumque memorabilium, II, 7, 3
  2. Cicéron, Brutus, 43, 159
  3. Valère Maxime, Factorum dictorumque memorabilium, III, 7, 6
  4. Tite-Live, Periochae, 59
  5. Valère Maxime, Factorum dictorumque memorabilium, VI, 1, 5-6

Bibliographie

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  • François Hinard (dir.), Histoire romaine : Des origines à Auguste, Fayard, , 1075 p. (ISBN 978-2-213-03194-1)
  • (en) T. Robert S. Broughton (The American Philological Association), The Magistrates of the Roman Republic : Volume I, 509 B.C. - 100 B.C., New York, Press of Case Western Reserve University (Leveland, Ohio), coll. « Philological Monographs, number XV, volume I », , 578 p.
  • (en) Charles D. Hamilton, « The Tresviri Monetales and the Republican Cursus Honorum », Transactions and Proceedings of the American Philological Association, The Johns Hopkins University Press, vol. 100,‎ , p. 181-199
  • (en) Gordon P. Kelly, A History of Exile in the Roman Republic, Cambridge University Press,
  NODES
Association 2
INTERN 1
Note 2