Rémelfing

commune française du département de la Moselle

Rémelfing [ʁemɛlfɛ̃] est une commune française située dans le département de la Moselle et le bassin de vie de la Moselle-Est, en région Grand Est.

Rémelfing
Rémelfing
Château de Rémelfing (mairie de Rémelfing)
Blason de Rémelfing
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Moselle
Arrondissement Sarreguemines
Intercommunalité Communauté d'agglomération Sarreguemines Confluences
Maire
Mandat
Hubert Bouring
2020-2026
Code postal 57200
Code commune 57568
Démographie
Gentilé Rémelfingeois
Population
municipale
1 338 hab. (2021 en évolution de −4,5 % par rapport à 2015)
Densité 511 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 05′ 31″ nord, 7° 05′ 34″ est
Altitude Min. 195 m
Max. 263 m
Superficie 2,62 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Sarreguemines (partie française)
(banlieue)
Aire d'attraction Sarreguemines (partie française)
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Sarreguemines
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Rémelfing
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Rémelfing
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Rémelfing
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Rémelfing
Liens
Site web http://www.remelfing.fr/

Géographie

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Communes limitrophes

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Communes limitrophes de Rémelfing
Sarreguemines
  Sarreinsming
Neufgrange Zetting

Hydrographie

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La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la Sarre, le canal des houillères de la Sarre, le ruisseau de le Buchholz et le ruisseau le Steinbach[Carte 1].

La Sarre, d'une longueur totale de 129,2 km, est un affluent de la Moselle et donc un sous-affluent du Rhin, qui coule en Lorraine, en Alsace bossue et dans les Länder allemands de la Sarre (Saarland) et de Rhénanie-Palatinat (Rheinland-Pfalz)[1].

Le Canal des houillères de la Sarre, d'une longueur totale de 65,1 km, prend sa source dans la commune de Grosbliederstroff et se jette dans la Sarre à Sarreguemines, après avoir traversé 24 communes[2].

La qualité des eaux des principaux cours d’eau de la commune, notamment de la Sarre et du canal des Houilleres de la Sarre, peut être consultée sur un site spécial géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Vosges, caractérisée par une pluviométrie très élevée (1 500 à 2 000 mm/an) en toutes saisons et un hiver rude (moins de °C)[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 872 mm, avec 12,1 jours de précipitations en janvier et 9,2 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Kappelkinger_sapc », sur la commune de Kappelkinger à 19 km à vol d'oiseau[5], est de 10,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 772,6 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 38,8 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −19,6 °C, atteinte le [Note 1],[6],[7].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[8]. Ils sont consultables sur un site spécial publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Urbanisme

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Typologie

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Au , Rémelfing est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle appartient à l'unité urbaine de Sarreguemines (partie française)[Note 2], une agglomération internationale regroupant sept communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 3],[11],[12]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Sarreguemines (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[12]. Cette aire, qui regroupe 48 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[13],[14].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (49 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (47,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (49 %), forêts (22,4 %), prairies (15,1 %), zones agricoles hétérogènes (11,6 %), terres arables (1,9 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

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  • D'un nom de personne germanique Romolf suivi du suffixe -ingen/-ing.
  • Rumelfingen (1398), Rumelfangen (1430), Romelfing (1482), Rumelfingen (1594), Rymelfanges (1625), Saar-Riemelfing (1693), Rimelfingen et Remelfingen (1756), Remelfing (1793), Remelfingen (1871-1918).
  • En francique lorrain : Rimelfinge[16].
  • Sobriquet des habitants : Rimelfinger Knippelspalter (les fendeurs de bûche de Rémelfing)[17].

Histoire

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  • Village et fief mouvant de la châtellenie de Sarreguemines, aurait été fondé vers 800. Vers le milieu du XVIIIe siècle, il appartenait en totalité à la famille de Hausen au sein du duché de Lorraine.
  • Steinbach était un écart de Rémelfing, démoli en 1891 afin d’y construire une voie de triage.
  • En 1891, l'industriel Edouard Jaunez devint propriétaire du château pour la somme de 41000 marks et le transforma en château moderne[18].
  • Le château fut acquis en 1912 par l'administration des chemins de fer d'Alsace et de Lorraine qui le fit démolir pour agrandir la voie de triage.
  • Le village fut évacué en 1939 à Cellefrouin et Valence en Charente.
  • Le village a été bombardé les 1er, et . Il a été définitivement libéré par les troupes américaines le .
  • Le , le conseil municipal décida d'acquérir le château pour la somme de 350 000 francs dans le but de conserver ce patrimoine et de le rénover pour y aménager les services municipaux. La mairie y fut transférée en [19].

Politique et administration

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Liste des maires successifs[20]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
Décembre 1857 Mai 1869 Paul Bardon   Propriétaire d'une fabrique d'allumette.
Les données manquantes sont à compléter.
Janvier 1900 Janvier 1905 Paul Ziegler    
1905 Novembre 1906 Adam Schmitt    
Novembre 1906 Septembre 1914 Louis Adamy    
Septembre 1914 Novembre 1918 Henri Linder    
Novembre 1918 Décembre 1919 Louis Adamy    
Décembre 1919   Jean Schaub    
Janvier 1945 Avril 1945 Jean-Pierre Brucker    
Avril 1945 Octobre 1945 Jean Schaub    
Octobre 1945 Mars 1959 Francis Ziegler    
Mars 1959 Octobre 1968 Julien Bonicho    
Octobre 1968 Mars 1989 Armand Jacobs    
Mars 1989 Mars 1995 Rémy Nussbaum    
Mars 1995 Juillet 2005 Roger Schmitt    
Juillet 2005 Mars 2008 Gérard Eidesheim    
Mars 2008 En cours Hubert Bouring    

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[22].

En 2021, la commune comptait 1 338 habitants[Note 5], en évolution de −4,5 % par rapport à 2015 (Moselle : +0,52 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1836 1841 1861 1866 1871 1875
210222266372345485630502649
1880 1885 1890 1895 1900 1905 1910 1921 1926
6237417649011 0041 0721 1109531 052
1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982 1990
9599369781 1511 2311 2341 3411 2621 310
1999 2006 2011 2016 2021 - - - -
1 4851 4581 4231 4061 338----
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee à partir de 2006[24]. |recens-prem=2006 |n.)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie

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Culture locale et patrimoine

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Église Saint-Pierre

Lieux et monuments

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  • Château édifié en 1700 pour la famille de Gallonié, détruit en 1892 par l'industriel Edouard Jaunez qui fit reconstruire un nouveau château dans le style de la vallée de la Loire. L'administration des chemins de fer d'Alsace-Lorraine acquit le château pour agrandir la gare de triage et le démolit presque entièrement.
  • Château du XVIIIe siècle construit à l'entrée du village, bel édifice avec une chapelle disparue au XIXe siècle.
  • Église Saint-Pierre datant de 1853.

Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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  Blason
Ecartelé aux 1 et 4 de gueules à deux clefs d'or en pal adossées d'or, accostées de deux croix de Lorraine d'argent, aux 2 et 3 d'azur à l'ancre d'argent, accostée de deux étoiles du même.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  3. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Sarreguemines (partie française) comprend une ville-centre et six communes de banlieue.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Rémelfing » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022).
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ) - Pour recentrer la carte sur les cours d'eau de la commune, entrer son nom ou son code postal dans la fenêtre "Rechercher".
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. Sandre, « la Sarre »
  2. Sandre, « le canal des houillères de la Sarre »
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. « Orthodromie entre Rémelfing et Kappelkinger », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Kappelkinger_sapc », sur la commune de Kappelkinger - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Station Météo-France « Kappelkinger_sapc », sur la commune de Kappelkinger - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  10. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  11. « Unité urbaine 2020 de Sarreguemines (partie française) », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  12. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Rémelfing ».
  13. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Sarreguemines (partie française) », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  16. Geoplatt
  17. entre Sarre & Blies, le journal de la Communauté d’Agglomération Sarreguemines Confluences, n° 21, décembre 2009
  18. « Rémelfing et son château ouvrent la vallée de la Sarre », Républicain Lorrain,‎
  19. Source : http://www.remelfing.fr/historique
  20. FranceGenWeb sous licence CC BY NC SA 3.0, « Les maires de Rémelfing », sur www.francegenweb.org (consulté le )
  21. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  22. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  23. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  24. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
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