Raphaël Collin
Raphaël Collin, né le à Paris 2e et mort le à Brionne[1], est un peintre et illustrateur français.
Naissance | |
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Nom de naissance |
Louis Joseph Raphaël Collin |
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Père |
Nicolas-Pierre Collin (1820-1900) |
Mère |
Catherine De Mouzon (1820-1907) |
Fratrie |
Blanche Collin (1954-1917) |
A travaillé pour | |
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Membre de | |
Mouvements |
Symbolisme, académisme, impressionnisme, peinture sur le motif, naturalisme, Nu académique (d) |
Maîtres | |
Élève | |
Genre artistique | |
Influencé par | |
Distinction | Chevalier de la Légion d’Honneur. Officier de la Légion d’Honneur. Membre du jury et hors concours au Salon de la Société des artistes français et à l’Exposition universelle. Membre du Conseil Supérieur des Beaux-Arts. Membre de l’Institut. Chef d’atelier à l’École des Beaux-Arts. Directeur de l’Enseignement du dessin. Président des artistes de la Seine. Officier de l’Ordre du Soleil Levant du Japon. |
Proche du symbolisme et du naturalisme, son style est qualifié d’« académisme pleinairiste[2]. »
Biographie
modifierLouis-Joseph-Raphaël est le fils de Nicolas-Pierre Collin (1820-1900), conservateur d'une des bibliothèques municipales de Paris[2], et peintre amateur qui expose au Salon de 1865 à 1870, et de Catherine de Mouzon (1820-1907). Raphaël a également une sœur cadette, Anne-Marie-Blanche, plus couramment Blanche Collin, qui naît quatre ans plus tard[3].
Il commence ses études au lycée Saint-Louis à Paris, pour y suivre notamment des cours de grec et de latin, mais pour des raisons qui sont encore inconnues, il retourne dans la région natale de ses parents, en Lorraine, pour intégrer le collège de Verdun. Au cours de sa scolarité, il fait notamment la connaissance de Jules Bastien-Lepage[4], avec qui il se lie d'amitié[5] ; les deux amis sont inscrits dans la classe de dessin du professeur Fouquet. Les cours de dessin lui permettent, en 1868[6], d'intégrer l'atelier de William Bouguereau. Il est par la suite reçu à l'École des beaux-arts de Paris et intègre l'atelier d'Alexandre Cabanel[7], il y fait la rencontre de nombreux artistes qui connaîtront la célébrité, comme Fernand Cormon, Carolus-Duran, Aimé Morot, Henri Gervex et Benjamin-Constant ; il retrouve également son ami, Bastien-Lepage[8].
Raphaël Collin est un élève exemplaire. Son assiduité et la qualité de ses travaux lui permettent de candidater pour le "concours de médaille", qui consiste à réaliser des études d'après modèles vivants. Le "concours de médaille" est un passage obligé pour toute personne qui souhaite concourir au Prix de Rome. Entre 1869 et 1871, Collin participe à ce concours à trois reprises, il obtient une troisième médaille en 1869, une deuxième médaille en 1870 et une seconde deuxième médaille en 1871[8]. Malgré ses trois tentatives, cela reste insuffisant pour concourir au Prix de Rome.
Mais ce dernier échec n’entrave aucunement ses ambitions et sa carrière de peintre : il reçoit, la même année (en 1871), une prestigieuse commande d'une copie de la Sainte-Famille de Bonifazio, pour la somme de 800 francs, qui est envoyée à l'église de Saint-Vincent de Tyrosse[9].
Peintre de genre, de nu, de portrait, de composition décorative, Collin réalise des illustrations. Il expose à partir de 1873 au Salon, où on lui décerne plusieurs prix. En 1880, il achète une propriété à Fontenay-aux-Roses, ruelle des Marinières, dans le jardin de laquelle il fait poser ses modèles. Puis il s'installe rue des Châtaigniers (d), à hauteur de l'immeuble de « La Résidence du peintre », y cultivant orchidées, lys, pivoines et de nombreuses plantes d'origine japonaise.
De 1872 à 1889, il collabore avec Théodore Deck à la réalisation de faïences décoratives. Il est également grand collectionneur de terres cuites antiques, de grès et poteries du Japon. La constitution de cette collection de céramiques en provenance d'Extrême-Orient (Chine, Corée et Japon) commence très certainement depuis sa rencontre avec le marchand d'art Hayashi Tadamasa en 1884[10]. L'historien Atsushi Miura note qu'il n'est pas impossible que l'artiste découvre les œuvres et céramiques japonaises avant cette date, notamment au sein de l'atelier de Théodore Deck, puis au cours de l'Exposition Universelle de 1878, au sein de la section japonaise[11].
Parmi ses peintures décoratives, on remarque le plafond pour le petit foyer du théâtre de l'Odéon[a], et un plafond en rotonde pour l'Opéra-Comique à Paris.
Il est élu membre de l'Académie des beaux-arts en 1909, à la section peinture, au fauteuil d'Ernest Hébert[12]. En 1911, il est nommé professeur chef d'atelier à l'École des beaux-arts de Paris en remplacement de Luc-Olivier Merson, y comptant Florimond Météreau et Germain Raingo-Pelouse parmi ses élèves les plus connus.[réf. souhaitée].
Raphaël Collin meurt le à Brionne. Ses obsèques furent célébrées le à Paris et il est inhumé dans le cimetière de Fontenay-aux-Roses avec ses parents et sa sœur Blanche. Sa tombe est ornée d'une statue.
Blanche Collin meurt l'année suivante, en 1917. Avant son décès, elle désigne Maurice-Sébastien Laurent, ancien élève de son frère Raphaël, comme le légataire universel[13] de la famille Collin.
Sa collection de céramiques japonaises pour la cérémonie du thé a été acquise en 1917 par le musée des Beaux-Arts de Lyon.
Œuvres
modifierŒuvres dans les collections publiques
modifier- France
- Alençon, musée des beaux-arts et de la dentelle :
- Daphnis et Chloé, 1877, huile sur toile, 205 × 125 cm.
- Arras, musée des beaux-arts :
- Belfort, musée d'art et d'histoire :
- La Musique, Salon de 1880, huile sur toile et fond d'or, 253 × 172 cm, Musée d'art et d'histoire de Belfort, France. Panneau décoratif destiné initialement au foyer du théâtre municipal de Belfort.
- La Danse, Salon de 1881, huile sur toile et fond d'or, 253 × 172 cm, Musée d'art et d'histoire de Belfort, France. Panneau décoratif destiné initialement au foyer du théâtre municipal de Belfort.
- Brest, musée des beaux-arts :
- Portrait de madame Dreyfus, 1891, huile sur toile, 188 × 132 cm[b].
- Fontenay-aux-Roses, Mairie, Salle du conseil :
- Panneau décoratif, vers 1912, œuvre détruite en 1979.
- Paris :
- Fonds municipal d'art contemporain de la Ville de Paris :
- Hôtel de ville, Salon des Lettres :
- La Poésie, 1890-1893, panneau décoratif.
- Musée d'Orsay :
- Musée Rodin :
- Intimité (femme nue dans un intérieur), 1897.
- Le Printemps (ou esquisse pour l'Idylle de 1903), huile sur toile, crayon, 46 × 75 cm.
- Opéra-Comique :
- Les Harmonies de la nature inspirent le compositeur, 1898-1900, plafond.
- Sorbonne : Fin d'Été, 1886-1888, panneau décoratif pour la salle à manger de l'appartement du recteur.
- Théâtre de l'Odéon :
- La Renommée, 1892-1894, plafond pour un petit foyer.
- Rouen, musée des beaux-arts :
- Sèvres, musée national de la céramique :
- Toulon, musée d'art :
- Japon
- Chiba, musée préfectoral :
- Fukuoka, musée de la ville :
- Au bord de la mer, 1892
- Jeune Fille, 1894.
- Matsue, musée d'art de la préfecture de Shimane :
- Portrait de la jeune Élise G***, 1885, huile sur toile, 130 × 90,5 cm, S.D.b.d. : R COLLIN 1885. Œuvre exposée au Salon de 1885 puis présentée à l'Exposition universelle de 1889, à Paris, nº 332.
- Tokyo, université des beaux-arts et de la musique :
- Idylle, 1882
- Autoportrait, 1882.
- Suède
- Göteborg, musée des beaux-arts :
- L'Été, 1884, huile sur toile, 312 × 413 cm.
Faïences
modifier- Buste de jeune femme (plat décoratif, décor de Raphaël Collin et faïence de Théodore Deck), circa 1878, fond d'or, peinture à huile, faïence, Diam.: 60 cm, Musée national de la céramique de Sèvres, France, nº inv. MNC 7453. Présentation à l'Exposition universelle de 1878, Paris.
- Plat décoratif (faïence de Théodore Deck, portrait de Raphaël Collin), entre 1872 et 1889, diam.: 29,6 cm, faïence, Rijksmuseum, Amsterdam, Pays-Bas.
Illustrations
modifier- Longus, Daphnis et Chloé, gravé par Champollion, Paris, H. Launette et G. Boudet, 1890.
- Pierre Louÿs, Chansons de Bilitis, Paris, Ferroud, 1906.
- Pierre Louÿs, Aphrodite, gravé par Ernest Florian, Paris, Ferroud, 1909 (lire en ligne sur Gallica).
Remarque : L'année d'exposition au Salon ne signifie pas nécessairement qu'il s'agit également de son année de création.
Ex : L'œuvre Jeune fille, exposée au Salon de 1895 (nº 459) porte la signature et la date : "R. COLLIN. 1894"[14].
- 1873 : Sommeil (seconde médaille)
- 1874 : Vénitienne
- 1874 : Jeune fille de Bâle (XVIe siècle)
- 1875 : Idylle
- 1877 : Daphnis et Chloé.
- 1877 : Portrait de Mlle S…
- 1878 : Portrait de M. C… (Portrait de son père Monsieur Nicolas-Pierre Collin)
- 1878 : Portrait de M. G…
- 1879 : Portrait de M. S. H… (Portrait de Monsieur Simon Hayem)
- 1879 : Portrait de Mme M… (Portrait de Mme Jean-Georges Müntz)
- 1880 : La Musique (panneau décoratif pour le foyer du théâtre de Belfort)
- 1880 : Portrait de Mlle… (Portrait de Mademoiselle Blanche Collin, sa soeur)
- 1881 : La Danse (panneau décoratif pour le foyer du théâtre de Belfort)
- 1881 : Portrait de M. G…
- 1882 : Idylle
- 1882 : Portrait de Mademoiselle Salla, de l'Académie Nationale de musique
- 1883 : Portrait de Mlle B…
- 1883 : Portrait de mon ami B…
- 1884 : L'Été.
- 1884 : Portrait de M. Ch. Hérisson, Ministre du commerce
- 1885 : Portrait de la jeune Elise G…
- 1886 : Floréal
- 1886 : Portraits de Georges et Suzanne
- 1887 : Chrysanthèmes
- 1887 : Portrait de Mme P…
- 1888 : Fin d'été (panneau décoratif pour la salle à manger du recteur de la Sorbonne)
- 1889 : Jeunesse
- 1889 : Le Matin
- 1890 : Adolescence
- 1890 : Portrait de Mademoiselle R… (Portrait de Mademoiselle Rossolin)
- 1891 : Décor de plafond destiné au foyer du théâtre de l'Odéon
- 1891 : Portrait de Madame J. D… (Portrait de Madame Dreyfus)
- 1892 : Au bord de la mer
- 1892 : Portrait de Madame…
- 1893 : Printemps
- 1893 : La Poésie (Panneau décoratif)
- 1893 : Sommeil
- 1894 : Éveil
- 1894 : Primerose
- 1895 : A la croisée
- 1895 : Jeune fille
- 1895 : Plafond
- 1896 : Anémone des bois
- 1896 : Coin de Jardin
- 1896 : Idylle
- 1897 : Biblis
- 1897 : Intimité
- 1898 : En été
- 1898 : Les harmonies de la nature inspirent le compositeur
- 1899 : À la campagne
- 1902 : Féline
- 1902 : Solitude
- 1903 : Contemplation
- 1903 : Quiétude
- 1904 : Portrait de Maurice G…
- 1904 : Silence
- 1905 : Évocation païenne
- 1907 : Le Bain (illustr. pour Les Chansons de Bilitis)
- 1907 : Les Noces (illustr. pour Les Chansons de Bilitis)
- 1907 : Portrait de M. Pierre Meyer
- 1908 : Fragment du plafond destiné à la salle des Fêtes de la préfecture de la Haute-Vienne
- 1908 : La danseuse aux crotales (illustr. pour Les Chansons de Bilitis)
- 1908 : Volupté (illustr. pour Les Chansons de Bilitis)
- 1913 : Nonchalance
Expositions
modifier- Exposition universelle de 1878 à Paris : faïences pour Théodore Deck.
- Exposition universelle de 1879 à Sydney, première médaille.
- Exposition universelle de 1889 à Paris, grand prix.
Galerie
modifier-
Sommeil, Salon de 1873, huile sur toile, 119,50 × 202,50 cm, Musée des Beaux-arts de Rouen, France, nº inv. D 874.12.
-
Plat décoratif avec le portrait d'une dame (faïence de Théodore Deck, portrait de Raphaël Collin), entre 1872 et 1889, diam.: 29,6 cm, faïence, Rijksmuseum, Amsterdam, Pays-Bas.
-
La Musique, 1880, 253 × 172 cm, huile sur toile et fond d'or, musée des Beaux-Arts de Belfort. Photo : Thomas Bresson.
-
La Danse, Salon de 1881, huile sur toile, 253 × 172 cm; Musée d'art et d'histoire, Belfort, France. Photo : Thomas Bresson
-
L'Été, Salon de 1884, huile sur toile, 312 × 413 cm, Göteborg Konstmuseum, Göteborg, Suède.
-
Floréal, 1886, Huile sur toile, Dim. : H. 1,10 m ; L. 1,85 m. H : 1,35 m ; L : 2,15 m (avec cadre), S.b.g. : R. COLLIN 1886, musée des Beaux-Arts d'Arras[d].
-
Portrait de Madame Blondeau, Salon de 1892, huile sur toile, 205 × 107 cm, Fond Municipal d'Art Contemporain, Paris, France[e].
-
Adolescence, Salon de 1890, huile sur toile, 81,4 × 60 cm, Musée des Beaux-arts de Reims, France[f].
-
Portrait de Madame Dreyfus, 1891, 188 × 130 cm, huile sur toile, Musée des Beaux-Arts de Brest.
-
La Poésie, Salon de 1893, huile sur toile, panneau décoratif pour le Salon des Lettres à l'Hôtel de Ville de Paris, France[g]
-
Esquisse de La Poésie, avant 1893, huile sur toile, 54,3 × 25,7 cm, S.b.g. : "R. Collin", Petit Palais, musée des Beaux-arts de la Ville de Paris[h].
-
Illustration pour Daphnis et Chloé (1890).
-
La Chanson Légère, Paris, Opéra comique.
Distinctions
modifier- Chevalier de l'ordre de Saint-Michel (royaume de Bavière).
- Chevalier de la Légion d’Honneur en 1884.
- Officier de la Légion d’Honneur en 1899.
- Membre du jury et hors concours au Salon de la Société des artistes français et à l’Exposition universelle de 1900
- Membre du Conseil Supérieur des Beaux-Arts en 1904
- Membre de l’Institut en 1909
- Chef d’atelier à l’École des Beaux-Arts en 1911.
- Directeur de l’Enseignement du dessin
- Président des artistes de la Seine
- Officier de l’Ordre du Soleil Levant du Japon.
Pour consulter l'ensemble des documents relatifs à ses décorations, nous invitons les lecteurs à consulter la base de données Léonore des Archives Nationales : Archives Nationales. LH//569/97. Notice nº L0569097[15]
Élèves
modifier- Georges Binet (1865-1949)
- Raphaël-Albert Broyelle (1882-1952)
- Caroline Callahan (1866-1959)
- Pierre-Henri Ducos de La Haille (1889-1972), prix de Rome en peinture de 1922.
- Marguerite Delorme (1876-1946), en 1890-1895 à l'Académie Vitti.
- Florence Esté (1859-1926).
- Georges Gasté (1869-1910).
- Charles-Boris de Jankowski.
- Keiichirô Kume (1866-1934).
- Seiki Kuroda (1866-1924).
- Maurice Sébastien Laurent (1887-1973).
- Georges Le Meilleur (1861-1945).
- René Longa (1878-1950).
- Maurice Guy-Loë (1898-1991).
- Gabriel Moiselet (1885-1961), entre 1906 et 1914[16].
- Okada Saburōsuke (1869-1939).
- Victorine Rehm.
- Marie Rehm, en 1923.
- Ella-E. Richards, en 1900.
- Léon Sabatier (1891-1965)
- Urbana Marguerite Samaran (1852-1934)
- Maurice Tastemain (1878-1944).
- Joan Brull Vinyoles (1863–1912).
- Wada Eisaku (en) (1874-1959).
Notes et références
modifierNotes
modifier- Recouvert d'un panneau peint en noir en 1967 lors de la création de la salle du Petit-Odéon, remis à jour et restauré en 2005.
- Renaissance du Musée de Brest, acquisitions récentes : [exposition], Musée du Louvre, Aile de Flore, Département des Peintures, 25 octobre 1974-27 janvier 1975, Paris, , 80 p.
- Salons musée Orsay
- « Floréal - Raphaël Collin | Musée d'Orsay » (consulté le )
- Nº inv. CMP3131. Photo : Julien Vidal.
- Nº inv. 907.19.63« Adolescence, COLLIN », sur Portail officiel des Musées de Reims (consulté le ).
- Note : La photo est tronquée, et le nom donné par son auteur sur Wikimedia Commons n'est pas le bon.
- « Esquisse pour le salon des Lettres de l'Hôtel de Ville de Paris : La Poésie | Paris Musées », sur www.parismuseescollections.paris.fr (consulté le ).
Références
modifier- « Recherche - Base de données Léonore » (consulté le )
- (fr + ja) Atsushi Miura (Commissaire général pour le Japon / Professeur à l'université de Tokyo) (trad. du japonais par Christophe Marquet), « Raphaël Collin : le peintre de Daphnis et Chloé, amoureux du Japon », dans Atsushi MIURA, Raphaël Collin, ラファエル・コラン展, Fukuoka, Nishi Nihon Shinbunsha, , 301 p., Catalogue d'exposition, p. 225
- (fr + ja) Atsushi MIURA, « Chronologie », dans Raphaël Collin, ラファエル・コラン展, Fukuoka, Nishi Nihon Shinbunsha, , 301 p., p. 281
- (en) « Raphaël Collin », extrait de la notice dans le dictionnaire Bénézit , sur Oxford Art Online, (ISBN 9780199773787)
- Henri Amic (1853-1929), Jules Bastien-Lepage, Lettres et souvenirs., vol. 1, Paris, , 38 p. (lire en ligne ), p. 13
- Angelo Mariani (1838-1914), Octave Uzanne (1851-1931), Oscar Roty (1846-1911), Maurice Bouchor (1855-1929), Armand Silvestre (1837-1901) et Jules Claretie (1840-1913), Figures contemporaines, tirées de l'album Mariani.... Soixante-dix-huit biographies, notices, autographes et portraits, vol. 14, t. 4, Paris, Flammarion, Fouly, Richard, 1894-1925 (lire en ligne sur Gallica), p. 56
- Marie-Madeleine Valet, « Raphaël Collin », Revue illustrée, Paris, Ludovic Baschet, no 24, , p. 766 (lire en ligne sur Gallica , consulté le )
- Archives Nationales. AJ/52/255. Dossier de individuels des élèves (1872-1890)
- Archives Nationales. F/21/205. Dossier nº 24.
- (en) Illustrated Catalogue of the Important Collection of Painting, Watercolors, Pastels, Drawings and Prints, collected by Tadamasa Hayashi, New York, 1913, p. 13.
- Atsushi Miura, « Raphaël Collin et le Japon », Histoire de l'art, no 50, 2002. regards extérieurs. Études d'historiens étrangers sur l'art en france, p. 85-94 (lire en ligne).
- Statut et index biographique. Académie des Beaux-Arts, Paris, Palais de l'Institut, 1991, p. 28.
- (fr + ja) Atsushi MIURA (1957-...) (dir.) et Bruno FOURCART (1938-2018), « Raphaël Collin : le peintre de Daphnis et Chloé, amoureux du Japon », dans MIURA, Atsushi (préf. Bruno FOUCART), Raphaël Collin. ラファエル・コラン展, vol. 1 vol., Musée des Beaux-Arts de Fukuoka, Fukuoka : Nishi Nihon Shinbunsha, , 1999e éd., 301 p., p. 223-232
- (fr + ja) Atsushi MIURA et Rika MITANI, Raphaël Collin, ラファエル・コラン展 (Catalogue d'exposition), Fukuoka, Nishi Nihon Shinbunsha, , 301 p., p. 99
- Archives Nationales. Grande Chancellerie de la Légion d'Honneur., « COLLIN. Louis-Joseph-Raphaël. » , sur Base de données Léonore. Archives Nationales : Salle des inventaires virtuelle. (consulté le )
- Archives nationales, AJ. 52 - 314.
Bibliographie
modifier- Dictionnaire Bénézit.
- David Descatoires, Rika Mitani, « Raphaël Collin, ce Fontenaisien méconnu », Le Temps Libre, [date ?], p. 27.
- Marcus Osterwalder (dir.), Dictionnaire des illustrateurs, 1890-1945, Éditions Ides et Calendes, 1992, p. 263.
- Rika Mitani, Raphaël Collin (1850-1916), à partir des années 1880 - Fontenay-aux-Roses, collection d'art extrême-oriental et ses œuvres, Mémoire universitaire, Université Paris-Sorbonne IV, sous la direction de Bruno Foucart, 2006.
- Atsushi Miura, Atsushi (dir.), et alii, Raphaël Collin, ラファエル・コラン展, (cat. exp. itinérante, du 10.09 au 24.10.1999, Musée départemental des Beaux-arts de Shizuoka, du 30.10 au 28.11.1999, Musée des Beaux-arts de Fukuoka, du 04.12.1999 au 16.01.2000, Musée départemental des Beaux-arts de Shimane, du 09.02 au 05.03.2000, Musée Chiba-Sogô, du 08.04 au 07.05.2000 Musée départemental des Beaux-Arts d'Ehime et du 27.05 au 02.07.2000 au Tokyo Station Gallery), Fukuoka, Nishi Nihon Shinbunsha, 1999.
- Eugène Montrosier (d), « Raphaël Collin », dans Les Artistes modernes, t. 2e, Paris, Paris, Launette, , 322 p., 4 vol. : illustr., pl. ; 29 cm (OCLC 79194432, lire en ligne), p. 241-8.
- Apollo Mlochowski de Belina, « Raphaël Collin », dans Nos peintres dessinés par eux-mêmes, Paris, E. Bernard et Cie, , 512 p., illustr. (portr.) 23 cm (OCLC 2663718, lire en ligne), p. 93-96.
- Joseph Uzanne (dir. Angelo Mariani), « Raphaël Collin », Figures contemporaines tirées de l'Album Mariani, Paris, Henri Floury, vol. IV, .
- Marie-Madeleine Valet, « Raphaël Collin », Revue illustrée, 20 décembre 1906, nº 24, p. 761-773.
Archives
modifier- Archives nationale : 34 lettres lettres autographes.
- Bibliothèque du musée du Louvre : 5 lettres autographes.
- Cabinet des manuscrits de la Bibliothèque nationale de France : 3 lettres autographes.
- Institut néerlandais de Paris : 2 lettres autographes.
Iconographie
modifier- Anonyme, Collin dans son atelier, 1890, photographie, Paris, musée d'Orsay.
- Henri Brauer, Collin, 1899, gravure, Album Mariani.
- Pierre Petit, Raphaël Collin, photographie, Collection Félix Potin.
Liens externes
modifier
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Ressource relative à la vie publique :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- (en) Art at the new Gallery London 1897, quatre illustrations sur archive.org.