René Maizeroy

romancier, nouvelliste et journaliste français, pseudonyme du baron René-Jean Toussaint

René Maizeroy (pseudonyme du baron René-Jean Toussaint), né à Metz le et mort en , est un romancier français[1]. Il a utilisé aussi les pseudonymes Coq-Hardi, Mora, Frascata[2]

René Maizeroy
Mazeroy par Manet (1882).
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 62 ans)
Sépulture
Cimetière du Père-Lachaise, Grave of Toussaint (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
René-Jean ToussaintVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonymes
René Maizeroy, René-Jean ToussaintVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Père
Frentz-Gustave Toussaint (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de
Vue de la sépulture.

Biographie

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René Maizeroy est l'arrière-petit-fils du côté maternel du marquis Paul-Gédéon Joly de Maïzeroy, colonel du Royal-Aunis sous Louis XV qui a laissé quelques ouvrages militaires reconnus. Sorti de l’école de Saint-Cyr[3] et débutant dans les lettres alors qu’il était sous-lieutenant, il prit son pseudonyme littéraire et donna sa démission en 1880. Ses premiers ouvrages furent des études de la vie militaire puis il se lança ensuite dans le roman de mœurs.

René Maizeroy s'est lié d'amitié avec de nombreux auteurs de son temps, il a notamment été l’ami et le voisin à Étretat de Guy de Maupassant, qui l’aurait pris pour modèle du Duroy de Bel-Ami[4]. Il publie un portrait de Maupassant dans Le Gaulois en [5]. Ses nouvelles ont été très populaires, mais il est surtout connu pour ses romans et en particulier pour Les Deux Amies dont le style érotique, comme d'autres de ses nouvelles, le fit condamner pour outrage aux bonnes mœurs[6],[7] à 1000 francs d'amende[8].

Son duel avec un autre écrivain, Jean Lorrain, eut aussi beaucoup de retentissement. Ce duel s'est terminé par une blessure pour René Maizeroy[9] mais une amitié s'ensuivit.

Bibliographie

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Couverture de Chérissime (1901).
  • Les Malchanceux, Paris, Victor Havard, 1880
  • Deux femmes de Mademoiselle, histoires de garnison, Paris, V. Havard, 1880
  • Souvenirs d'un Saint-Cyrien, Paris, V. Havard, 1880
  • Le Capitaine Bric-à-Brac (mœurs militaires), Paris, G. Charpentier, 1880
  • Mire Lon La, Paris, E. Rouveyre et G. Blond, 1882
  • Le Mal d'aimer, llustrations de Courboin, Paris, Garnier frères, 1882
  • La Dernière Croisade : mœurs parisiennes, Paris, V. Havard, 1883
  • Celles qu'on aime, Paris, Paul Ollendorff, 1883
  • Les Amours défendues, Paris, Chez tous les libraires, 1884
  • La Joie d'aimer, dessins de Fernand Auguste Besnier, Marpon & Flammarion, 1884
  • Au régiment, Paris, Paul Ollendorff, 1885
  • Deux amies, Paris, Victor-Avard, , 282 p.       (Wikisource)[10] (Les Parisiennes)
  • Petites femmes, Paris, L. Frinzine, 1885
  • Amours de garnison, Paris, Librairie illustrée, 1886
  • Le Boulet, Paris, V. Havard, 1886
  • Bébé Million, Paris, Paul Ollendorff, Paris) -1886
  • La première fois, Paris, Dentu et Cie, 1887
  • L'Adorée (Les Parisiennes), Paris, V. Havard, 1887
  • Lalie Spring, Paris, C. Marpon et E. Flammarion, 1887
  • Les Passionnées, Paris, Joseph Ducher, 1888
  • Billets de logements, Paris, C. Marpon et E. Flammarion, 1888
  • La Belle, Paris, Paul Ollendorff, 1889
  • P'tit Mi (Les Parisiennes), Paris, V.Havard, 1889
  • Coups de cœur, Paris, V. Havard, 1889
  • La Belle, Paris, Paul Ollendorff, 1889
  • Sensations, Paris, E. Plon, Nourrit et Cie, 1889
  • La Grande bleue, Paris, Plon, 1890
  • Papa la Vertu (Les Parisiennes), Paris, 1890
  • Vieux garçon (Les Parisiennes), Paris, V. Havard, 1891
  • Cas passionnels, Paris, Paul Ollendorff, 1892
  • Le Miroir : pantomime en deux tableaux, Paris, Paul Ollendorff, 1892
  • La Fête, Paris, Paul Ollendorff, 1893
  • Le Mauvais Mirage, 1893
  • Après, Paris, Paul Ollendorff, 1893
  • Journal d'une rupture, Paris, Paul Ollendorff, 1895
  • Petite reine (Les parisiennes), (1re éd. Paris, Victor-Havard ; 1888, 2e éd. Paris, Paul Ollendorff, 1897
  • Joujou, Paris, Paul Ollendorff, 1897
  • L'Adorée (Les Parisiennes), Paris, Paul Ollendorff, 1897
  • La Chair en joie, Le cœur en peine, Paris, Librairie Nilsson, 1899
  • L'Ange, F.Juven, 1900
  • Chérissime, roman inédit illustré de photographies, Paris, Nilsson, 1901
  • Trop jolie, Paris, Paul Ollendorff, 1902
  • Mesdemoiselles leurs filles, Paris, Nilsson, 1903
  • Les Jeux de l'amour, Paris, Nilsson, 1907
  • Toujours aimer, toujours souffrir, Paris, Alphonse Lemerre, 1911
  • Trop jolie, Paris, Pierre Laffite, 1912
  • Le doute, Paris, Alphonse Lemerre, 1912
  • L'Amour perdu, Paris, La Renaissance du livre, 1918
  • L'Amant de proie, Paris, Albin Michel, 191? (s. d.)
  • Éducation amoureuse, Paris, Albin Michel, 1923

Notes et références

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  1. Decès de René Maizeroy sur Gallica bnf
  2. Georges Heylli (d’), Dictionnaire des pseudonymes Dentu, 1887, p. 267
  3. https://www.saint-cyr.org/medias/editor/files/1875-1877-60e-promotion-derniere-de-wagram.pdf
  4. Guy de Maupassant, vol. 1, R. Laffont, 1988, p. 95
  5. Souvenir de Maupassant sur Gallica bnf
  6. « Les Deux Amies », Le Matin, 27 février 1885, p. 1-2 lire en ligne sur Gallica
  7. Emmanuel Arène, « Fausse morale », Le Matin, 24 avril 1885, p. 1 lire en ligne sur Gallica
  8. « Tribunaux », Le Matin, 28 avril 1885, p. 2 lire en ligne sur Gallica
  9. « Choses et Gens », Le Matin, 19 avril 1887, p. 3 lire en ligne sur Gallica
  10. Réédition : Deux Amies. Les Parisiennes, édition de Clara Sadou-Édouard, Classiques Garnier, 2020.

Liens externes

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  NODES
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