Reventin-Vaugris

commune française du département de l'Isère

Reventin-Vaugris [ʁəvɑ̃tɛ̃ voɡʁi] est une commune française située dans le département de l'Isère en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Reventin-Vaugris
Reventin-Vaugris
Entrée du village en 1906.
Blason de Reventin-Vaugris
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Isère
Arrondissement Vienne
Intercommunalité Vienne Condrieu Agglomération
Maire
Mandat
Edith Ruchon
2021-2026
Code postal 38121
Code commune 38336
Démographie
Gentilé Reventinois
Population
municipale
2 028 hab. (2021 en évolution de +13,61 % par rapport à 2015)
Densité 110 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 28′ 08″ nord, 4° 50′ 29″ est
Altitude Min. 141 m
Max. 404 m
Superficie 18,4 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Vienne
(banlieue)
Aire d'attraction Lyon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Vienne-2
Législatives Huitième circonscription
Localisation
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Reventin-Vaugris
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Reventin-Vaugris
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Reventin-Vaugris
Liens
Site web mairiereventinvaugris.fr

Géographie

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Localisation

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Carte de Reventin-Vaugris et de ses communes limitrophes.

Reventin-Vaugris est une commune située au sud-est de la France, au bord du Rhône, dans le département de l'Isère en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Communes limitrophes

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Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de sept autres communes :

Géologie et relief

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La superficie de la commune est de 1 840 hectares ; son altitude varie de 141 à 404 mètres[1].

L'ancienne mine de zinc de la Poype est un site géologique remarquable de 14,94 hectares situé sur les territoires des communes de Reventin-Vaugris et de Vienne (au lieu-dit la Poype). En 2014, elle est classée « une étoile » à l'inventaire du patrimoine géologique[2].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat semi-continental et le climat de montagne et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Moyenne vallée du Rhône » et « Nord-est du Massif Central »[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 841 mm, avec 8,9 jours de précipitations en janvier et 6,2 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 12,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 775,7 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Statistiques 1991-2020 et records REVENTIN (38) - alt : 295m, lat : 45°28'43"N, lon : 4°48'38"E
Records établis sur la période du 01-02-2004 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1,2 1,3 4 7,4 10,5 14,4 16,4 15,7 12,7 9,6 5,2 1,8 8,3
Température moyenne (°C) 4 4,9 8,7 12,7 15,9 20,3 22,6 21,7 18,1 13,7 8,2 4,4 12,9
Température maximale moyenne (°C) 6,7 8,6 13,4 18,1 21,4 26,2 28,8 27,7 23,5 17,8 11,2 7,1 17,5
Record de froid (°C)
date du record
−8,1
30.01.05
−11,8
05.02.12
−9,3
01.03.05
−3,3
08.04.21
2,6
05.05.19
6
02.06.06
9,8
10.07.07
9
27.08.18
2
27.09.10
−2
28.10.10
−5,7
18.11.07
−11,1
30.12.05
−11,8
2012
Record de chaleur (°C)
date du record
17,9
10.01.15
21,2
24.02.21
25,2
31.03.21
28,5
21.04.18
33,6
24.05.09
38,3
18.06.22
40
24.07.19
41,2
24.08.23
34,2
14.09.20
29,4
09.10.23
21
03.11.05
18,2
17.12.19
41,2
2023
Précipitations (mm) 51,7 44,7 46,4 64,8 76,9 59,8 62,6 66,7 62,4 94,5 91,3 53,9 775,7
Source : « Fiche 38336001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base


Hydrographie

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Barrage hydro-électrique de Vaugris.

Le Rhône borde le territoire de Reventin-Vaugris et forme la limite entre la commune de Reventin-Vaugris et celle d'Ampuis située dans le département du Rhône. Le barrage hydro-électrique de Vaugris a été construit en 1980 par la Compagnie Nationale du Rhône[8].

Voies de communication et transports

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Voies routières

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L'autoroute A7
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Reventin-Vaugris est coupée en deux par l'autoroute A7 à destination de Lyon au nord, et à destination de Marseille au sud. Un projet de demi échangeur payant est à l'étude : situé entièrement sur le territoire de la commune de Reventin-Vaugris entre l'aérodrome de Reventin et la barrière de péage de Reventin[9]. Ce projet fait l'objet d'une vive contestation de la part des riverains, ce qui a conduit aux élections municipales de 2017.

La nationale 7
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En dehors de l'autoroute A7, Reventin-Vaugris est traversée par la Route nationale 7.

Voies ferroviaires

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Reventin-Vaugris ne possède plus de gare depuis la fermeture de la gare SNCF de Vaugris. La réouverture de la gare refait régulièrement surface dans des programmes électoraux[10]. La réouverture aux passagers est prévue avant 2030, avec la création d'un parking de 250 places (le projet en est au stade de la négociation foncière)[11].

La gare de Vienne est la gare la plus proche de Reventin-Vaugris.

 
La gare de Vaugris en 1900.

Voies aériennes

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Reventin-Vaugris est dotée d'un aérodrome géré par la chambre de commerce et d'industrie Nord-Isère. L'aérodrome de Reventin situé entièrement sur le territoire de la commune de Reventin-Vaugris a été implanté dès 1934. Il est principalement utilisé pour la pratique d’activités de loisirs et de tourisme.

L'aéroport commercial le plus proche est l'aéroport de Lyon-Saint-Exupéry situé à 45 km environ.

Urbanisme

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Typologie

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Au , Reventin-Vaugris est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[12]. Elle appartient à l'unité urbaine de Vienne[Note 1], une agglomération inter-départementale regroupant 25 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[13],[14]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[14]. Cette aire, qui regroupe 397 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[15],[16].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (56,1 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (58,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (27,6 %), zones agricoles hétérogènes (24,6 %), terres arables (23,5 %), prairies (8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6,2 %), eaux continentales[Note 4] (3,9 %), zones urbanisées (3,7 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,6 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Risques naturels et technologiques majeurs

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Risques sismiques

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L'ensemble du territoire de la commune Reventin-Vaugris est situé en zone de sismicité no 3 (sur une échelle de 1 à 5), comme la plupart des communes de son secteur géographique[18].

Terminologie des zones sismiques[19]
Type de zone Niveau Définitions (bâtiment à risque normal)
Zone 3 Sismicité modérée accélération = 1,1 m/s2

Autres risques

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Toponymie

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Le nom de Reventin vient du latin Repentinum[20] provenant du nom d'un aristocrate Gallo-Romain. Habitant à Vienne, Quintus Licinius Repentinus possédait un grand domaine d'exploitation agricole (villa) à l'endroit du village de Reventin-Vaugris[21],[22]. Une épitaphe datant du Ier siècle après J.-C. (de la période du Principat entre 4 et 14), conservée au musée de Vienne, montre la renommée de Licinius Repentinus[23]. Les pierres gallo-romaines retrouvées sur les terres de La Conche indiquent qu'il est possible que la villa de Repentinus se situait sur le lieu de construction de la maison forte par Auguste Fornier au début du XIXe siècle.

À Vienne est conservée une inscription fragmentaire, en l’honneur des empereurs Auguste et Tibère, signé par Licinius Repentinus :

[Imp(eratori) Caes(ari), diui ?] f(ilio), Augus[to--- ?]

[--- ? et Tib(erio) ? C]aesari, [Aug(usti) f(ilio) ?,--- ?]

[--- ?. Magistr ?]i uici Rep[entini---] [---s]acrum.

A l’empereur César Auguste (?), fils du divin,

et à Tibère (?) César, fils d’Auguste (?)…

Les responsables du uicus Repentinus…Consacré…

Histoire

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Antiquité

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Du début de l'âge du Bronze final (1250-1100 av. J.-C.) date le trésor d'objets en bronze découvert en 1869 à la Poype-Vaugris, sur une hauteur dominant le Rhône. Il comportait 9 kg de lances, épées, faucilles, bracelets, haches et lingots presque toujours fragmentés. D'autres haches en bronze proviennent de la commune. Ces objets témoignent de l'importance de la voie de passage préhistorique le long du Rhône confirmée par les dépôts de Chasse, Ternay I et II, Vernaison[24],[25]

Moyen Âge

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Pendant tout le Moyen Âge et jusqu'à la Révolution, l'Église catholique, à travers le chapitre de l'église Saint-Maurice de Vienne et l'archevêque de Vienne, garde un grand pouvoir temporel sur les terres de Reventin et de Vaugris. On retrouve de nombreuses traces de tractations commerciales et de tension juridiques entre le haut-clergé de Vienne et les seigneurs locaux.

En 1289, au concile provincial de Vienne, les terres de Reventin sont qualifiées d'alleu, c'est-à-dire sans dépendance seigneuriale. Elles sont entièrement sous la juridiction de l'Église catholique.

IXe siècle

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Vers 875, le chapitre de l'église Saint-Maurice de Vienne acquiert une vigne et un jardin sur les terres de Reventin en échange de possessions situées près de Lyon[26].

Xe siècle

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Vers 940, c'est Ratburn, vicomte de Vienne, fils de Géraud de Forez, qui donne ses possessions de la paroisse de Reventin (in Repentinis Villa[27]) à l'église Saint-Maurice de Vienne représenté par Sobon, archevêque de Vienne[28].

XIIe siècle

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Vers 1130, Hugues de Reventin abandonna tous ses droits sur la terre de Reventin et les céda à l'Église catholique via le chapitre de la l'église Saint-Maurice de Vienne[29]. Le château de Reventin est ainsi cité comme donné à l'Église[30].

XIIIe siècle

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En mai 1213, Guigues de Reventin, chevalier, et ses enfants Guigues et Arlhaud, cède moyennant finance ses droits (perception de la dîme pour 22 livres) et usages sur les terres et biens dépendants de l'église de Reventin au chapitre de l'église Saint-Maurice de Vienne via Humbert II, archevêque de Vienne[31].

En , Hugues d'Anjou, chevalier, vend un bois de la paroisse de Reventin à Jean de Bernin, légat du Pape, archevêque de Vienne[31].

En 1289, les seigneurs Hugues de Chateauneuf et Pierre de Briort ont concédé aux obédienciers de Reventin, c'est-à-dire les religieux dépendant du chapitre de l'église Saint-Maurice de Vienne, 40 sous pour reconstruire à Reventin la maison en ruine de G. Coyndos afin qu'ils puissent y vivre à 70[32].

XIVe siècle

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La juridiction des terres de Reventin est sujette à tension entre les membres du chapitre de l'église Saint-Maurice de Vienne. Ainsi, en , est décidé que la juridiction sera commune entre Briand de Lavieu, archevêque de Vienne et Guillaume de Clermont, doyen de l'église Saint-Maurice[31].

En 1309, un différend oppose le chapitre de l'église Saint-Maurice de Vienne et le noble Reynaud de Saint-Jullien. Finalement, Reynaud de Saint-Jullien doit quitter la forteresse adjacente à l'église de Reventin[31].

En , le seigneur d'Hauterives fait couper une oreille à un bandit sur les terres de Reventin sur ordre du dauphin Jean II de Vienne (1280-1318), comte d'Albon. Le chapitre de l'église Saint-Maurice de Vienne à travers Briand de Lavieu, archevêque de Vienne, conteste cette justice qui usurpe ses propres droits sur des terres lui appartenant[31]. Cet épisode s'inscrit dans le contexte du concile de Vienne convoqué par le pape Clément V en 1311. Le dauphin Jean II de Vienne contracte alors un traité d'alliance avec l'archevêque et son église s'obligeant à lui porter assistance militaire pour défendre ses droits. D'autres transactions auront lieu jusqu'en 1315 pour que le chapitre récupère tous ses droits auprès du dauphin.

XVe siècle

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François II de Maugiron, seigneur de Leyssins était fils de François I de Maugiron, seigneur d'Ampuis, et de Claude du Clos. Il possédait des biens à Vaugris, Reventin et Vienne[33]. Il est inscrit au nombre des nobles en 1484. François II épousa Péronnette Lyatard, fille de Guillaume Lyatard, seigneur de Leyssins, et de Jeanne de Briord. Péronnette Lyatard, issue d'une ancienne famille du Viennois, lui apporta la seigneurie de Leyssins en dot.

Temps modernes

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Plus tard, on retrouve Laurent de Maugiron, seigneur d'Ampuis, fils de Guy de Maugiron et d'Ozanne L'Hermitte, cité en 1557 comme héritiers des biens de son cousin, Guillaume IV de Maugiron, fils de François II de Maugiron, mort sans descendance[33].

Reventin et Vaugris sont cités comme lieux de passage du cortège funéraire de François de France, dauphin de France, duc de Bretagne. Après un arrêt au château de Diane de Poitiers, où le prince fut empoisonné, il mourut le 10 août 1536 au Château de Tournon[34]

Le blason du village est celui de Aymar Félicien de Boffin, marquis de La Sône, seigneur de Chatte et de La Poype[35]. Né le à Grenoble et mort le à Paris, il fut lieutenant général des armées du roi et lieutenant-colonel au régiment des Gardes françaises. Il épousa Marie Anne Moufle, dame de La Tuilerie. La famille de Boffin était très présente dans la région de Vienne et possédait un nombre important de seigneuries.

Aymar Félicien de Boffin descendait en ligne masculine d'une famille de marchand à Romans-sur-Isère anobli en 1554 par charge d'avocat au parlement de Grenoble. Il descendait également de Humbert Ier de Viennois par sa grand-mère paternelle.

En 1770, on retrouve le chapitre de la cathédrale Saint-Maurice de Vienne qui est cité comme seigneur et haut-justicier[36] de la terre de Reventin.

Révolution française et Empire

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Le a lieu la naissance de la municipalité de Reventin à la suite de la convocation d'une assemblée constitutive de Philibert Magnard, bourgeois de Vienne, châtelain de la communauté de Reventin, Pierre Berton, François-Marin Benatru, Jean Guillot et Marc Charreton, tous officiers municipaux de la communauté de Reventin[37].

En février 1791, le curé de Reventin, Louis Berton, est nommé vicaire de l'évêque de Grenoble à la suite de la disparition de l'archidiocèse de Vienne en 1790[38]. Il devint président du conseil épiscopal jusqu'en 1792 pendant la vacance du siège. Révolutionnaire convaincu, il abandonna la prêtrise et se maria en 1793[39].

Époque contemporaine

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Monarchie de Juillet

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La commune est créée le par ordonnance royale[40] de Louis-Philippe Ier qui réalisait ainsi l'union « au temporel » des communes de Reventin (784 habitants) et de Vaugris (302 habitants), déjà unies pour le « spirituel » car elles avaient l'église et le cimetière en commun.

1939-1945

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L'hôtel-restaurant au début du XXe siècle

Reventin-Vaugris a accueilli l'armée Française au début de la guerre en 1939. L'armée avait investi la bâtisse à l'entrée du village, en face du Café du Nord. Le capitaine Delisle avait son bureau dans la maison de famille de l'épicière du village. Les nombreuses fermes du village logeaient les soldats ainsi que les granges du chemin des Joncs[41].

Le "Coup de Vaugris"
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Depuis le , un train allemand stationne près de la gare de Vaugris. Son chargement de carburant est destiné à l’armée de l’air allemande. Selon les témoignages, une vingtaine de soldats allemands surveillent nuit et jour le convoi et les habitants craignent à tout moment une attaque qui détruirait le quartier. Une opération de sabotage est ordonnée par Londres afin de détruire les réserves d’essence contenues dans ces wagons. L’exécution de cette mission est confiée à Raymond Basset (alias commandant Mary) qui est secondé par le colonel Gentgen.

Au matin du , une traction noire traverse le Rhône, suivie de près par une camionnette de résistants, pour se rendre en gare de Vaugris. La camionnette s’arrête au niveau de la tête du train. Les hommes se mettent en place et ouvrent le feu à h 45. L’attaque ne dure que sept minutes mais les dégâts causés sont considérables. Les citernes atteintes par les tirs s’enflamment et l’incendie se propage le long du convoi. Les soldats allemands chargés de la surveillance restent bloqués dans les wagons de marchandises sous une pluie de balles.

Des doutes ont subsisté sur le nombre de victimes allemandes de cette opération, les résistants n’ayant eu à déplorer aucun blessé. Bien qu'à cette époque la BBC ait annoncé 76 morts, le compte rendu de gendarmerie ne fait état que de trois soldats blessés. L’action d’éclat des résistants causa une perte importante à l’armée allemande, évitant aussi un bombardement aérien du quartier qui aurait coûté la vie à de nombreux civils. La plaque commémorative située devant l’école de Vaugris rappelle cette action héroïque[42].

Les trente Glorieuses

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Essentiellement rurale jusque dans les années 1960, la commune s'est intégrée au district de Vienne devenu en 2002 la communauté d'agglomération du Pays Viennois, puis Vienne Condrieu Agglomération au . Cela a contribué à l'installation de zones économiques. La proximité de Vienne et de l'autoroute A7 qui la coupe en deux, ont conduit à un développement maîtrisé de la population.

Politique et administration

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Administration municipale

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Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 1 500 et 2 499, le nombre de membres du conseil municipal est de 19[43].

Liste des maires

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La liste des maires de la commune est connue à travers les actes d'état civil des deux communes Reventin, Vaugris puis de la commune fusionnée Reventin-Vaugris[44].

Liste des maires de Reventin de 1790 à 1848

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Période Identité Étiquette Qualité
1790 1792 Christophe Gautier    
1792 1793 Jean-François Boullu    
1793 1795 Jean Sarrazin    
1795 1816 Louis Chulliat    
1816 1821 Michel Chulliat    
1821 1834 Auguste Fornier Royaliste Adjoint au maire de Vienne en 1821. Avocat à Vienne. Propriétaire. Fait construire la maison forte du lieu-dit la Conche[45].
1834 1837 Henry Chulliat    
1837 1848 Jean-Michel Chulliat    

Liste des maires de Vaugris de 1790 à 1848

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Période Identité Étiquette Qualité
1790 1795 Michel-Etienne Puis    
1795 1800 Jean Sarrazin   Maire de Reventin de 1793 à 1795
1800 1802 Jacques Jury    
1802 1817 Ennemond Garin    
1817 1848 Ennemond Jury    

Liste des maires de Reventin-Vaugris à partir de 1848

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Période Identité Étiquette Qualité
1848 1848 Ennemond Jury    
1848 1852 Jean-Michel Chulliat    
1852 1873 Pierre Decourt    
1873 1875 Jérôme Raffard    
1875 1878 André Moussier    
1878 1879 François Dambuyant    
1879 1884 Étienne Perret    
1884 1894 Joseph Guillot    
1894 1908 André Durand    
1908 1912 Jérôme Raffard    
1912 1919 André Durand    
1919 1925 Jean Pascal    
1925 1937 Fleury Jury    
1937 1944 Louis Rozand    
1944 1947 Marius Roche    
1947 1964 Joannes Paccalet    
1964 1971 Henri Amblard    
1971 1983 Paul Perrot SE  
1983 avril 2005 Bruno Jury DVD Agriculteur
avril 2005 janvier 2017 Élisabeth Célard DVD Retraitée
janvier 2017 novembre 2021 Blandine Vidor[46] SE Mère au foyer
novembre 2021 En cours Edith Ruchon SE  
Élections municipales de 2017
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À la suite du projet de construction d'un demi-échangeur de l'A7 sur la commune, de nombreux élus du conseil municipal ont démissionné[47], estimant n'avoir pas été suffisamment consultés sur les détails de ce projet. Conformément à la loi du code électoral, le préfet de l'Isère a donc organisé de nouvelles élections. Le a vu la victoire d'une ancienne élue démissionnaire, Blandine Vidor, et de son équipe à 58 %[46].

Liste Président Nombre d'élus Statut
Tous Concernés pour Reventin-Vaugris Blandine Vidor 15 majorité
Déterminés à avancer ensemble Elisabeth Célard 4 opposition

En , Blandine Vidor est condamnée à deux ans d’inéligibilité et 1 000  d'amende pour prise illégale d'intérêts. Cela la contraint à quitter ses fonctions de maire[48].

Rattachements administratifs

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Du point de vue administratif, la commune dépend de l'arrondissement de Vienne et avant la réforme territoriale de 2014 dépendait également du canton de Vienne-Sud. La commune fait partie de la Communauté d'agglomération du Pays Viennois. Elle faisait auparavant partie du district de Vienne, qui regroupait sept communes : Sainte-Colombe-lès-Vienne, Saint-Romain-en-Gal, Saint-Cyr-sur-le-Rhône, Seyssuel, Pont-Évêque, Reventin-Vaugris et Vienne.

Du point de vue électoral, la commune dépend du canton de Vienne-2 (Partiel).

Jumelages

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La commune est jumelée avec :

Population et société

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Démographie

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Évolution démographique

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En 1699, un rapport pastoral indique qu'il y a au moins 300 habitants sur les hameaux de Reventin et de Vaugris[50].

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[51]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[52].

En 2021, la commune comptait 2 028 habitants[Note 5], en évolution de +13,61 % par rapport à 2015 (Isère : +2,71 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
5325536627577368468749171 405
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 2261 1511 1841 1531 1081 0081 054954944
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
9021 074884839843804779757810
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
8488349131 2091 3311 5771 6231 6491 765
2015 2020 2021 - - - - - -
1 7852 0062 028------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[53] puis Insee à partir de 2006[54].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

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L'école de Reventin en 1900.

La commune relève de l'académie de Grenoble.

Elle administre une école maternelle et une école élémentaire communales regroupant 156 élèves pour l'année scolaire 2016-2017[55]. Les élèves ont été autrefois accueillis dans deux écoles distinctes : une au Centre-Village et une au Vieux-Vaugris. Les bâtiments de l'ancienne école de Vaugris sont maintenant rattachés à l'unique école de Reventin-Vaugris. L'école du Centre-Village a été fermée il y a quelques dizaines années et l'école Paul-Vincensini a été construite au village, place du Poète, en 2005. Elle a été agrandie en 2013[56].

Reventin-Vaugris dispose d'un cabinet avec un médecin généraliste situé au Centre-Village, à l'emplacement de l'ancienne école du village.

Reventin-Vaugris, de par sa taille, ne possède aucun établissements de santé d'envergure. Les établissements hospitaliers les plus proches sont le centre hospitalier Lucien Hussel de Vienne de Vienne et la clinique Trenel située à Sainte-Colombe.

Le football et le basket peuvent être pratiqués par l'intermédiaire de L'Union Sportive Reventinoise (également appelé US Reventin ou USR). Le club évolue en violet et blanc au stade Jean-Louis-Rivoire. Il utilise également le gymnase municipal.

Chaque année le tournoi Solida'Foot et Solida'Basket sont organisés le week-end de Pentecôte au profit de l’Association philanthropique des parents d'enfants leucémiques (APPEL). D'autres sports peuvent également être pratiqués dans la commune : aïkido, tennis, basket loisirs, gymnastique homme et femme loisirs, ou dans des clubs intercommunaux (judo).

Les associations sportives

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  • C.O.R. : Cyclo Olympique Reventinois[57]
  • Vélo Club Horizon 38[58]
  • Judo Club
  • Reventin Vaugris Boxe
  • Tennis Club Loisirs
  • Union Sportive Reventinoise : US Reventin Basket[59]
  • Union Sportive Reventinoise : US Reventin Foot[60]

Médias

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Historiquement, le quotidien à grand tirage Le Dauphiné libéré consacre, chaque jour, y compris le dimanche, dans son édition du Nord-Isère (Vienne), un ou plusieurs articles à l'actualité du canton et quelquefois de la commune, ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales, les travaux routiers, et autres événements divers à caractère local.

La communauté catholique et l'église d'Estrablin (propriété de la commune) sont desservies par la paroisse Sainte Mère Teresa en Viennois, elle-même rattachée au diocèse de Grenoble-Vienne[61].

Économie

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En 2009, le revenu moyen était de 37 900 [62].

En 2012, le revenu fiscal médian par ménage était de 22 308  soit une augmentation de 2,34 % par rapport à l'année 2011[63].

En 2014, la population est composée de 44,66 % d'actifs. On dénombre 8,7 % de chômage[63].

Entreprises et commerces

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Zone artisanale

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Reventin-Vaugris accueille de nombreuses entreprises et industries[64] au sein de la Zone artisanale du Saluant, proche de l'Aérodrome de Reventin.

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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L'église et la place en 1925.

Antiquité

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  • Vestiges pavés en cailloux roulés de l'ancienne route Impérial Lyon-Marseille[65]

Moyen Âge

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  • Grange fortifiée du XVIe siècle
  • La maison forte de la Poype (des seigneurs de La Poype)
  • La maison Camelin (hameau de Fabrière)

XVIe au XIXe siècle

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  • Église Saint Saturnin : dédiée à saint Saturnin que la dévotion populaire appelait Saint Sorlin[27]
  • Château de Reventin
  • La maison forte de La Conche : elle fut construite vers 1815 par Auguste Fornier, maire de Reventin et négociant à Vienne, sur des terres données en 1786 à son père par un certain Monsieur Duport. La maison constitua la dot de sa fille Delphine Fornier pour son mariage avec Casimir Faure en 1832. La maison resta dans la famille Faure jusqu'en 1960.

XXe au XXIe siècle

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Le monument aux morts communal est situé dans le cimetière de la commune. Il se présente sous la forme d'un simple obélisque sur socle constitué de deux marches et entièrement entouré d'une grille. La représentation d'une Croix de Guerre en béton est située à son sommet. L'inscription dédiée aux morts commémore l'ensemble des soldats de la commune décédés au cours des combats de la Première guerre mondiale[66].

Équipements culturels

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Les Reventinois disposent notamment de la chorale « De Cœurs en Chœur »[67], d'une école intercommunale de musique[68].

Personnalités liées à la commune

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Outre les maires cités ci-dessus, la commune compte plusieurs personnalités :

  • Licinius Repentinus. propriétaire Gallo-Romain[21]
  • Roland de La Poype, chevalier, seigneur de Serrières[69]
  • Hugues de Reventin[29]
  • Guigues de Reventin, chevalier
  • Reynaud de Saint-Jullien
  • François II de Maugiron, seigneur de Leyssins[33]
  • Laurent de Maugiron, comte de Mauléans[33]
  • chanoine Guillaume de La Balme[70]
  • Guillaume Palmier, doyen du chapitre de Saint-Maurine à Vienne en 1524[71]
  • Aymar Félicien de Boffin, marquis de La Sône, seigneur de Chatte et de la Poype au XVIIIe siècle[35]
  • Le chanteur Marc Ogeret est inhumé au cimetière communal[72].

Héraldique et devise

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Armoiries de la commune

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  Blason
De gueules à la fasce d'argent.
Ornements extérieurs
Deux sauvages
Devise
Nec Temere, Nec Timide
Cri de guerre
La Poype !
Détails
Blason de la famille de La Poype, seigneur de La Poype et de Serrières[73].
  Blason
D'or au bœuf passant de gueules, au chef d'azur, chargé de trois croisettes de calvaire du champ.
Devise
1° Deo, regi, patriae, pietas et fides / 2° Caput Inseret Astris
Détails
Le blason de la ville est celui de Aymar-Félicien de Boffin, marquis de La Sône, seigneur de La Poype au XVIIIe siècle[74].

La devise de la famille de La Poype est Nec Temere, Nec Timide (Jamais par hasard, jamais timide).

La devise de Reventin-Vaugris est celle de la famille de Boffin : Deo, Regi, Patriae, Pietas et Fides (Pour Dieu, pour le Roi, pour la patrie, piété et fidélité). La deuxième devise de cette famille est Caput Inseret Astris

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  2. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Vienne comprend une ville-centre et 24 communes de banlieue.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
  2. « Inventaire du patrimoine géologique : résultats »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site de la Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement d'Auvergne-Rhône-Alpes, 24 janvier 2014 (mis à jour le 31 mars 2015) (consulté le ).
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
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  6. « Station Météo-France « Reventin » - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  8. « Barrage de Vaugris », sur le site structurae.info : « Base de données internationale du patrimoine du génie civil » (consulté le ).
  9. « Accueil », sur A7 Échangeur Vienne Sud (consulté le ).
  10. Dominique Largeron, « Ré-ouverture de la gare de Vaugris aux voyageurs sans doute pas avant une dizaine d'années »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site vivre-vienne.fr de la sarl Agence Premier Cercle, (consulté le ).
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  12. « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
  13. « Unité urbaine 2020 de Vienne », sur insee.fr (consulté le ).
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  15. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Lyon », sur insee.fr (consulté le ).
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  17. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  18. Site de la préfecture de l'Isère, carte des zones de sismicité
  19. [1]
  20. Aymarus Rivallius, Description du Dauphiné, de la Savoie, du Comtat-Venaissin, de la Bresse et d'une partie de la Provence, de la Suisse et du Piémont au XVIe siècle., Ch. Vellot, (lire en ligne).
  21. a et b André Pelletier, Vienna, Vienne, Presses Universitaires Lyon, , 188 p. (ISBN 978-2-7297-0677-7, lire en ligne).
  22. André Pelletier, La bourgeoisie municipale à Vienne sous le Haut-Empire, , 310 p..
  23. Yves Burnand, « Deux inscriptions inédites de Vienne (Isère) », Gallia, vol. 16, no 2,‎ , p. 284–289 (DOI 10.3406/galia.1958.2237, lire en ligne, consulté le ).
  24. Aimé Bocquet, L'Isère pré et protohistorique, Gallia-Préhistoire 1969, fasc. 2, p. 309-311 [lire en ligne].
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  73. Rietstap - Armorial de France
  74. , Nicolas Viton de Saint-Allais (1773-1842), Dictionnaire encyclopédique de la noblesse de France, Paris, 1816
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