Rikuzentakata

ville japonaise

Rikuzentakata (陸前高田市, Rikuzentakata-shi?) est une ville portuaire située dans la préfecture d'Iwate, au Japon.

Rikuzentakata-shi
陸前高田市
Rikuzentakata
Hôtel de ville de Rikuzentakata
Blason de Rikuzentakata-shi Drapeau de Rikuzentakata-shi
Drapeau
Administration
Pays Drapeau du Japon Japon
Région Tōhoku
Préfecture Iwate
Démographie
Population 17 644 hab. (décembre 2023)
Densité 76 hab./km2
Géographie
Coordonnées 39° 01′ 00″ nord, 141° 38′ 00″ est
Superficie 23 194 ha = 231,94 km2
Localisation
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Rikuzentakata-shi
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Rikuzentakata-shi
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Rikuzentakata-shi
Liens
Site web site officiel

Géographie

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Situation

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La ville de Rikuzentakata est située dans le Sud-Est de la préfecture d'Iwate, sur l'île de Honshū, à environ 410 km, à vol d'oiseau, au nord de Tokyo, capitale du Japon[1],[2].

Municipalités limitrophes

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Communes limitrophes de Rikuzentakata
Sumita Sumita Ōfunato
Ichinoseki   Ōfunato
Ichinoseki Kesennuma océan Pacifique

Démographie

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En 2008, la population recensée de Rikuzentakata était de 23 687 habitants, répartis sur une superficie de 232,29 km2 (densité de population de 102 hab./km2). En , elle était de 17 644 habitants[3]

Topographie

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80 % du territoire de Rikuzentakata sont constitués de collines et de montagnes. Les zones urbaines sont concentrées sur les terres de basses altitudes : la plaine alluviale de Takada[4], située dans le prolongement du fond de la baie de Hirota[5] et étendue sur 2,5 km, d'est en ouest, et 2 km, du nord au sud[6].

Hydrographie

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La ville de Rikuzentakata est traversée du nord au sud par le fleuve Kesen, dont l'embouchure se trouve en baie de Hirota[7],[8].

Rikuzentakata a un climat continental humide bordant un climat océanique avec des étés chauds et des hivers froids. La température annuelle moyenne est de 11,1 °C. Les précipitations annuelles moyennes sont de 1 343 millimètres, avec septembre comme mois le plus humide et janvier comme mois le plus sec[9],[10].

Histoire

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La région de Rikuzentakata faisait partie de l'ancienne province de Mutsu. Elle était habitée par le peuple Emishi et passa sous le contrôle de la maison impériale du Japon au début de l'époque de Heian. Pendant l'époque Sengoku, la région était dominée par divers clans de samouraïs avant de passer sous le contrôle du clan Date pendant l'époque d'Edo au sein du domaine de Sendai.

Les bourgs de Kesen et Takata sont créés le à la suite de l'établissement du système municipal moderne. La région est dévastée par les séismes de 1896 et 1933 à Sanriku. Kesen et Takata ont fusionné avec le bourg voisin de Hirota et les villages d'Otomo, Takekoma, Yokota et Yonezaki le pour former l'actuelle ville de Rikuzentakata.

Catastrophe de 2011

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Le , à la suite du tsunami engendré par le séisme de la côte Pacifique, la ville de Rikuzentakata a été en grande partie ravagée par des vagues de plus de dix mètres de haut. 90 % de la ville est à reconstruire. Sur les 24 250 habitants que comptait la ville, pas loin de 2 000 ont péri et près de 3 400 habitations ont été détruites. Deux années après l'événement dramatique, cinq mille résidents ont été relogés dans des maisons préfabriquées[1],[11].

Parmi les 70 000 arbres plantés le long de la façade maritime de la municipalité, un seul a survécu. Ce pin du Japon, haut de 27 m et vieux de 170 ans, a été restauré l'année suivante. La dépense envisagée pour la préservation du spécimen végétal a cependant suscité des critiques, ce qui a contraint la municipalité à recourir à une collecte publique de fonds qui a permis de rassembler le million et demi d'euros nécessaire. Surnommé le « Pin des miracles », il est désormais un symbole de résilience et un lieu de mémoire de Rikuzentakata[1],[12],[13]. En 2015, Montblanc, une entreprise allemande spécialisée dans la fabrication de stylos de luxe, a mis en vente une série numérotée, limitée à 113 exemplaires, de stylos-plume en bois de « pin miraculé » de Rikuzentakata[13].

Le long du littoral de la côte pacifique du Tōhoku, la population des trente-et-une municipalités des préfectures d'Iwate, de Miyagi et Fukushima, touchées par la catastrophe a diminué de 5,47 % de 2010 à 2016. En , Rikuzentakata, avec une population de 19 845 habitants, accusait une perte démographique de 18,2 %. Le passage du tsunami en 2011 a accentué le déclin démographique local dû, jusqu'alors, au vieillissement de la population observé à l'échelle nationale[14].

Parallèlement aux travaux de rétablissement des zones habitées, s'est développé, sur la côte nord-est du Japon, un « tourisme catastrophe », comme à La Nouvelle-Orléans (États-Unis), après le passage de l'ouragan Katrina, en 2005. À Rikuzentakata, par exemple, des visiteurs affluent pour pratiquer un tourisme noir, dont le « Pin miraculé » est l'attraction principale[15].

Transports

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La ville est desservie par des bus à haut niveau de service en remplacement des trains de la ligne Ōfunato dont une section a été fermée en 2020.

Jumelage

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Rikuzentakata est jumelée avec Crescent City aux États-Unis.

Notes et références

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(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Rikuzentakata, Iwate » (voir la liste des auteurs).

Références

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  1. a b et c AFP, « Japon : le « pin miraculé » du tsunami va avoir une nouvelle vie à Rikuzentakata », La Dépêche du Midi, (consulté le ).
  2. Mairie de Rikuzentakata 2014, p. 1.
  3. (ja) Mairie de Rikuzentakata, « 人口・世帯数(住民基本台帳) » [« Population/Nombre de ménages (registre de base des résidents) »] (consulté le ).
  4. La plaine de Takada (高田平野, Takada-heya?).
  5. La baie de Hirota (広田湾, Hirota-wan?).
  6. Mairie de Rikuzentakata 2014, p. 3-4.
  7. (ja) Préfecture d'Iwate, « 気仙川の概要 » [« Présentation du fleuve Kesen »], sur 岩手県,‎ (consulté le ).
  8. (ja) Asahi Shinbun, « 気仙川 » [« Le fleuve Kesen »], sur Kotobank,‎ (consulté le ).
  9. (en) « Rikuzentakata climate » [« Climat de Rikuzentakata »], sur en.climate-data.org (consulté le ).
  10. (ja) « 平年値(年・月ごとの値) » [« Valeur annuelle moyenne (valeur pour chaque année/mois) »], Agence météorologique du Japon (consulté le ).
  11. Arnaud Vaulerin, « Deux ans après le tsunami, le Japon dans tous ses débris », Libération, (consulté le ).
  12. Mathias Cena, « Japon: A Rikuzentakata, le pin miraculé domine une ville en chantier », 20 minutes, (consulté le ).
  13. a et b AFP, « Japon : vente de stylos-plume Montblanc en « pin miraculé » », L'Express, (consulté le ).
  14. (en) Reiji Yoshida, « Tsunami-hit Rikuzentakata rebuilding on raised ground, hoping to thrive anew », The Japan Times, (consulté le ).
  15. AFP, « Japon : « Tsunamiland », un tourisme un peu spécial », L'Obs, (consulté le ).

Voir aussi

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Bibliographie

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  • (ja) Mairie de Rikuzentakata, « 高田松原津波復興祈念公園 » [« Parc mémoriel de Takatamatsubara »] [PDF], sur www.city.rikuzentakata.iwate.jp,‎ (consulté le ).

Liens externes

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