Robert Wurtz
Robert Charles Paul Wurtz [vyʁts], né le à Strasbourg, est un arbitre français de football.
Fiche d’identité | |
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Nom complet | Robert Charles Paul Wurtz |
Naissance | à Strasbourg |
Sport | Football |
Désignations nationales | |
Années | Compétition |
Coupe de France | |
1969-1990 | Division 1 |
Désignations intracontinentales * | |
Années | Compétition |
1971 | Coupe des villes de foires |
1971-1986 | Coupe UEFA |
1971-1980 | Coupe des coupes |
1971-1985 | Coupe des clubs champions |
Désignations internationales ** | |
Années | Compétition |
1972 | Élim. Coupe du monde |
1975-1976 | Élim. Championnat d'Europe |
1976 | Championnat d'Europe |
1976-1977 | Élim. Coupe du monde |
1978 | Coupe du monde |
1979-1980 | Élim. Championnat d'Europe |
1980 | Championnat d'Europe |
1983 | Euro espoirs |
1984 | Élim. Coupe du monde |
* Compétitions intracontinentales de clubs. |
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** Compétition internationale d'équipes nationales. |
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Biographie
modifierCarrière
modifierIl débute l'arbitrage en après quelques années en tant que laborantin et siffle son premier match de Division 1 le (Sedan-OM)[réf. nécessaire].
Il est l'un des premiers arbitres à avoir une condition physique lui permettant de suivre au plus près les actions. Il effectuait parfois de véritables sprints[réf. nécessaire]. Ses gestes étaient parfois comparés à ceux d'un danseur étoile de ballet. À la suite d'une tournée au Brésil pour la préparation à la Coupe du monde de football de 1974, il est surnommé le « Nijinski du sifflet »[1]. Par sa gestuelle presque caricaturale, il parvenait à faire rire joueurs et spectateurs, désamorçant du même coup les situations tendues.
Robert Wurtz fut élu cinq fois arbitre français de l'année (1971, 1974, 1975, 1977 et 1978). Il arbitra deux finales de Coupe de France : 1973 et 1976. La finale 1973 reste dans les mémoires en raison des buts inscrits de la main par Didier Couécou (Nantes) et Bernard Lacombe (Lyon). À la sortie du terrain, Couécou eut ce mot : « C'est Ray Charles qui arbitrait ce soir ».[réf. nécessaire]
Il arbitra la finale de la Coupe d'Europe des Clubs Champions qui opposa le 25 mai 1977 le Liverpool FC au Borussia Mönchengladbach au Stade olympique de Rome (victoire 3-1 des anglais)[2]. Le dernier match de Kevin Keegan sous le maillot des Reds.
Il officia également à l'occasion de la Coupe du monde de football 1978 et arbitra son dernier match officiel le . Il est toutefois très sollicité durant les années 1990 pour arbitrer des matches de charité et autres jubilés.[réf. nécessaire]
L'un des épisodes les plus fameux de sa carrière mouvementée eut lieu au Parc des Princes au cours d'un match PSG-Auxerre. L'entraîneur auxerrois, Guy Roux, vociférait depuis la touche, mais Robert Wurtz ne voulait pas l'expulser afin de ne pas envenimer la partie. Il fit alors une de ces facéties dont il avait le secret en glissant à genoux sur la pelouse humide du Parc pour se retrouver devant Guy Roux, le suppliant d'arrêter en joignant ses mains dans un geste de prière... Spectateurs, joueurs, remplaçants et Guy Roux lui-même applaudirent ce geste, et la fin du match fut beaucoup plus sereine.[réf. nécessaire]
Télévision
modifierIl arbitre l'émission estivale Intervilles de 1998 à 2007. Il débuta en 1998 et 1999 (TF1), puis en 2004 et 2005 (France 2), 2006 et 2007 (France 3), et arbitre également Intervilles Junior sur Gulli.[réf. nécessaire]
Le , il est victime d'une hémorragie cérébrale (sans anévrisme et sans séquelles) qui le contraint à se retirer d'Intervilles, l'arbitrage étant désormais assuré par Olivier Alleman[3]. Il ne sera d'ailleurs pas présent dans l'édition 2008 et sera de nouveau remplacé par Olivier Alleman définitivement.
Vie privée
modifierNé à Strasbourg dans le quartier de la Meinau d'un père clarinettiste et d'une mère chanteuse, il habite depuis sa retraite à Climbach près de Wissembourg[1].
Par ailleurs, il confie être, depuis l'âge de cinq ans, un grand supporter du club proche de son lieu de naissance, le Racing club de Strasbourg[4].
Il est licencié en chimie et titulaire d'un doctorat de troisième cycle dans la même discipline.[réf. nécessaire]
Il est marié à Hélène depuis le et a eu une fille se nommant Caroline.[réf. nécessaire]
Distinction
modifier- Robert Wurtz est nommé chevalier de la Légion d'honneur, par décret du , publié au Journal officiel de la République française du [5]
Notes et références
modifier- « Je faisais du théâtre là où il est interdit d'en faire », Les Cahiers du football, le 4 avril 2011
- ianwalterfoote, « Robert Wurtz, le "Nijinski du sifflet" », sur Le Corner, (consulté le )
- Ch.V, « Un carton jaune à l'arbitre d'Intervilles », sur DHnet, (consulté le )
- Fabien Rouschop, « PORTRAIT. Robert Wurtz, spectacle vivant », sur lalsace.fr, L'Alsace, (consulté le ).
- Décret du 31 décembre 2001 portant promotion et nomination
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Alphonse Irjud, « Robert Charles Paul Wurtz », in Nouveau dictionnaire de biographie alsacienne, vol. 40, p. 4328
- 100 ans de football en Alsace (vol. 1), Strasbourg, LFA, 2002, p.136-138 et 140
Liens externes
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- Ressources relatives au sport :