Rue Lauriston
rue de Paris, en France
La rue Lauriston est une voie du 16e arrondissement de Paris.
16e arrt Rue Lauriston
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Situation | |||
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Arrondissement | 16e | ||
Quartier | Chaillot Porte-Dauphine |
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Début | Rue de Presbourg | ||
Fin | Rue de Longchamp | ||
Voies desservies | Rue Paul-Valéry Rue Copernic Rue Galilée Rue Cimarosa Rue Boissière Avenue Raymond-Poincaré |
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Morphologie | |||
Longueur | 1 012 m | ||
Largeur | 10 m | ||
Historique | |||
Création | Avant 1730 | ||
Dénomination | Décret du 24 août 1864 | ||
Ancien nom | Chemin du Bel-Air Rue du Bel-Air |
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Géocodification | |||
Ville de Paris | 5328 | ||
DGI | 5401 | ||
Géolocalisation sur la carte : Paris
Géolocalisation sur la carte : 16e arrondissement de Paris
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Images sur Wikimedia Commons | |||
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Situation et accès
modifierOrigine du nom
modifierLa rue tire son nom de Jacques Alexandre Law de Lauriston (1768-1828), militaire et homme d'État sous le Premier Empire et la Restauration[1].
Historique
modifierCette voie de l'ancienne commune de Passy, qui est indiquée à l'état de chemin sur le plan de Roussel en 1730, se nommait « chemin du Bel-Air » en 1820 puis « rue du Bel-Air » après avoir été transformée en rue.
Elle est classée dans la voirie parisienne en vertu d'un décret du et prend sa dénomination actuelle par un décret du .
Durant la Seconde Guerre mondiale, la Gestapo française de Bonny (1895-1944) et Lafont (1902-1944) y était située.
L'unique court de jeu de paume restant de Paris y est situé (voir Jeu de paume de Paris).
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
modifier- Les réservoirs de Passy sont situés dans cette rue. Construits par Eugène Belgrand (1810-1878) et mis en service sous le Second Empire, ils sont parmi les principaux réservoirs de stockage d'eau non potable à Paris.
- No 17 : la photographe française d'origine hongroise Ergy Landau (1896-1967) ouvre en 1923 son studio photographique à cette adresse, où elle habitait[2].
- No 40 : domicile du peintre et illustrateur Fabien Fabiano qui y mourut le [réf. nécessaire].
- No 74 : centre scientifique de l'Académie polonaise des sciences.
- No 74 ter : le Jeu de paume de Paris, l'unique jeu de paume de Paris, et l'une des trois dernières salles en activité en France, avec Fontainebleau et Bordeaux. A l'aspect d'une maison fortifiée avec des verrières visibles. Abrite une salle de danse. Architectes : J. et R. Vieux, 1908.
- No 83 : domicile de Rachel Dreyfus (1851-1942), épouse Albert Schil, celle-ci est la sœur d’Alfred Dreyfus, protagoniste central de l’affaire Dreyfus. Par ailleurs, des années 1960 jusqu'à 2002, siège d'un hôpital de jour en psychiatrie de la MGEN.
- No 84 : entrée du square de l'Union.
- No 93 : durant la Seconde Guerre mondiale, cet immeuble abritait le siège la Gestapo française.
- No 97 : plaque en hommage à Louis Moreau, tombé pour la France le , pendant la Libération de Paris.
- No 101 bis : l'écrivain Joseph Bialot y a écrit en 1978 son premier roman policier Le Salon du prêt à saigner qui fut récompensé par le Grand Prix de littérature policière en 1979.
- No 103 : adresse du journal Radar qui parut de 1949 à 1962.
- No 106 : domicile de l'écrivain Henry de Montherlant entre 1901 et 1907. Une plaque lui rend hommage.
- Lors de l'affaire de l'enlèvement d'Éric Peugeot en 1960, l'enfant est libéré au coin de la rue Lauriston et de l'avenue Raymond-Poincaré[3].
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Les réservoirs de Passy vus depuis la rue Lauriston.
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No 74, centre scientifique de l'Académie polonaise des sciences.
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No 74 ter, Jeu de paume de Paris.
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Court du Jeu de paume de Paris.
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No 93, ancien siège de la Gestapo française.
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Plaque au no 93.
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Plaque au no 97.
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Plaque au no 106.
Dans la culture
modifier- Plusieurs scènes des Leçons du Vertige de Jean-Pierre Montal (Pierre-Guillaume de Roux, 2017) se passent dans un appartement de la rue Lauriston — avec vue sur les réservoirs.
- En raison du caractère bourgeois de ce quartier, le chanteur Pierre Perret place dans la rue Lauriston l'action mettant en scène une bonne espagnole de l'un des couplets de sa chanson des années 1960 La Corrida.
- On retrouve mentionnée, dans la chanson écrite par Allain Leprest et interprétée par Jean-Louis Foulquier, Tout c'qu'est dégueulasse, la rue Lauriston.
Notes et références
modifier- Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Éditions de Minuit, p. 25.
- Guillaume Evin, Cosette Harcourt. Un studio de légende, Hugo Document, 2018, p. 240, p. 46 (ISBN 978-2755636130).
- « Une jeune femme accompagnait les deux ravisseurs d'Éric Peugeot lorsqu'il fut ramené avenue Poincaré », sur Le Monde, .
Annexes
modifierArticles connexes
modifier- 93, rue Lauriston, téléfilm sur la Gestapo française.
- Liste des voies du 16e arrondissement de Paris