Rue de la Néva

	8e arrt Rue de la Néva
	; Rue de la Néva.
	; Rue de la Néva.
Situation
Arrondissement	8e
Quartier	Faubourg-du-Roule
Début	260, rue du Faubourg-Saint-Honoré
Fin	77, boulevard de Courcelles
Morphologie
Longueur	127 m
Largeur	14 m
Historique
Création	1880
Dénomination	1884
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La rue de la Néva est une voie du 8^e arrondissement de Paris.

Situation et accès

Elle commence au 260, rue du Faubourg-Saint-Honoré et se termine au 77, boulevard de Courcelles.

Le quartier est desservi par la ligne 2 aux stations Ternes et Courcelles.

Origine du nom

Elle a reçu sa dénomination en référence à la Néva, fleuve de Russie, car elle se trouve en effet dans le « quartier russe » de Paris, près de la cathédrale Saint-Alexandre-Nevsky (saint Alexandre de la Néva), construite sous Napoléon III. Ce quartier était fréquenté autrefois par de nombreux Russes blancs émigrés après 1917 qui venaient à l'église russe et dans les nombreux restaurants russes des rues avoisinantes.

Historique

Cette voie ouverte en 1880 et prend sa dénomination actuelle par un arrêté du 30 août 1884.

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

Ancien hôtel particulier au n^o 15, de Liane de Pougy.

N^o 15 : « L'hôtel assez étrange qui attire l'attention est celui de M^me Liane de Pougy »^[1] qui le revend à Jeanne Thylda^[2]. Ancienne ambassade des Comores en France.

Notes et références

↑ Rochegude 1910, p. 64. Selon André Becq de Fouquières (Fouquières 1954, p. 105) : « Au 11 bis, un hôtel dresse toujours sa lourde façade qui nous paraît aujourd'hui assez disgracieuse. Ce fut celui de Liane de Pougy. »
↑ Liane de Pougy et Virginie Girod, Mémoires d'une grande horizontale: Mes cahiers bleus, Nouveau Monde Editions, 20 janvier 2021 (ISBN 978-2-38094-057-2, lire en ligne)

Sources

[PDF] « NÉVA (rue de la) » [PDF], sur apophtegme.com (version du 25 décembre 2014 sur Internet Archive).
André Becq de Fouquières, Mon Paris et ses Parisiens. Le quartier Monceau, vol. II, Paris, Pierre Horay, 1954.
Félix de Rochegude, Promenades dans toutes les rues de Paris. VIII^e arrondissement, Paris, Hachette, 1910.

[1] Rochegude 1910, p. 64. Selon André Becq de Fouquières (Fouquières 1954, p. 105) : « Au 11 bis, un hôtel dresse toujours sa lourde façade qui nous paraît aujourd'hui assez disgracieuse. Ce fut celui de Liane de Pougy. »

[2] Liane de Pougy et Virginie Girod, Mémoires d'une grande horizontale: Mes cahiers bleus, Nouveau Monde Editions, 20 janvier 2021 (ISBN 978-2-38094-057-2, lire en ligne)

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