Saint-Laurent-de-Belzagot

ancienne commune française du département de la Charente

Saint-Laurent-de-Belzagot est une ancienne commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Charente (région Nouvelle-Aquitaine).

Saint-Laurent-de-Belzagot
Saint-Laurent-de-Belzagot
L'église et le portail de l'ancien prieuré.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Charente
Arrondissement Angoulême
Commune Montmoreau
Intercommunalité communauté de communes Lavalette Tude Dronne
Maire délégué
Mandat
Philippe Michelet
2017-2020
Code postal 16190
Code commune 16328
Démographie
Gentilé Saint-Laurentais
Population 409 hab. (2014 en augmentation de 13.61 % par rapport à 2009)
Densité 41 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 23′ 28″ nord, 0° 07′ 08″ est
Altitude Min. 59 m
Max. 174 m
Superficie 9,99 km2
Élections
Départementales Tude-et-Lavalette
Localisation
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Saint-Laurent-de-Belzagot
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Saint-Laurent-de-Belzagot

Depuis le , elle est devenue une commune déléguée de la commune nouvelle de Montmoreau[1].

Ses habitants sont les Saint-Laurentais et les Saint-Laurentaises[2].

Géographie

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Localisation et accès

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Les collines de Saint-Laurent vues de la D 10, à l'entrée de Montmoreau.

Saint-Laurent-de-Belzagot est une commune du sud de la Charente, située à 29 km au sud d'Angoulême et à 1 km au sud de Montmoreau-Saint-Cybard.

Surplombant la vallée de la Tude sur sa rive droite, le bourg de Saint-Laurent est aussi situé à 12 km au sud-est de Blanzac, 15 km au nord de Chalais et de Brossac et 23 km à l'est de Barbezieux[3].

La route principale est la D674, route d'Angoulême à Libourne entre Montmoreau et Chalais qui traverse l'est de la commune et passe au pied du bourg. Celui-ci est desservi par une route communale. La D 24, route de Montmoreau à Barbezieux, limite la commune au nord, ainsi que la D 10, route de Montmoreau à Blanzac[4].

La gare la plus proche est celle de Montmoreau, desservie par des TER à destination d'Angoulême et de Bordeaux.

Hameaux et lieux-dits

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La commune ne compte pas de gros hameaux, mais de nombreuses fermes. Elle arrive quasiment au pied de la ville de Montmoreau, au Bujateau[4].

Communes limitrophes

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Géologie et relief

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Géologiquement, la commune est située dans les coteaux calcaires du Bassin aquitain datant du Crétacé supérieur, comme toute la moitié sud du département de la Charente.

La commune fait partie des coteaux du Montmorélien. Le Campanien, calcaire crayeux, occupe toute sa surface. Certains sommets au nord et à l'ouest sont recouverts de dépôts du Tertiaire (Lutétien et Cuisien) composés de galets, sables et argiles, propices aux bois de châtaigniers. La vallée de la Tude, à l'est, est couverte par des alluvions récentes du Quaternaire[5],[6],[7].

La commune occupe le bord occidental de la vallée de la Tude, et son relief est assez vallonné. Son point culminant est à une altitude de 174 m, situé au nord du bourg à l'ouest de Montmoreau (borne IGN). Le point le plus bas est à 59 m, situé à l'extrémité sud au bord de la Tude, près de Gratteloube. Le bourg, dominant la vallée, est à 130 m d'altitude[4].

Hydrographie

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La Tude, affluent de la Dronne qui se jette indirectement dans la Dordogne, arrose la bordure orientale de la commune. Elle reçoit deux petits affluents qui traversent la commune et se jettent sur sa rive droite : la Gaveronne et la Font Bacoux. Deux retenues d'eau sont à signaler près de la Gaveronne. Le ruisseau de la Font Désirade traverse le nord de la commune vers l'ouest et alimente la Gaveronne[4].

Comme dans les trois quarts sud et ouest du département, le climat est océanique aquitain.

Toponymie

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Les formes anciennes sont Bercegollo en 1110, in villa quae vocatur Berciagolo[8], Bercegolio en 1309, sanctus Laurentius de Berzagolio en 1311, Stus L. de Bersagolio en 1376[9].

Saint Laurent (Laurentius) était un martyr chrétien du IIIe siècle, mort à Rome. L'origine du nom de Belzagot est plus incertaine. Il est possible de reconnaître dans les formes anciennes le suffixe gaulois -ialo qui signifie « clairière ». La première partie est obscure[10],[11].

Pendant la Révolution, la commune s'est appelée provisoirement et naturellement Bellevue[12].

Histoire

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L'Antiquité a laissé quelques vestiges, témoignant d'un habitat ancien. Aux Grands Rochers, dans le sud de la commune, un fossé d'enceinte curviligne protohistorique sur une surface de 1,8 ha a été détecté par archéologie aérienne. Au carrefour de la Croix Rouge (à 200 m au nord du bourg) a été trouvé un site à tegulae, reste d'une possible villa romaine[13].

Au Moyen Âge, le bourg de Saint-Laurent était autrefois le siège d'un prieuré dépendant de l'abbaye de Cluny, qui semble pas avoir été conventuel, mais qui a été ruiné lors des guerres de religion au XVIe siècle. Il n'en reste qu'un mur et le portail, près desquels l'église actuelle a été construite.

Au sud de la commune, le logis de Champ Rose (aussi orthographié Champrosé) a été acquis vers 1840 par la famille Gellibert des Seguins, dont deux membres ont été députés d'Angoulême et de la Charente. Une autre famille remarquable de Saint-Laurent au XIXe siècle était la famille Bourdier-Lanauve, qui a fait édifier et vécu au logis de Rochefort.

Vers la fin du XIXe siècle, des familles vendéennes sont venues en renfort pour travailler la terre[14].

Administration

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La mairie annexe.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1831 1838 Pierre Ganivet Desgraviers   Colonel d'empire
2001 décembre 2016 Philippe Michelet SE Agent de maîtrise

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[16],[Note 1].

En 2014, la commune comptait 409 habitants, en évolution de +13,61 % par rapport à 2009 (Charente : +0,65 %, France hors Mayotte : +2,49 %).

           Évolution de la population  [modifier]
1793 1806 1821 1831 1841 1846 1851 1856 1861
528495487554495559548517491
1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
481459443429431430375354387
1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968
390367355315328333315308286
1975 1982 1990 1999 2007 2012 2014 - -
289290326351359382409--
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[17] puis Insee à partir de 2006[18].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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Pyramide des âges à Saint-Laurent-de-Belzagot en 2007 en pourcentage[19].
HommesClasse d’âgeFemmes
3,5 
90  ans ou +
13,0 
13,2 
75 à 89 ans
23,7 
16,0 
60 à 74 ans
14,4 
25,0 
45 à 59 ans
14,9 
16,0 
30 à 44 ans
11,2 
13,2 
15 à 29 ans
12,6 
13,2 
0 à 14 ans
10,2 
Pyramide des âges du département de la 'Charente en 2007 en pourcentage[20].
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90  ans ou +
1,6 
8,2 
75 à 89 ans
11,8 
15,2 
60 à 74 ans
15,8 
22,3 
45 à 59 ans
21,5 
20,0 
30 à 44 ans
19,2 
16,7 
15 à 29 ans
14,7 
17,1 
0 à 14 ans
15,4 
 
Foyer et épicerie du village.

Festival d'été

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Depuis 2008, Saint-Laurent-de-Belzagot accueille chaque été, au mois d'août, le festival Belzagot Circus, festival de cirque moderne et spectacles de rue. Cette manifestation réunit chaque année davantage de public emballé par des spectacles de haut vol mêlant acrobaties, jongleries, pitreries, one man show, numéros de compagnies confirmées, hip-hop, spectacles déambulatoires, etc.La notoriété du festival dépasse les frontières du département de la Charente avec un public venu aussi de Dordogne, Gironde, Charente-Maritime, etc.[21].

Économie

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Agriculture

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La viticulture occupe une petite partie de l'activité agricole. La commune est située dans les Bons Bois, dans la zone d'appellation d'origine contrôlée du cognac[22].

Commerces

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Le village possède une épicerie. Les autres commerces sont à Montmoreau.

Culture locale et patrimoine

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Le chevet de l'église.

Lieux et monuments

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  • L'église paroissiale Saint-Laurent
  • Logis de Champrose[23]

Personnalités liées à la commune

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Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.

Références

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  1. « Commune de Montmoreau (16230) », sur insee.fr (consulté en ).
  2. Site habitants.fr, « Les gentilés de Charente », (consulté le ).
  3. Distances orthodromiques prises sous ACME Mapper
  4. a b c et d Carte IGN sous Géoportail
  5. Visualisateur Infoterre, site du BRGM
  6. Carte du BRGM sous Géoportail
  7. [PDF] BRGM, « Notice de la feuille de Montmoreau », sur Infoterre, (consulté le ).
  8. Jean Nanglard, Cartulaire de l'église d'Angoulême, t. IX, Bulletins et mémoires de la Société archéologique et historique de la Charente, imprimerie G.Chasseignac, (1re éd. 1180), 296 p. (lire en ligne), p. 37,125
  9. Jean Nanglard, Livre des fiefs de Guillaume de Blaye, évêque d'Angoulême [« Liber feodorum »], t. 5, Société archéologique et historique de la Charente, (1re éd. 1273), 404 p. (lire en ligne), p. 141
  10. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Librairie Guénégaud, (1re éd. 1963), 738 p. (ISBN 2-85023-076-6), p. 610.
  11. Jean Talbert, Origine des noms de lieux, 1928
  12. Jacques Baudet et Jacques Chauveaud, « Toponymie révolutionnaire en Charente », Bulletins et mémoires de la Société archéologique et historique de la Charente,‎ 4e trimestre 1986, p. 272-278 (lire en ligne [PDF] sur andre.j.balout.free.fr, consulté en )
  13. Christian Vernou, La Charente, Maison des Sciences de l'Homme, Paris, coll. « Carte archéologique de la Gaule », , 253 p. (ISBN 2-87754-025-1), p. 155
  14. Jules Martin-Buchey, Géographie historique et communale de la Charente, édité par l'auteur, Châteauneuf, 1914-1917 (réimpr. Bruno Sépulchre, Paris, 1984), 422 p., p. 336
  15. L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
  16. Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
  17. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  18. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 2011201220132014 .
  19. « Evolution et structure de la population à Saint-Laurent-de-Belzagot en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  20. « Résultats du recensement de la population de la Charente en 2007 » [archive du ], sur le site de l'Insee (consulté le ).
  21. Festival de Belzagot
  22. « Décret n° 2009-1146 relatif à l'AOC Cognac », sur legifrance, (consulté le ).
  23. Jean-Paul Gaillard, Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente, Paris, librairie Bruno Sepulchre, (réimpr. 2005), 893 p. (OCLC 908251975, présentation en ligne), p. 671
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Note 5