Saint-Yan

commune française du département de Saône-et-Loire

Saint-Yan est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire, en région Bourgogne-Franche-Comté.

Saint-Yan
Saint-Yan
L'église Saint-Oyen.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Saône-et-Loire
Arrondissement Charolles
Intercommunalité Communauté de communes Le Grand Charolais
Maire
Mandat
Elisabeth Ponsot
2020-2026
Code postal 71600
Code commune 71491
Démographie
Population
municipale
1 152 hab. (2021 en évolution de −2,95 % par rapport à 2015)
Densité 44 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 24′ 45″ nord, 4° 02′ 21″ est
Altitude Min. 229 m
Max. 287 m
Superficie 26,15 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Paray-le-Monial
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Paray-le-Monial
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Saint-Yan
Liens
Site web saint-yan.fr

Géographie

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Communes limitrophes

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En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Centre et contreforts nord du Massif Central, caractérisée par un air sec en été et un bon ensoleillement[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 804 mm, avec 10,9 jours de précipitations en janvier et 7,4 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 11,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 772,4 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 41,7 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −24,2 °C, atteinte le [Note 1],[3],[4].

Statistiques 1991-2020 et records ST YAN (71) - alt : 242m, lat : 46°24'29"N, lon : 4°00'59"E
Records établis sur la période du 01-01-1954 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 0,2 0 2,1 4,4 8,3 11,9 13,8 13,5 9,8 7,2 3,3 0,8 6,3
Température moyenne (°C) 3,6 4,3 7,6 10,4 14,3 18,1 20,3 20,1 15,9 12,2 7,2 4,1 11,5
Température maximale moyenne (°C) 7,1 8,7 13,2 16,5 20,4 24,4 26,7 26,7 22,1 17,1 11,1 7,5 16,8
Record de froid (°C)
date du record
−24,2
09.01.1985
−23,6
15.02.1956
−13,3
01.03.05
−8,2
08.04.03
−3,1
06.05.1957
0,3
02.06.1962
3,9
22.07.1980
1,7
24.08.1980
−2,2
25.09.1972
−8,1
30.10.1997
−11,3
27.11.1955
−16,9
31.12.1996
−24,2
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
18,1
01.01.23
23,2
28.02.1960
25,9
31.03.21
28,8
30.04.05
33,4
25.05.09
39,7
27.06.19
41,7
31.07.1983
40,2
12.08.03
35,6
14.09.20
30,6
02.10.1985
23,6
07.11.1955
19,8
16.12.1989
41,7
1983
Ensoleillement (h) 653 887 1 466 1 677 1 979 2 269 2 476 2 303 167 1 118 661 521 17 677
Précipitations (mm) 51 42,5 49,5 60,7 82,4 67,5 71,6 72,1 68 73,5 76 57,6 772,4
Source : « Fiche 71491001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
7,1
0,2
51
 
 
 
8,7
0
42,5
 
 
 
13,2
2,1
49,5
 
 
 
16,5
4,4
60,7
 
 
 
20,4
8,3
82,4
 
 
 
24,4
11,9
67,5
 
 
 
26,7
13,8
71,6
 
 
 
26,7
13,5
72,1
 
 
 
22,1
9,8
68
 
 
 
17,1
7,2
73,5
 
 
 
11,1
3,3
76
 
 
 
7,5
0,8
57,6
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[5]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Urbanisme

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Typologie

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Au , Saint-Yan est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[7]. Elle est située hors unité urbaine[8]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paray-le-Monial, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[8]. Cette aire, qui regroupe 19 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[9],[10].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (81,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (82,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (50,8 %), zones agricoles hétérogènes (28,4 %), forêts (8,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6,9 %), zones urbanisées (3,1 %), terres arables (2,3 %), eaux continentales[Note 3] (0,3 %)[11]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

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D'après Albert Dauzat et Charles Rostaing, ce toponyme provient de Eugendus, peut-être dérivé du nom latin Genius ; comme Saint Héand, Saint Oyen et Saint-Gein[12].

Histoire

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Selon le site web de la commune, « vers 510, le village est connu sous le nom de SAINT OYEND . L'orthographe évolue selon les époques et passe de ST OYEND, à ST OYEN, ST OYAN et par déformation est devenu SAINT YAN »[13].

510 correspond justement à la date de la mort de Oyand de Condat (450-510).

Au XVIIe siècle et probablement avant, le commandeur hospitalier de Beugney nommait le curé de la paroisse de Saint-Yan et de la chapelle Saint-Jean-Baptiste d'Anglure. Il arrivait parfois que ce soit l'évêque d'Autun qui procède à cette nomination[14].

Sous la Révolution française, la commune porta provisoirement le nom de Yan-l'Arconce[15],[16].
Entre 1790 et 1794, la commune absorbe celle voisine de Les Reuillons[15] ; cette dernière, sous la Révolution française, porta provisoirement le nom de La Montagne[17].

En 1938, l'armée de l'air crée à Saint-Yan un terrain d'aviation de secours. Puis du au , ce terrain est occupé par la 15e escadre de bombardement de Reims.

En , Saint-Yan est occupée par l'armée allemande ; un camp est installé dans un pré non loin de l'église. De plus l'ancien terrain d'aviation de Saint-Yan est transformé en base aérienne gigantesque (de plus de 600 ha). L'armée allemande décide d'y installer des avions d'entraînement mais aussi et surtout des Heinkel 111Z et leurs planeurs. Du au alors que la Libération est proche est commis à Saint-Yan un massacre où 14 civils sont sauvagement tués par des SS ou par des soldats allemands (comme en témoigne le monument situé place du 31-Août-1944). De plus, le terrain aérien militaire est totalement détruit par l'armée allemande avant son départ.

Le 1er janvier 2013, elle rejoint la communauté de communes de Paray-le-Monial, devenue communauté de communes du Grand Charolais depuis le .

Politique et administration

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Mairie.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1793 1800 Jean Marinier    
1800 1804 Jacques Barrois    
1804 1816 Joseph de Monteynard    
1816 1823 Claude Ray    
1823 1824 Mathieu Bonin    
1824 1831 Claude Ray    
1831 1834 Frédéric Desbourdelles    
1834 1836 Claude Ray    
1836 1840 Jean Belot    
1840 1843 Jacques Barrois    
1843 1848 Mathieu Bourgogne    
1848 1850 François Michel    
1850 1860 Claude Millerand    
1860 1863 Antoine Goin    
1863 1868 Nicolas Molette    
1868 1876 Jean-Joseph Guette    
1876 1878 Laurent Thévenoux    
1878 1884 Nicolas Molette    
1884 1896 Jean-Joseph Guette    
1896 1904 Joseph Dumontet    
1904 1921 Pierre Cothenet    
1921 1933 Pierre Colin    
1933 1965 Joseph Ferrier    
1965 1983 Lucien Charpenet    
1983 1989 François Bernigaud    
mars 1989 décembre 2012 René Bernigaud[18] SE Gérant TP Retraité
février 2013 en cours Élisabeth Ponsot SE Agent C.A.F.
Les données manquantes sont à compléter.
Source : Liste des maires de Saint-Yan depuis la Révolution.

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[20].

En 2021, la commune comptait 1 152 habitants[Note 4], en évolution de −2,95 % par rapport à 2015 (Saône-et-Loire : −1,1 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
709718821716726881950950904
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
9811 0881 1259959891 0451 0461 0321 012
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
951964920853842809826859929
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
1 0461 1151 2781 2421 1531 0821 1111 1181 147
2018 2021 - - - - - - -
1 1591 152-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[15] puis Insee à partir de 2006[21].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie

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Lieux et monuments

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Château de Selore.

Le village de Saint-Yan comporte plusieurs monuments :

Personnalités liées à la commune

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Pour approfondir

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Station Météo-France « Saint-Yan » - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Saint-Yan » - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  5. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  7. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  8. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Saint-Yan ».
  9. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paray-le-Monial », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  10. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  11. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  12. Albert Dauzat, Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud,1979 (ISBN 2-85023-076-6), p. 599.
  13. « Site internet de la commune de Saint-Yan ».
  14. Georges Guigue et Claude Faure, Inventaire-sommaire des Archives départementales antérieures à 1790 - Rhône : 48 H 703 à 48 H 2400 : Ordre de Malte, Langue d'Auvergne, Henri Georg, (présentation en ligne), p. 102,107
    Dans cet ouvrage, le nom de la commanderie de Beugney est orthographié le plus souvent Bugney.
    .
  15. a b et c Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  16. Yan-l'Arconce selon Noms révolutionnaires des communes de France, p. 58, Oyan-l'Arconce selon Ehess-Cassini.
  17. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Les Reuillons », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
  18. Démissionnaire [1].
  19. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  20. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  21. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  22. « Les colonnes routières », article d'Alain Dessertenne paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » n° 158 de juin 2009 (pages 7 à 9).
  NODES
eth 2
orte 2
see 11