Sainte-Radegonde (Aveyron)
Sainte-Radegonde est une commune française, située dans le département de l'Aveyron en région Occitanie.
Sainte-Radegonde | |||||
Le village avec l'église fortifiée de Sainte-Radegonde. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Aveyron | ||||
Arrondissement | Rodez | ||||
Intercommunalité | Rodez Agglomération | ||||
Maire Mandat |
Laurence Pagès-Touzé 2020-2026 |
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Code postal | 12850 | ||||
Code commune | 12241 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Radegondien(ne) | ||||
Population municipale |
1 755 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 58 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 20′ 12″ nord, 2° 37′ 38″ est | ||||
Altitude | Min. 535 m Max. 791 m |
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Superficie | 30,48 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Rodez (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton du Nord-Lévezou | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Aveyron
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
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Liens | |||||
Site web | sainteradegonde.fr | ||||
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Le patrimoine architectural de la commune comprend quatre immeubles protégés au titre des monuments historiques : l'église fortifiée, classée en 1921, l'église Sainte-Radegonde, classée en 1925, la maison Yence, inscrite en 1978, et le monument à la Résistance, la butte de tir et sa tranchée, inscrits en 2017.
Géographie
modifierLocalisation
modifierCommune de l'aire d'attraction de Rodez située à une dizaine de kilomètres au sud-est de Rodez. Elle fait partie de l'agglomération du Grand Rodez avec les communes de Rodez, le Monastère, Onet-le-Château, Olemps, Luc-la-Primaube, Druelle Balsac et Sébazac-Concourès.
Communes limitrophes
modifierSainte-Radegonde est limitrophe de six autres communes. Les communes limitrophes sont Agen-d'Aveyron, Flavin, La Loubière, Le Monastère, Onet-le-Château, Rodez et Le Vibal.
Rodez | La Loubière | |||
Le Monastère | N | Agen-d'Aveyron | ||
O Sainte-Radegonde E | ||||
S | ||||
Flavin | Le Vibal |
Géologie et relief
modifierS'étendant sur 3 048 hectares, la commune de Sainte-Radegonde présente une grande variété de paysages. Au Nord, elle couvre une partie de la plaine alluviale de l'Aveyron, l'altitude moyenne y est de 535 m.
Hydrographie
modifierRéseau hydrographique
modifierLa commune est drainée par l'Aveyron, la Briane, la Brianelle, la Garrigue, le ruisseau de Louyne, le ruisseau d'Inières, Bras de l'Aveyron et par divers petits cours d'eau[1].
L'Aveyron, d'une longueur totale de 290,6 km, prend sa source dans la commune de Sévérac d'Aveyron et se jette dans le Tarn à Barry-d'Islemade, après avoir arrosé 60 communes[2].
La Briane, d'une longueur totale de 11,7 km, prend sa source dans la commune de Flavin et se jette dans l'Aveyron à Le Monastère, après avoir arrosé 3 communes[3].
Gestion des cours d'eau
modifierLa gestion des cours d’eau situés dans le bassin de l’Aveyron est assurée par l’établissement public d'aménagement et de gestion des eaux (EPAGE) Aveyron amont, créé le , en remplacement du syndicat mixte du bassin versant Aveyron amont[4],[5],[6].
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne et est dans la région climatique Sud-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 000 à 1 500 mm, minimale en été, maximale en automne[8].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 130 mm, avec 11,6 jours de précipitations en janvier et 6,7 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Flavin à 5 km à vol d'oiseau[9], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 902,2 mm[10],[11]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].
Milieux naturels et biodiversité
modifierL’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal de Sainte-Radegonde comprend une ZNIEFF de type 1[Note 1],[13], la « Rivière Aveyron » (3 500 ha), couvrant 63 communes dont 38 dans l'Aveyron, 5 dans le Tarn et 20 dans le Tarn-et-Garonne[14] , et une ZNIEFF de type 2[Note 2],[13], la « Vallée de l'Aveyron » (14 644 ha), qui s'étend sur 68 communes dont 41 dans l'Aveyron, 5 dans le Tarn et 22 dans le Tarn-et-Garonne[15].
-
Carte de la ZNIEFF de type 1 de la commune.
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Carte de la ZNIEFF de type 2 de la commune.
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Sainte-Radegonde est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[16]. Elle est située hors unité urbaine[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rodez, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 68 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[17],[18].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87,3 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (90 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (41,6 %), prairies (27,5 %), terres arables (18,1 %), forêts (6,1 %), zones urbanisées (2,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,5 %), mines, décharges et chantiers (0,9 %)[19].
Planification
modifierLa loi SRU du a incité fortement les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document essentiel d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle. La commune est dans le territoire du SCoT du Centre Ouest Aveyron approuvé en février 2020. La structure porteuse est le pôle d'équilibre territorial et rural Centre Ouest Aveyron, qui associe neuf EPCI, notamment la communauté d'agglomération du Rodez Agglomération, dont la commune est membre[20]. La commune disposait en 2017 d'un plan local d'urbanisme approuvé[21]. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme[22].
Lieux-dits et villages de la commune
modifier
Liste des lieux-dits et villages de la commune
Lieux-dits et villages actuels
Villages disparus
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Voies de communication et transports
modifierAccès par les transports en commun de Rodez, le réseau de Rodez Agglomération Agglobus.
Risques majeurs
modifierLe territoire de la commune de Sainte-Radegonde est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à un risque particulier, le risque radon[23],[24].
Risques naturels
modifierCertaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de l'Aveyron. Les dernières grandes crues historiques, ayant touché plusieurs parties du département, remontent aux 3 et (dans les bassins du Lot, de l'Aveyron, du Viaur et du Tarn) et au (bassins de la Sorgues et du Dourdou)[25]. Ce risque est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du plan de prévention du risque inondation (PPRI) Aveyron Amont-Auterne[26], approuvé le 14 décembre 2006[27].
Le Plan départemental de protection des forêts contre les incendies découpe le département de l’Aveyron en sept « bassins de risque » et définit une sensibilité des communes à l’aléa feux de forêt (de faible à très forte). La commune est classée en sensibilité faible[28].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles, soit des effondrements liés à des cavités souterraines[23]. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[29]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Géorisques[30]. Une autre carte permet de prendre connaissance des cavités souterraines localisées sur la commune[31],[32].
Risques technologiques
modifierLe risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières et ferroviaires importantes et la présence d'une canalisation de transport de gaz. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[33].
Risque particulier
modifierDans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon le dossier départemental des risques majeurs du département établi en 2013, la commune de Sainte-Radegonde est classée à risque moyen à élevé[34]. Un décret du a modifié la terminologie du zonage définie dans le code de la santé publique[35] et a été complété par un arrêté du portant délimitation des zones à potentiel radon du territoire français. La commune est désormais en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[36].
Toponymie
modifierDurant la Révolution, la commune porte le nom de Bel-Air[37].
Histoire
modifierIl s'agit d'un des premiers lieux d'occupation de la commune. En 1330 et 1529 des actes mentionnent une famille Bozinhac, possédant la seigneurie du même nom. En 1613 Catherine de Sabatery et Guillaume de Masnau sont seigneur de Bousinhac. Leurs enfants (Guillaume, Bertrand, Géraud et Ignace) leur succéderont. À la Révolution le village est peuplé d'une trentaine d'habitants.
Le domaine de Caumels, près du village d'Inières, appartenant à la chartreuse de Rodez, sert de terrain d'atterrissage, lors du vol en montgolfière de Charles Carnus, à bord du « Ville de Rodez », le [38], quatrième ascension aéronautique de l'histoire.
En 1789, la seigneurie de Bozinhac est réunie à celle d'Hyars pour former une seule commune. Aujourd'hui le village compte quatre familles qui y vivent.
La commune de Sainte-Radegonde est créée par ordonnance du roi Louis-Philippe Ier le . Le , le corps législatif (assemblée législative du Second Empire) examina les demandes faites par les habitants d'Arsac, Arsaguet, Gros et Recoules (représentant 479 hectares), de voir leurs hameaux détachés de la commune d'Onet-le-Château pour être rattachés à celle de Sainte-Radegonde.
Le 17 août 1944, trente prisonniers de Rodez sont exécutés à l’arme automatique à la butte de tir de Sainte-Radegonde par les troupes allemandes. Le lendemain, 18 août, la ville de Rodez est libérée.
Politique et administration
modifierDécoupage territorial
modifierLa commune de Sainte-Radegonde est membre de Rodez Agglomération[I 1], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Rodez. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[39].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Rodez, au département de l'Aveyron et à la région Occitanie[I 1]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton du Nord-Lévezou pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 1], et de la première circonscription de l'Aveyron pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[40].
-
Sainte-Radegonde dans l'intercommunalité en 2020.
-
Sainte-Radegonde dans le canton du Nord-Lévezou en 2020.
-
Sainte-Radegonde dans l'arrondissement de Rodez en 2020.
Élections municipales et communautaires
modifierÉlections de 2020
modifierTête de liste | Suffrages | Pourcentage | CM | CC |
---|---|---|---|---|
Laurence Pages-Touzé | 585 | 63,31 % | 16 | 2 |
Bernard Fernandez | 177 | 19,15 % | 2 | 0 |
Alain Dhers | 162 | 17,53 % | 1 | 0 |
Le conseil municipal de Sainte-Radegonde, commune de plus de 1 000 habitants, est élu au scrutin proportionnel de liste à deux tours (sans aucune modification possible de la liste)[41], pour un mandat de six ans renouvelable[42]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 19[43]. Les dix-neuf conseillers municipaux sont élus au premier tour avec un taux de participation de 61,19 %, se répartissant en seize issus de la liste conduite par Laurence Pages-Touzé, deux issus de celle de Bernard Fernandez et un issus de celle d'Alain Dhers[44]. Laurence Pages-Touzé est élue nouvelle maire de la commune le [45].
Les deux sièges attribués à la commune au sein du conseil communautaire de la communauté d'agglomération Rodez Agglomération sont alloués à la liste de Laurence Pages-Touzé[44].
Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 1 500 habitants et 2 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de dix neuf[46],[47].
Liste des maires
modifierDémographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[48]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[49].
En 2021, la commune comptait 1 755 habitants[Note 4], en évolution de −1,35 % par rapport à 2015 (Aveyron : +0,17 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Économie
modifierRevenus
modifierEn 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 695 ménages fiscaux[Note 5], regroupant 1 767 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 25 760 €[I 2] (20 640 € dans le département[I 3]).
Emploi
modifierDivision | 2008 | 2013 | 2018 |
---|---|---|---|
Commune[I 4] | 2,8 % | 3,9 % | 3,4 % |
Département[I 5] | 5,4 % | 7,1 % | 7,1 % |
France entière[I 6] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 1 063 personnes, parmi lesquelles on compte 78,1 % d'actifs (74,7 % ayant un emploi et 3,4 % de chômeurs) et 21,9 % d'inactifs[Note 6],[I 4]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Rodez, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 1],[I 7]. Elle compte 536 emplois en 2018, contre 571 en 2013 et 525 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 801, soit un indicateur de concentration d'emploi de 66,9 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 59,3 %[I 8].
Sur ces 801 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 99 travaillent dans la commune, soit 12 % des habitants[I 9]. Pour se rendre au travail, 94,1 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,5 % les transports en commun, 2,7 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 2,6 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 10].
Activités hors agriculture
modifierSecteurs d'activités
modifier128 établissements[Note 7] sont implantés à Sainte-Radegonde au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 8],[I 11].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 128 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres |
22 | 17,2 % | (17,7 %) |
Construction | 18 | 14,1 % | (13 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration |
30 | 23,4 % | (27,5 %) |
Information et communication | 4 | 3,1 % | (1,5 %) |
Activités financières et d'assurance | 5 | 3,9 % | (3,4 %) |
Activités immobilières | 4 | 3,1 % | (4,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien |
18 | 14,1 % | (12,4 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale |
20 | 15,6 % | (12,7 %) |
Autres activités de services | 7 | 5,5 % | (7,8 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 23,4 % du nombre total d'établissements de la commune (30 sur les 128 entreprises implantées à Sainte-Radegonde), contre 27,5 % au niveau départemental[I 12].
Entreprises
modifierLes cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[51] :
- Societe Porc Montagne - SPM, transformation et conservation de la viande de boucherie (69 374 k€) ;
- Promash, fabrication d'aliments pour animaux de ferme (9 643 k€) ;
- Du Roure.12, fabrication de produits azotés et d'engrais (8 153 k€) ;
- Monteillet Aveyron, transformation et conservation de la viande de boucherie (3 079 k€) ;
- Aveyron Porc, commerce de gros (commerce interentreprises) de viandes de boucherie (2 114 k€).
Agriculture
modifierLa commune est dans les Grands Causses, une petite région agricole occupant le sud-est du département de l'Aveyron[52]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 9] sur la commune est l'élevage d'ovins ou de caprins[Carte 2].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 49 | 35 | 33 | 28 |
SAU[Note 10] (ha) | 2 201 | 2 171 | 1 910 | 2 096 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 49 lors du recensement agricole de 1988[Note 11] à 35 en 2000 puis à 33 en 2010[54] et enfin à 28 en 2020[Carte 3], soit une baisse de 43 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 51 % de ses exploitations[55],[Carte 4]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 2 201 ha en 1988 à 2 096 ha en 2020[Carte 5]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 45 à 75 ha[54].
Culture locale et patrimoine
modifierÉdifices religieux
modifierÉglise fortifiée d'Inières
modifierElle date du XIVe siècle.
Édifices civils
modifierMaison Yence
modifierMaison Yence Inscrit MH (1978)[58]
La façade de la maison du notaire royal date du XVIe siècle.
Mémorial
modifierLe Mémorial de Sainte-Radegonde[59] rend hommage aux trente personnes fusillées sur la commune durant la Seconde Guerre mondiale.
Personnalités liées à la commune
modifier- Paul Wormser, escrimeur
- Louis Blasi, résistant
- Henri Pierre Rodat, homme politique
- Adrien Vézinhet (1912-1984), auteur occitan
- Pierre-Augustin Faudet (1798-1873), théologien
Héraldique
modifierLes armes de la commune de Sainte-Radegonde se blasonnent ainsi : |
Bibliographie
modifier- Jean-Michel Cosson, Sainte-Radegonde et Inières en Rouergue, Onet-le-Château, J.-M. Cosson, , 271 p., ill., couv. ill. ; 21 cm (BNF 35560662)
- Ludovic Billon, Sainte-Radegonde, Saint-Cyr-sur-Loire, A. Sutton, coll. « Mémoire en images », , 127 p., ill., couv. ill. ; 24 cm (ISBN 2-84910-020-X, ISSN 1355-5723, BNF 39180125)
- (oc + fr) Christian-Pierre Bedel, Rodés-est : Lo Monestire, Senta-Radegonda / Christian-Pierre Bedel e los estatjants del canton de Rodés-est, Rodez, Mission départementale de la culture, coll. « Al canton », , 340 p., ill., couv. ill. ; 28 cm (ISBN 2-907279-60-2, ISSN 1151-8375, BNF 39300576)
Articles connexes
modifier- Liste des communes de l'Aveyron
- Anciennes communes de l'Aveyron
- Massacres perpétrés par les Allemands en France durant la Seconde Guerre mondiale
Liens externes
modifierNotes et références
modifierNotes et cartes
modifier- Notes
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[53].
- Cartes
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
Références
modifierSite de l'Insee
modifier- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Sainte-Radegonde » (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans l'Aveyron » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Sainte-Radegonde » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans l'Aveyron » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Sainte-Radegonde » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Sainte-Radegonde » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans l'Aveyron » (consulté le ).
Autres sources
modifier- « Fiche communale de Sainte-Radegonde », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le ).
- Sandre, « l'Aveyron »
- Sandre, « la Briane »
- « EPAGE Aveyron amont », sur banatic.interieur.gouv.fr (consulté le ).
- « Aveyron amont », sur gesteau.fr (consulté le ).
- site officiel du SMB2
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Sainte-Radegonde et Flavin », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Flavin » (commune de Flavin) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
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