Salim el-Hoss

homme politique libanais

Salim el-Hoss (en arabe : سليم أحمد الحص), né le à Beyrouth (Grand Liban) et mort le 25 août 2024 dans la même ville[1], est un homme d'État libanais sunnite.

Salim el-Hoss
Salim el-Hoss en 2005.
Fonctions
Premier ministre du Liban
-
Ministre des Affaires étrangères du Liban
4e gouvernement Hoss (d)
-
Député
Beirut I (en)
-
Député
Beirut I (en)
-
Ministre des Affaires étrangères du Liban
Governo Hoss III (d)
-
Président par intérim (en)
22 -
Président par intérim (en)
-
Premier ministre du Liban
-
Ministre de l'Éducation
Tenth Cabinet of Rashid Karami (en)
-
Issam Khoury (d)
Ministre de l'Économie et du Commerce
Governo Hoss I (d)
-
Anwar Al-Sabbah (en)
Ministre de l'Information
Governo Hoss I (d)
-
Youssef Gebran (d)
Premier ministre du Liban
-
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 94 ans)
Nom de naissance
Salim Ahmed el-Hoss
Nationalité
Formation
Activités
Père
Ahmed Mohammed Al-Hoss (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Parti politique
Mouvement
Titre honorifique
Hadji

Il est cinq fois Premier ministre (1976-1980, 1987-1990, 1988-1989 (en même temps que Michel Aoun), 1989-1990, 1998-2000) et longtemps député de Beyrouth.

Biographie

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Salim el-Hoss devient Premier ministre pour la première fois en , nommé par le président Elias Sarkis. Il démissionne en 1980.

Il est nommé en 1984 ministre de l’Éducation dans le gouvernement de Rachid Karamé sous la présidence d’Amine Gemayel et devient Premier ministre par Intérim en 1987 après l’assassinat de Karamé.

En 1988, à la fin du mandat de Gemayel, il refuse de céder le pouvoir au Premier ministre par intérim Michel Aoun, dont il juge la nomination anticonstitutionnelle (Aoun est chrétien alors que cette fonction est réservée à un sunnite). Hoss reste à la tête d’un gouvernement dont le pouvoir s’étend sur les régions musulmanes du Liban.

Il est nommé à nouveau Premier ministre en 1989 après les accords de Taëf par le président René Moawad puis par Elias Hraoui. Il démissionne un an plus tard.

Il est élu député de Beyrouth en 1992 et sera réélu en 1996.

Il est nommé Premier ministre en 1998 par le président Émile Lahoud. Il démissionne en 2000 après sa défaite aux élections législatives face à la liste de Rafiq Hariri.

Salim el-Hoss est l’un des opposants historiques à Hariri et prône une politique beaucoup moins libérale et moins pro-occidentale. C’est un économiste qui a fait sa carrière dans l’enseignement universitaire et le secteur bancaire jusqu’aux années 70. Il est l’auteur de nombreux ouvrages d’économie et de sciences politiques.

Il est président d’un petit parti politique, le Cénacle de l’Action nationale, jusqu’en 2006. Depuis 2005, il gère le Forum de l’Unité nationale – la Troisième force, qui se veut équidistante des forces pro et antisyriennes.

Il est l'ancien président de la Commission de contrôle des banques libanaises.

Salim el-Hoss a participé à la conférence « anti-impérialiste » Axis for Peace, organisée en 2005 par le Réseau Voltaire.

Références

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  1. Newsdesk Libnanews, « L'ancien premier ministre Salim Hoss est décédé », sur Libnanews, Le Média Citoyen du Liban, (consulté le )

Liens externes

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