Santi di Tito

peintre italien

Santi di Tito (Florence, - Florence, ) est un peintre maniériste italien de l'école florentine.

Santi di Tito
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Lieux de travail
signature de Santi di Tito
Signature

Biographie

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Inscription sur sa maison
Via delle Ruote à Florence

Formé à Florence à l'atelier de Sebastiano da Montecarlo il y rencontre Agnolo Bronzino et Baccio Bandinelli. En 1554, il s'inscrit à la compagnia di San Luca, la corporation florentine des peintres, mais on sait peu de sa production de cette époque.

Il voyage à Rome de 1558 à 1564 où il peut s'affronter aux talents plus modernes du maniérisme (le classicisme des disciples de Raphaël) et aux œuvres florentines de Francesco Salviati. Il rencontre aussi la peinture de Taddeo Zuccari[1]. Dans la ville papale, il œuvre dans les entreprises décoratives les plus importantes du moment, comme le Palazzo Salviati en 1559, le Belvédère au Vatican avec Niccolò Pomarancio (1561-1562), le Casino de Pie IV auprès de Federico Zuccaro (1561-1565).

Revenu à Florence, ses premières œuvres empruntent encore les conventions typiques de la manière romaine, comme dans sa Résurrection à Santa Croce (1565). Sa personnalité de peintre émerge quand il s'oriente vers une simplification de son style par retour à la simplicité et à la sobriété du début du Cinquecento florentin. C'est une forme de purisme qu'il maintient jusqu'à ses œuvres plus tardives et qui caractérise la peinture florentine au moins jusqu'à l'arrivée en ville de Pietro da Cortona.

Il est accueilli à la cour des Médicis et participe activement à la vie de la compagnia di San Luca, en préparant les obsèques de Michel-Ange, ensuite en peignant la fresque de La Construction du Temple de Salomon dans la chapelle de la compagnie à la Santissima Annunziata.

Dans les années 1570, déjà impressionné par le climat spirituel qui suit le Concile de Trente, il commence une peinture aux coloris doux et aux compositions familières, qui rappelle Andrea del Sarto et les Florentins du XVe siècle[1]. Il travaille au Studiolo de François Ier de Médicis, où ses peintures révèlent ses choix formels, manifestes même dans une série de retables en diverses églises florentines : la Résurrection de Lazare à Santa Maria Novella (1576), le Martyre de saint Étienne dans l'église Saints-Gervais-et-Protais (1579), le Christ au Jardin des Oliviers à l'église Santa Maria Maddalena de la Pazzi (1591), la Vision de Saint Thomas d'Aquin à San Marco (1593) et l'Annonciation à Santa Maria Novella (1603).

Son fils Tiberio Titi (Florence, 1578-1637) fut également un peintre apprécié.

Il a eu, entre autres, Cosimo Gamberucci, Gregorio Pagani et Andrea Boscoli comme élèves.

Quelques œuvres

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  • Plusieurs crucifixions dont une avec la Vierge, saint Jean, Marie-Madeleine et saint François de Paule
  • Portrait de vieillard, huile sur bois, 51 × 38,5 cm[2]
  • Portrait de femme âgée, huile sur toile, 44 × 29 cm (de sa main)[3]
  • Portrait de femme (de son atelier)

Notes et références

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  1. a et b Riccardo Spinelli, « Biographies », dans Mina Gregori, Le Musée des Offices et le Palais Pitti, Paris, Editions Place des Victoires, (ISBN 2-84459-006-3), p. 666
  2. Portrait de vieillard.
  3. Musée des Beaux-Arts de Chambéry - Portrait de femme âgée (Santi di Tito, vers 1580).
  4. « Descente de croix, Santi di Tito », sur Cat'zArts
  5. Sous la direction d'Emmanuelle Brugerolles, Le Baroque à Florence, Beaux-arts de Paris les éditions, , p. 18-20, Cat. 1
  6. Mina Gregori (trad. de l'italien), Le Musée des Offices et le Palais Pitti : La Peinture à Florence, Paris, Éditions Place des Victoires, , 685 p. (ISBN 2-84459-006-3), p. 372
  7. La vision de Saint Thomas d'Aquin.
  8. Mgr Timothy Verdon, Piazza del Duomo, Office diocésain pour la catéchèse à travers l'art, dépliant en langue française, non daté

Annexes

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Articles connexes

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