Scanner radio

scanner medical

Un scanner radio est un récepteur radio qui permet de balayer des fréquences radio.

Récepteur scanner

Utilisations

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écoute de la météo aéronautique sur l'ATIS de Paris Orly avec un récepteur scanner bande aéronautique.
 
écoute de la radiodiffusion avec un récepteur scanner.

La plupart des récepteurs radio sont normalement fixés sur une seule fréquence. Toutefois, un récepteur peut être conçu pour balayer continuellement les différentes fréquences disponibles (dans un groupe ou une bande de fréquence) afin de permettre d'écouter un échange dont on ne sait pas - a priori - quelle fréquence il emploiera.

Le récepteur scanner est très utilisé par les techniciens en télécommunications pour écouter et évaluer le retour des installations radioélectriques durant:

Le récepteur scanner est utilisé par des radioécouteurs pour recevoir :

Des récepteurs scanners ont été utilisés par des truands pour écouter les fréquences de la police.
Néanmoins, la pratique a été développée longtemps auparavant par les militaires et les opérateurs du renseignement.

Radio maritime

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Émetteurs récepteurs SMDSM de passerelle avec l'appel sélectif numérique.

Dans le cadre du système mondial de détresse et de sécurité en mer en haute mer (en zone A4 et éventuellement en zone A3) les navires équipés du SMDSM 1999 effectuent en haute fréquence une veille en appel sélectif numérique sur la fréquence de 8 414,5 kHz et sur les fréquences secondaires: 4 207,5 kHz, 6 312 kHz, 12 557 kHz, 16 804,5 kHz avec un scanner radio.

Législations

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  • Avant les années 2000, la détention des récepteurs scanners en France était soumise à une autorisation[1],[2];
  • Depuis le début des années 2000, la détention des récepteurs radio sont autorisés en France à la suite de deux jurisprudences [3],[4]. La réglementation a évolué[5],[6] en précisant que "les appareils conçus pour un usage grand public et permettant uniquement l'exploration manuelle ou automatique du spectre radioélectrique en vue de la réception et de l'écoute de fréquences" n'entre pas dans la catégorie des appareils soumis à autorisation au titre de l'article R. 226-3 du Code Pénal.
  • L'interdiction de divulguer le contenu des conversations entendues est international [7] (excepté en radiodiffusion).

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Décret 79-757 du 10 juillet 1997, JO du 13 juillet 1997, sur la demande d'autorisation d'appareils d'écoute autre que les récepteurs de radiodiffusion, de bande radioamateur, les postes CB. Les appareils sont soumis à une autorisation du premier ministre/sgdn/den/ssd en application de l'article R 226-7 du code pénal.
  2. Appareil de réception large bande
  3. Arrêt 02/01 du 9 janvier 2002 de la Cour d'appel de Dijon sur le jugement du tribunal correctionnel de Dijon du 20 décembre 2000.
  4. Arrêt 2001/02318 du 23 janvier 2002 de la Cour d'appel de Paris (lire en ligne)
  5. Arrêté du 29 juillet 2004 fixant la liste d'appareils prévue par l'article 226-3 du code pénal (abrogé). (lire en ligne)
  6. Arrêté du 4 juillet 2012 fixant la liste d'appareils et de dispositifs techniques prévue par l'article 226-3 du code pénal. (lire en ligne)
  7. EXTRAITS DU REGLEMENT DES RADIOCOMMUNICATIONS (Union Internationale des Télécommunications - UIT) Edition de 1990 - Révisée en 1994
    1992 Lors de l'application des dispositions appropriées de la Convention, les administrations s'engagent à prendre elles-mêmes les mesures nécessaires pour faire interdire et réprimer:
    1993 a) l'interception, sans autorisation, de radiocommunications qui ne sont pas destinées à l'usage général du public;
    1994 b) la divulgation du contenu ou simplement de l'existence, la publication ou tout usage quelconque, sans autorisation, des renseignements de toute nature obtenus en interceptant les radiocommunications mentionnées au numéro 1993.

Palette

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