Swiss Steel
Schmolz + Bickenbach
Swiss Steel | ||
ancien logotype | ||
Création | 1919 1996 (sous sa forme actuelle) |
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Dates clés | 2006 (fusion avec Ugitech) | |
Forme juridique | Société anonyme de droit suisse | |
Siège social | Emmen (Suisse) | |
Activité | métallurgie | |
Effectif | 5 389 (2005) | |
Site web | https://www.swisssteelgroup.com/en/home | |
Chiffre d'affaires | 2,633 milliards CHF (2005) | |
Résultat net | 122 millions CHF (2005) | |
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Swiss Steel, anciennement Schmolz + Bickenbach, est une entreprise suisse active dans le secteur de la métallurgie.
Histoire
modifierSchmolz + Bickenbach est fondée en 1919 à Düsseldorf par Arthur Schmolz et Oswald Bickenbach.
Swiss Steel est créé en 1996 par le regroupement de deux entreprises concurrentes, Von Moos Stahl et Von Roll Stahl[1].
En 2003, Schmolz + Bickenbach devient l'actionnaire majoritaire de Swiss Steel, en achetant les participations de Credit Suisse et de UBS. En 2006, Schmolz + Bickenbach fusionne formellement avec Swiss Steel. Le nouveau groupe, qui compte 10 000 employés et espère réaliser un chiffre d'affaires de 5 milliards de dollars, reprend le nom de Schmolz + Bickenbach, dont la notoriété apparait plus forte que celle de Swiss Steel. Il revend également l'usine de Stahl Gerlafingen (de) au Groupe Beltrame[2]. La même année, le groupe se porte acquéreur de l’entreprise française Ugitech auprès d’Arcelor[3].
En 2006, Schmolz + Bickenbach achète Ugitech, que Arcelor venait de mettre en vente[4].
Début 2018, c’est au tour du groupe français Ascometal d’être repris par Schmolz + Bickenbach (à l'exception de l'aciérie Ascoval de Saint-Saulve)[5].
En , Schmolz + Bickenbach change de nom et redevient Swiss Steel Holding AG[6].
Au premier semestre 2023, Swiss Steel est déficitaire, avec un chiffre d'affaires en recul de 20 %. Il s'engage dans un plan de restructuration et annonce des négociations exclusives avec le sidérurgiste italien Acciairie Venete pour la revente de l'usine d'Hagondange d'Ascometal, avec ses deux sites satellites de Custines et du Marais (Saint-Étienne)[note 1]. Cette revente, qui ne concernerait donc pas les usines Ascometal de Fos-sur-Mer et des Dunes, est censée dégager Swiss Steel de ces usines peu rentables[7]. Cependant, les négociations avec Acciaierie Venete échouent et, immédiatement, le , Ascometal est mis en redressement judiciaire[8]. Finalement, le , le tribunal de Strasbourg officialise la vente de l'usine de Fos-sur-Mer au groupe italien Marcegaglia[9],[10],[11], tandis que le site d'Hagondange, avec ses usines satellites de Custines, du Marais et des Dunes, est vendu le au fonds d'investissement britannique Greybull Capital (en)[12].
Quant au reste du groupe, il s'engage dans la suppression de 800 emplois sur un total d'environ 7 500. Les mesures de temps partiel limiteraient les licenciements à 80 emplois, mais « selon la direction, le programme de restructuration présenté n'est pas suffisant ». Pour son PDG, Frank Koch, la décarbonation de l'industrie ainsi que des moyens de transport génère des incertitudes qui poussent les clients à reconsidérer leurs investissements[13].
Notes et références
modifierNotes
modifier- On peut d'ailleurs relever qu'en 2018, au moment de l'acquisition d'Ascometal par Schmolz + Bickenbach, il avait été brièvement question de fermer l'aciérie d’Hagondange et le train de fil de Fos-sur-Mer, pour les alimenter à partir d'usines allemandes[7].
Références
modifier- « La fin de Von Moos Stahl, un grand nom de l’industrie suisse », sur letemps.ch, (consulté le )
- Ram Etwareea, « Né il y a dix ans, Swiss Steel disparaît au profit de l'allemand Schmolz + Bickenbach », sur letemps.ch, (consulté le )
- « Arcelor cède Ugitech à Schmolz + Bickenbach », sur lemonde.fr, (consulté le )
- « Arcelor cède Ugitech à Schmolz + Bickenbach », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )
- Ascométal repris par un groupe suisse, des centaines d'emplois en danger, Challenges, 30 janvier 2018
- [1], site web de Swiss steel, 21 septembre 2020
- Anne-Sophie Bellaiche, « Trois sites français d’Ascometal en passe d’être rachetés par le groupe italien Acciaierie Venete », L'Usine nouvelle, (lire en ligne, consulté le )
- Malik Habchi, « Après la fin des négociations avec l’italien Venete, Ascometal est placé en redressement judiciaire », L'Usine nouvelle, (lire en ligne, consulté le )
- Jean-Michel Darras, « Ascometal Fos devient "Marcegaglia Fos" : le groupe va investir 600 millions d'euros », Maritima Médias, (lire en ligne, consulté le )
- Annie Vergnenegre, « "Un investissement exceptionnel de 800 millions d'euros" : l'offre du repreneur italien Marcegaglia validée pour Ascometal à Fos-du-Mer », France 3 Régions, (lire en ligne, consulté le )
- Mathias Lloret, « Reprise d'Ascometal de Fos : feu vert du tribunal pour Marcegaglia », La Provence, (lire en ligne, consulté le )
- Jean-Christophe Verhaegen, « Ascometal: le fonds britannique Greybull reprend le groupe sidérurgique », Le Figaro, (lire en ligne, consulté le )
- (de) « Swiss Steel baut 800 Stellen ab - 80 Kündigungen in der Schweiz », Cash, (lire en ligne, consulté le )
Liens externes
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