Sergueï Sourovikine
Sergueï Vladimirovitch Sourovikine (en russe : Сергей Владимирович Суровикин), né le à Novossibirsk en URSS, est un général de l'armée russe et ancien commandant des forces aérospatiales. En 2012, il est chargé de mettre en place la police militaire russe, nouvelle organisation au sein de l'armée russe[1]. Sergueï Sourovikine commande le district militaire Est entre 2013 et 2017 et est présenté dans les médias comme le commandant du groupe des forces russes en Syrie lors de l'intervention militaire russe dans la guerre civile syrienne[2].
Commandant en chef des forces aérospatiales russes | |
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Académie militaire de l'État major des forces armées de la fédération de Russie Académie militaire Frounze École secondaire du commandement des forces armées d'Omsk (d) |
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Anna Sourovikina (d) |
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Distinctions | Liste détaillée Ordre de l'Amitié (en) () Héros de la fédération de Russie () Héros de la république populaire de Lougansk () Ordre de Saint-Georges - 3e classe () Ordre du Mérite pour la Patrie - 1re classe (d) Médaille de la valeur militaire, 1e classe (d) Médaille pour le courage (d) Médaille « pour service distingué » du service fédéral des troupes ferroviaires (d) Médaille de la valeur militaire, 2e classe (d) Médaille « pour renforcer la fraternité militaire » Médaille du service militaire distingué, 2e classe (d) Médaille pour la valeur militaire (d) Médaille pour distinction au service militaire Médaille « Général d'armée Khrouliov » Ordre de Saint-Georges - 4e classe Médaille de participation à l'opération militaire en Syrie Médaille du mérite au combat Ordre du Courage Médaille pour distinction au service militaire, 2e classe Médaille du Courage Médaille « pour service impeccable », 3e classe (d) Médaille "Pour Distinction dans la Protection des Frontières de l'État" (en) Ordre du Mérite militaire Ordre du Mérite pour la Patrie, 2e classe (d) Médaille du service militaire distingué, 1e classe (d) Médaille du Jubilé des « 70 ans des Forces armées de l'URSS » (en) Médaille du service militaire distingué |
Le , il est nommé commandant chargé des opérations militaires en Ukraine durant l'invasion russe de l'Ukraine dans le cadre de la guerre russo-ukrainienne[3], avant d'être remplacé par Valeri Guerassimov en janvier 2023[4]. Il est démis de ses fonctions le pour ses liens avec le groupe Wagner[5].
Carrière
modifierSergueï Sourovikine termine en 1987 avec une médaille d'or sa formation à l'école supérieure de commandement interarmes Frounzé d'Omsk. Après avoir obtenu son diplôme, il commande un peloton de fusiliers motorisés, puis sert comme commandant d'une unité de fusiliers motorisés de la 2e division de fusiliers motorisés de la Garde[6]. Il participe à la guerre d'Afghanistan de 1979-1989[7] et en 1989, il se distingue dans des exercices de combats d'infanterie[8].
Devenu capitaine, il commande en août 1991 le 1er bataillon de fusiliers motorisés de la 2 division de fusiliers motorisés de la Garde, bataillon composé de 20 BMP-1 et d'un BRDM-2. Il est envoyé par le Comité d'État sur l'état d'urgence dans le cadre des couvre-feux sur l'Anneau des Jardins de Moscou. Lors de la tentative de putsch à Moscou menée par tenants de la ligne « dure » au sein du Parti communiste de l'Union soviétique, dans la nuit du 20 au 21 août, la colonne est arrêtée par la foule, des barrages sont construits sur la voie publique[7]. Sergueï Sourovikine s'adresse à la foule en avertissant qu'il y a des munitions dans le BMP, exige de laisser passer le convoi et tire deux coups de semonce vers le haut avec son arme de service. Puis, avec une partie de la colonne (12 véhicules de combat), il perce les barrages et quitte les lieux. En riposte aux attaques de la foule contre les véhicules de combat restants, trois jeunes ont été tués[7]. Les assaillants brûlent un véhicule de combat d'infanterie, un autre est endommagé, six militaires sont blessés[9]. Après l'échec de la tentative de putsch, Sergueï Sourovikine est arrêté, mais les poursuites sont annulées. Le président Boris Eltsine déclare « ... il faut libérer immédiatement le major Sourovikine » précisant ainsi qu'il doit être élevé en grade pour exécution exemplaire du devoir militaire[10].
Alors qu'il étudie à l'académie militaire Frounzé, en septembre 1995, il est reconnu coupable de complicité dans l'acquisition et la vente, ainsi que par le tribunal militaire de la garnison de Moscou, d'armes à feu et de munitions sans autorisation appropriée (article 17, partie 1 de l'article 218 du code pénal de la RSFSR). Il est condamné à un an de sursis de privation de liberté[11],[12] mais « Lorsque l'enquête a découvert que l'officier avait été piégé, l'accusation a été abandonnée et la condamnation a été éteinte » (chef adjoint du département des enquêtes militaires du district fédéral du Sud, Sergueï Sypatchev)[13],[14]. Cependant, les opposants de Sergueï Sourovikine tentent de spéculer sur le sujet d'une condamnation pour vente d'armes, malgré le fait qu'elle ait été annulée. Ensuite, Sergueï Sourovikine fait appel au tribunal et obtient l'annulation de cette décision de condamnation qui avait été prise contre lui.
En 1995, il termine avec les honneurs l'Académie militaire Frounzé et sert au Tadjikistan, comme commandant d'un bataillon de fusiliers motorisés, puis devient chef de l'état-major du 92e régiment de fusiliers motorisés, chef de l'état-major et commandant du 149e régiment de fusiliers motorisés de la Garde, chef d'état-major de la 201e division de fusiliers motorisés de la Garde[15].
En 2002, il termine avec les honneurs l'Académie militaire de l'état-major général des forces armées de la fédération de Russie[16].
De 2002 à 2004, il commande la 34e division de fusiliers motorisés (Ekaterinbourg): de 2004 à 2005, il commande la 42e division de fusiliers motorisés de la Garde (Tchétchénie). Il lui est reproché d'avoir couvert des crimes de guerre de ses subordonnés à plusieurs occasions, notamment lors de l'opération de Borozdinovskaïa[17].
En 2005-2008, il est chef de l'état-major et premier vice-commandant de la 20e armée interarmes de la Garde (Voronej) ; d'avril à novembre 2008, il commande la 20e armée interarmes de la Garde.
De novembre 2008 à janvier 2010, il est chef de la direction opérationnelle principale de l'état-major général des forces armées de la fédération de Russie. Du 11 janvier au 10 décembre 2010, il est chef de l'état-major du district militaire Volga-Oural (Ekaterinbourg) ; du 10 décembre 2010 à avril 2012 il est chef d'état-major et premier vice-commandant des forces du district militaire central. En décembre 2010, il est promu au rang de lieutenant-général.
En 2012, il dirige un groupe de travail du ministère russe de la Défense pour créer une police militaire dans la perspective d'être nommé chef de la direction principale de la police militaire[14],[18]. Sur la base des résultats des travaux, il a créé un corps militaire et une nouvelle structure et entre dans le classement des personnes les plus autorisées de Russie selon le Centre panrusse de recherche sur l'opinion publique (VTsIOM) et le magazine Le Reporter russe[19]. Du 27 octobre 2012 jusqu'à octobre 2013, il est chef de l'état-major et premier vice-commandant du district militaire est[20].
En octobre 2013, il est nommé commandant des troupes du district militaire est. Le 12 décembre 2013, il devient colonel-général[21].
De mars à décembre 2017, il commande les forces russes d'intervention en Syrie[22],[23]. Il est alors surnommé le « boucher de Syrie »[24], du même surnom que son prédécesseur, Alexandre Dvornikov[25] en raison du grand nombre de victimes causées par leurs méthodes non conventionnelles et des bombardements sur des cibles civils perpétrés sous leurs commandements.
En septembre 2017, Sergueï Sourovikine forme un groupe opérationnel de police militaire pour débloquer un peloton de 29 militaires, entouré par des forces supérieures de terroristes. Le résultat est que les militaires russes sont tous libérés et que les terroristes islamistes subissent des pertes importantes[26]. Sous le commandement du général Sergueï Sourovikine, l'opération réussit à atteindre ses objectifs dans la lutte contre les « terroristes » (selon la terminologie pro-Assad) et contribue à libérer plus de 95 % du territoire de la Syrie au profit du régime autoritaire de Bachar Al-Assad. La phase militaire active de l'intervention russe en Syrie est achevée le 11 décembre 2017, et les forces militaires russes commencent leur évacuation[27],[28],[29]. Selon des experts militaires, c'est Sergueï Sourovikine qui a réussi à renverser le cours de la guerre en Syrie et à organiser la défaite des formations militaires rebelles et insurgées[30].
Il est nommé par décret présidentiel du 31 octobre 2017 commandant des forces aérospatiales de la fédération de Russie[31].
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Prise de parole du président de la fédération de Russie à l'aéroport militaire de Lattaquié, en Syrie, le 11 décembre 2017.
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À l'exposition sur les résultats de l'opération spéciale en Syrie au ministère de la Défense de la fédération de Russie, le 30 janvier 2018.
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À la cérémonie d'adieu du héros de la fédération de Russie Roman Filipov, le 8 février 2018.
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À la cérémonie de remise des diplômes de l'académie militaire aérienne de Voronej, le 29 juin 2019.
Il est le premier général interarmes à diriger ce type de troupes, notamment les forces aériennes, les forces de défense aérienne et antimissiles, et les forces spatiales de la fédération de Russie. Il est membre du collegium du ministère de la Défense de la fédération de Russie[32]. Après cette nouvelle nomination, il demeure encore en Syrie jusqu'en décembre 2017 et continue à assurer son commandement neuf mois supplémentaires. Le 28 décembre 2017, le président russe Vladimir Poutine décore le général Sergueï Sourovikine de la médaille d'or du héros de la fédération de Russie[7].
De janvier à avril 2019, il commande les forces russes dans l'opération militaire en Syrie. Sergueï Sourovikine commande le groupement russe de troupes en Syrie pendant plus d'un an, plus longtemps que n'importe lequel des officiers supérieurs qui ont occupé ce poste[33]. Entre mai et août 2019, il dirige les forces russes pendant l'offensive de Khan Cheikhoun, avec pour objectif de récupérer la province d’Idleb, dernier bastion syrien aux mains des rebelles[7]. Cette opération est caractérisée par des « douzaines d’attaques aériennes et terrestres sur des cibles civiles et des infrastructures, en violation du droit international », selon un rapport de Human Rights Watch de 2020[7].
Le 16 août 2021, il est nommé général d’armée[34].
Au cinquième mois de l'invasion de l'Ukraine par la Russie, le 24 juin 2022, le ministère de la Défense de la fédération de Russie déclare que le général Sourovikine a ordonné aux unités présentes, en qualité de commandant du groupe Sud des forces armées, d'encercler les forces ukrainiennes qui se trouvaient autour des villes de Gorskoïe et de Zolotoïe dans le Donbass[35],[36], villes qui sont dès lors entrées dans la république populaire de Lougansk.
Le 8 octobre 2022, il est nommé commandant du groupe militaire unifié des forces russes engagées dans l'invasion russe de l'Ukraine débutée en février[37]. Il est remplacé à ce poste dès janvier 2023 par Valeri Guerassimov et devient l'assistant de ce dernier[38].
Le au soir, le Moscow Times annonce l'arrestation du général Sergueï Sourovikine en raison de ses liens présumé avec le chef du groupe Wagner, Evgueni Prigojine, dans le contexte de la rébellion avortée de cette société paramilitaire engagée sur le front ukrainien[39].
Il est officiellement démis de ses fonctions militaires le [5]. Le même jour, Evgueni Prigojine et son associé Dmitri Outkine, meurent dans le crash de leur avion.
Sourovikine, aussi surnommé le « général Armageddon »[Note 1],[40], est réapparu publiquement lors de la visite de la mosquée Abdelhamid Ben Badis à Oran, en Algérie, le 14 septembre 2023[41]. Vêtu d'une tenue quasi-civile et accompagné de militaires russes en uniforme, il est reçu par l'Imam de la mosquée, Abou Abdallah Zebar, qui lui a fait visiter les lieux[42]. Il est également aperçu lors d'une visite au fort de Santa Cruz situé sur les hauteurs d'Oran[43]. Selon des médias russes, cette visite a été organisée par le ministère russe de la Défense[44].
Décorations
modifier- Héros de la fédération de Russie
- Première classe de l'ordre du Mérite pour la Patrie
- Deuxième classe de l'ordre de Saint-Georges
- Médaille de l'ordre du Courage
- Médaille de l'ordre du Mérite militaire
- Médaille du Courage militaire
- Médaille "du mérite militaire"
- Médaille d'Honneur militaire
- Héros de la république populaire de Donetsk
- Médaille de l'ordre de la coopération militaire (Syrie)
Notes et références
modifier- Notes
- Surnommé ainsi par ses pairs pour sa capacité à agir de manière non conventionnelle et brutale
- Références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Sergey Surovikin » (voir la liste des auteurs).
- (ru) Le fondateur de la police militaire, le général Sourovikine, dirigera les forces aérospatiales russes, Rossiyskaya Gazeta, 21 septembre 2017.
- « Sourovikine, un général russe sans états d’âme aux commandes de la guerre en Ukraine », sur lemonde.fr, .
- « Guerre en Ukraine, en direct : en difficulté sur le terrain, la Russie remplace le commandant de son offensive », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- Agence France-Presse, « Qui est Valéri Guerassimov, nouveau chef des opérations russes en Ukraine? », sur Le Devoir, (consulté le )
- « Guerre en Ukraine : l’impitoyable général russe Sergueï Sourovikine évincé pour ses liens avec Wagner », sur Libération (consulté le )
- (ru) « Биография генерал-полковника Сергея Суровикина », ТАСС,
- « Passé par la Syrie, le général Sourovikine incarne un tournant dans la guerre », sur L'Orient-Le Jour, (consulté le )
- « Guerre en Ukraine : cinq choses à savoir sur le général Sergueï Sourovikine, nouveau chef de l'offensive russe », sur francetvinfo.fr, .
- (ru) Август 1991-го: документы свидетельствуют. // Военно-исторический журнал. — 1991. — № 12. — С.91.-93.
- (ru) Московский комсомолец, номер=25604, 2011》Профессия — служить родине
- (ru) Прокурор просит учесть судимость кандидата в главы военной полиции
- (ru) Будущий шеф российской военной полиции оказался человеком с судимостью
- (ru) « Военную прокуратуру не устроил полицейский кандидат », sur «Коммерсантъ»,
- (ru) « Военную полицию может возглавить генерал Суровикин », sur «Российская Газета»
- (ru) « В Екатеринбурге полковник застрелился на учениях на глазах у командования, не выдержав критики », NEWSru.com
- (ru) « Le général Sourovikine n'a pas été utile dans la police, il sera utile dans l'armée »
- [1]
- (ru) Возглавить военную полицию в РФ может экс-руководитель ВАИ Минобороны // РИА Новости, 29 octobre 2012 года
- (ru) « Самые авторитетные люди России — 2012 », sur Русский репортёр
- « Guerre en Ukraine : Sergueï Sourovikine, un exécuteur sans états d'âme à la tête des forces russes », sur lefigaro.fr, .
- (ru) Указ Президента Российской Федерации «О присвоении воинских званий высших офицеров, специальных званий высшего начальствующего состава, высших специальных званий и классных чинов»
- (ru) Le commandant russe en Syrie s'exprime sur l'opération contre l'Etat islamique , RIA Novosti, 9 juin 2017.
- (ru) Le commandant russe en Syrie félicite l'équipage de l'Amiral Essen pour le jour de la fête de la flotte russe, 30 juillet 2017.
- « Le «boucher de Syrie» à la tête des forces russes en Ukraine », sur Le Soir, (consulté le )
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- (ru) Разорвали кольцо // Российская Газета, 21 septembre 2017.
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- (ru) «В плен никого не брать!»
- (ru) Alexandre Pintchouk. «Штандарты в надёжных руках» (Les normes entre de bonnes mains), in Krasnaïa zvezda (L'Étoile rouge), article du 29 novembre 2017
- (ru) Состав Коллегии Минобороны России
- (ru) Командующего ВДВ десантировали в Сирию / Коммерсантъ
- (ru) Oukaze du président de la fédération de Russie du 16 août 2021
- (ru) Meduza, Guerre au cent-vingtième jour
- (en) Russian Offensive Campaign Assessment, June 25 // Institute for the Study of War. — 2022.
- (ru) Radio Svoboda, Le général Sourovikine est nommé commandant des forces russes en Ukraine
- « Qui est Valéri Guerassimov, le nouveau commandant de l'offensive russe en Ukraine? », sur BFMTV (consulté le )
- « Arrestation du général Sergueï "Armageddon" Sourovikin : la grande purge de Poutine a démarré », sur Geo.fr, (consulté le )
- « Sergueï Sourovikine, un “général Armageddon” pour renverser le cours de la guerre en Ukraine », sur courrierinternational.com, (consulté le )
- « Le «général Armageddon» réapparaît en Algérie », sur Tvanouvelles.ca, (consulté le )
- (en) « Wagner-linked Russian general appears in Algeria », sur Middleeasteye.net, (consulté le )
- (fi) « Venäläisen kenraalin vierailu Algeriassa herättää kysymyksiä – taustalla kytkös palkkasoturiryhmään », sur Iltalehti.fi, (consulté le )
- (ru) « Генерал Суровикин находится в Алжире с делегацией Минобороны », sur Kommersant.ru, (consulté le )
Liens externes
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- Ressource relative à l'audiovisuel :