Siège de Béziers

22 juillet 1209

Le siège de Béziers, ayant eu lieu en 1209, est une opération militaire marquante de la croisade des albigeois et de l'histoire de France.

Siège de Béziers

Informations générales
Date 22 juillet 1209
Lieu Béziers
Issue Victoire des croisés
Belligérants
Croisés Vicomté de Béziers
Commandants
Arnaud Amaury
Eudes III de Bourgogne
Hervé IV de Donzy
Gaucher III de Châtillon
Raymond VI de Toulouse
Inconnu
Forces en présence
20 000 hommes Garnison de la ville (la ville comptait environ 12 500 habitants[1][réf. à confirmer], entre 9 000 et 12 000 selon une autre estimation [2])
Pertes
Insignifiantes Entre plusieurs centaines et plusieurs milliers d'habitants massacrés

Croisade des albigeois

Batailles

Chronologie de la croisade des albigeois

Croisade des barons (1209)
Guerre du Languedoc (1209-1213)
Révolte du Languedoc (1216-1223)
Intervention royale (1226-1229)
Coordonnées 43° 21′ nord, 3° 13′ est
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Siège de Béziers
Géolocalisation sur la carte : Languedoc-Roussillon
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Siège de Béziers
Plaque commémorant le siège de Béziers devant l'église de la Madeleine à Béziers

Le siège

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Après que la prédication pour lutter contre l'hérésie cathare se fut révélée être un échec, et après l'assassinat de Pierre de Castelnau le , Arnaud Amaury (ou Arnaud Amalric), le légat du pape Innocent III, décide de lancer une croisade contre les cathares. Le comte Raymond VI de Toulouse, chef d'une des régions atteintes par l'hérésie, ayant fait amende honorable et rejoint la croisade, les croisés décident d'attaquer les vicomtés de Béziers, du Razès, d'Albi et de Carcassonne, tenues par Raimond-Roger Trencavel.

Quand la croisade arrive à Montpellier, Raimond-Roger se présente et demande une entrevue avec Arnaud Amaury, abbé de Cîteaux et légat du pape. Il réaffirme son attachement à la foi romaine et tente de négocier avec la croisade, mais le légat exige une soumission totale. Le jeune vicomte refuse, jugeant l'exigence inacceptable. Raimond-Roger retourne à Béziers le 21, la met en état de siège pour qu'elle puisse résister pendant au moins quarante jours[3]. Il promet d'envoyer rapidement une armée de secours. Il est compréhensible que le seigneur de Béziers n'ait pas estimé nécessaire d'y rester puisque la ville était très bien défendue et qu'il lui fallait préparer la défense du reste de sa seigneurie.

La croisade est forte d'environ 20 000 hommes. Alors qu'elle approche de la ville, Renaud de Montpeyroux, évêque de Béziers, tente une ultime médiation. Arnaud Amaury exige que les cathares lui soient livrés. L'évêque a dressé une liste de 222 noms d'hérétiques, mais on ne sait sur quels critères il s'est appuyé[4]. L'évêque fait remarquer les difficultés morales et matérielles de cette entreprise, et l'abbé de Cîteaux exige que tous les catholiques sortent de la ville pour ne pas partager le sort des cathares. La population et les consuls (ou capitouls) de la ville repoussent cette exigence, se sentant à l'abri dans la ville et refusant de se désolidariser de leurs concitoyens[5]. Seuls l'évêque et quelques catholiques quittent la ville.

La croisade atteint la ville le 22 juillet. Les fortifications paraissant trop solides pour être prises d'assaut, l'armée commence à s'installer et se prépare à un siège qui promet d'être long. La journée étant particulièrement chaude, des ribauds en profitent pour se rafraîchir et se baigner dans l'Orb. Quelques Biterrois téméraires tentent alors une sortie, sans doute pour narguer l'armée assaillante. Mais l'assaut tourne mal, les Biterrois se trouvent rapidement submergés et refluent vers la ville en désordre, incapables d'empêcher leurs poursuivants d'y pénétrer. Les ribauds envahissent la ville et commencent à massacrer les habitants, n'épargnant même pas ceux qui se sont réfugiés dans les églises. C'est seulement à ce moment qu'Arnaud Amaury et les chevaliers sont avertis de la prise de la ville. Quand ils arrivent, c'est pour constater que le pillage a commencé. Ils tentent de chasser les ribauds de la ville. Pour se venger, les ribauds mettent alors le feu à la ville.

Pertes humaines

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Dans le rapport que les légats adressent au Pape Innocent III, le chiffre de 20 000 morts est cité[6]. Le chroniqueur Pierre des Vaux de Cernay parle de 7 000 personnes massacrées dans la seule église Sainte-Madeleine[7],[8]. Ces chiffres sont manifestement exagérés, la population de Béziers à l'époque n'excédant pas 14 500 habitants[9][réf. incomplète]. Selon l'historien Michel Roquebert, « "20 000" ne doit pas être compris comme un dénombrement : c'est une façon de dire qu'il y a un nombre incalculable de morts ; cf. nos expressions "36 chandelles" ou "1000 baisers" »[6].

Certains historiens comme Jacques Berlioz (p. 68) estiment le nombre de morts réel à quelques centaines, d'autres l'estiment équivalent à la moitié de la population au maximum[10][réf. incomplète].

Le massacre de la ville de Béziers est entré dans la mémoire locale sous le nom de grand masèl (« grande boucherie » en occitan). Toutefois, selon Michel Roquebert, il fut « somme toute banal : la mise à sac de la première ville qui résistait et le massacre général de sa population était (sic) de règle dans les guerres médiévales »[6].

Conséquences politiques

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La prise-éclair et le massacre de Béziers fait l'effet d'un coup de tonnerre, et la nouvelle se répand dans toute l'Europe. C'est une grande surprise pour tous car la ville était puissamment fortifiée et rien ne laissait penser qu'elle ne tiendrait pas longtemps[11].

L'autre conséquence de la prise de la ville est que le vicomte Raimond-Roger Trencavel est paralysé dans son combat. Secourir Béziers n'a plus de sens, et il ne lui reste plus qu'à se retrancher dans Carcassonne pour attendre la fin de la quarantaine, mais le manque d'eau l'oblige à capituler le . Ses vicomtés sont alors remises par élection à Simon de Montfort, qui tenta de refuser cette charge. Trencavel mourut en prison en .

« Tuez-les tous, Dieu reconnaîtra les siens »

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Lors de la prise de Béziers par la première croisade des albigeois, en 1209, le chef de la croisade, Arnaud Amaury (ou Arnaud Amalric), légat pontifical et abbé de Cîteaux, aurait déclaré, selon le chroniqueur cistercien Césaire de Heisterbach : « Massacrez-les, car le Seigneur connaît les siens » (en latin : Caedite eos ! Novit enim Dominus qui sunt eius), parole que la tradition historiographique a transmise sous la forme de « Tuez-les tous ! Dieu reconnaîtra les siens »[12]. Cette phrase est largement sujette à caution : elle ne se lit que chez Césaire, un moine allemand de l'abbaye cistercienne de Heisterbach, dans son recueil Dialogues des miracles écrit entre 1219 et 1223, alors que les sources locales et contemporaines n'en soufflent mot. Les historiens concluent généralement à l'inauthenticité de la phrase. C'est le cas, par exemple, de Philippe Tamizey de Larroque, en 1866, dans un article qui reproduit les diverses sources[13]. Plus récemment, en revanche, Jacques Berlioz la tient pour vraisemblable dans l'ouvrage qu'il lui a consacré ; il estime qu'elle correspond tout à fait à la mentalité de l'époque[14].

Le déroulement du siège montre qu'Arnaud Amaury n'est mis au courant de la prise de la ville qu'après le début du massacre. Il ne peut donc pas donner sur le champ les directives qui lui sont attribuées. Selon Michel Roquebert, le massacre de la population aurait en fait été prémédité, afin de susciter la terreur et faciliter la reddition des prochaines villes à assiéger[15].

Annexes

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Bibliographie

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  • Archives départementales de l'Hérault, 1209 : le sac de Béziers vu par ses contemporains, dossier préparé par Damien Vaisse, Montpellier, Conseil général de l'Hérault, 2009, 12 p., ill. (édition des témoignages du XIIIe siècle sur le sac de Béziers).
  • Philippe Van der Haeghen, Le Siège de Béziers (1209), Paris - Tournai: H. Casterman, 1863, 55 pp., repris dans Id. Études historiques (1882), pp. 193-256.
  • Jacques Berlioz , « Tuez-les tous, Dieu reconnaîtra les siens » : le massacre de Béziers () et la croisade contre les Albigeois vus par Césaire de Heisterbach, Loubatieres, 1996, 133 p. (ISBN 2-86266-215-1).
  • Georges Bordonove, La Tragédie cathare, Paris, Pygmalion – Gérard Watelet, coll. « Les Grandes Heures de l’Histoire de France », , 462 p. (ISBN 2-85704-359-7), p. 129-136.
  • Anne Brenon, Les Archipels Cathares.
  • Anne Brenon, Petit Précis de Catharisme, Loubatières, 1996.
  • Anne Brenon, Les Cathares. Pauvres du Christ ou apôtres de satan ?, Paris: Gallimard.
  • Anne Brenon, Les femmes cathares, Perrin, 1992.
  • Anne Brenon, « Hérésie, Courtoisie et Poésie: a la recherche de traces de catharisme dans la litterature occitane du Moyen Âge », dans AA.VV. Trobadours et Cathares en Occitanie médiévale; atti del Convegno di Chancelade, 24 e 25 agosto 2002, p. 61-79.
  • Roger Caratini, « Les Cathares, de la gloire à la tragédie », L'Archipel, 2005, 332 p. (ISBN 2-84187-589-X).
  • Domenico Dante, Il tempo interrotto. Breve storia dei catari in Occidente, Palomar, Bari 2009.
  • Jean Duvernoy, Le Catharisme. La religion, 1976.
  • Jean Duvernoy, Le Catharisme. L'histoire, 1979.
  • Jean Duvernoy, Cathares, Vaudois et Béguins. Dissidents du pays d'Oc, Éditions Privat, 1994.
  • Dominique Paladilhe, Simon de Montfort, Librairie Académique Perrin, (réimpr. 1997), 324 p. (ISBN 2-262-01291-1), p. 92-96.

Notes et références

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  1. (en) « HugeDomains », sur HugeDomains (consulté le ).
  2. Michel Roquebert, « Béziers, 22 Juillet 1209. Autopsie d'un massacre annoncé », dans Carmen Alen Garabato (dir.), Béziers ville occitane ?, Presses universitaires de Perpignan, 2007, en ligne.
  3. En effet, les croisés ne devaient que la quarantaine, au service de la croisade, c'est-à-dire qu'ils devaient fournir quarante jours de service à la cause de la croisade. Si le siège dure plus longtemps, le légat Arnaud Amaury redoute des défections d'une partie de l'armée croisée.
  4. Il y a trois interprétations possibles de ce chiffre :
    • c'est la liste de tous les croyants,
    • ce sont uniquement les chefs de famille, ce qui donnerait une population d'un millier de cathares,
    • ce sont des membres du clergé cathare, auquel cas au moins le tiers ou la moitié de la population serait cathare.
  5. L'un d'entre eux déclare : « Nous préférons être noyés dans la mer salée plutôt que de livrer nos concitoyens ».
  6. a b et c Michel Roquebert, Histoire des Cathares, Perrin, , 544 p. (ISBN 978-2-262-01894-8), p. 136
  7. Pierre des Vaux de Cernay, Histoire de l'hérésie des albigeois, Paris, Brière, , 411 p. (lire en ligne), p. 65
  8. Pierre de Vaux de Cernay relate ainsi la prise de Béziers (Fr. Guizot, Histoire de la guerre des Albigeois par Pierre de Vaulx-Cernay. Paris, 1824, p. 52-54) : « La cité de Béziers comptait entre les plus nobles, mais était toute infectée du poison de la perversité hérétique et ses citoyens n'étaient pas hérétiques seulement, mais bien plus : ravisseurs, iniques, adultères, larrons des pires, et pleins de toutes sortes de péchés. Qu'il ne soit à charge au lecteur si nous discourons plus spécialement de leur malice. Un certain prêtre de cette ville gagnait, par une nuit, aux approches du jour, son église pour y célébrer les divins mystères, portant le calice dans ses mains. Quelques habitans de Béziers qui s'étaient embusqués, saisissant ce prêtre et le frappant avec violence, le blessèrent grièvement, lui rompirent un bras, et, prenant le calice qu'il tenait, ils le découvrirent et pissèrent dedans, au mépris du corps et du sang de Jésus-Christ. Une autre fois, les susdits gens de Béziers, comme de méchants traîtres qu'ils étaient, occirent leur seigneur vicomte ayant nom Trencavel, dans l'église de la bienheureuse Marie Madeleine qui est en leurs murs, et ils brisèrent les dents à leur évêque qui s'efforçait de défendre ledit vicomte contre leur furie. Un chanoine de Béziers ayant célébré la messe sortait un jour de la principale église. Oyant le grand bruit que faisaient des travailleurs occupés à réparer les fossés de la ville, il demanda ce que c'était, et il eut pour réponse de ceux qui se trouvaient là : « Ce bruit vient des gens qui travaillent aux fossés, parce que nous fortifions notre ville contre les Français qui arrivent déjà. » En effet, l'arrivée des pèlerins était imminente et pendant qu'ils parlaient ainsi, apparut un vieillard d'âge vénérable, lequel dit « Vous fortifiez la ville contre les pèlerins, mais qui pourra vous protéger d'en haut?» Il indiquait par là que le Seigneur les accablerait du haut du ciel. À ces paroles, ils furent violemment émus et troublés, et comme ils voulaient fondre sur le vieillard, il disparut et ne put oncques être retrouvé. Maintenant suivons notre sujet. Avant que les Croisés parvinssent jusqu'à Béziers, le vicomte de cette ville, nommé Raimond-Roger, homme de noble lignage, neveu du comte de Toulouse et grand imitateur de sa perversité, avait très fermement promis aux hérétiques de cette ville, qu'il n'avait jamais gênés en aucune façon, de ne les abandonner du tout; et que persévérant jusqu'à la mort, il attendrait dans leurs murs la venue des soldats du Christ. Mais comme il eut appris que les nôtres approchaient, contempteur de ses sermens et rompant la foi promise, il se réfugia à Carcassonne, autre sienne ville noble où il mena avec lui plusieurs des hérétiques de Béziers. Les nôtres donc, arrivant à Béziers, envoyèrent au-devant l'évêque de cette ville qui était sorti à leur rencontre, à savoir, maître Renaud de Montpellier, homme vénérable pour son âge, sa vie et science. Car disaient les nôtres qu'ils étaient venus pour la perte des hérétiques ; et, à cette cause, ils mandèrent aux citoyens catholiques, s'il s'en trouvait aucuns, de livrer en leurs mains les hérétiques, que ce même vénérable évêque qui les connaissait bien, et même les avait couchés par écrit, leur nommerait, ou que s'ils ne pouvaient faire ainsi, ils eussent à sortir de la ville abandonnant les hérétiques de peur de périr avec eux. Lequel avis leur étant rapporté par ledit évêque, ils ne voulurent y acquiescer; ainsi s'élevant contre Dieu et l'Église, et faisant pacte avec la mort, ils choisirent de mourir hérétiques plutôt que de vivre chrétiens. Devant, en effet, que les nôtres les eussent attaqués le moins du monde, quelques gens de Béziers sortirent de leurs murailles, et commencèrent, avec flèches et autres armes de jet, à harceler vivement les assiégeans ; ce que voyant nos servans d'armée, lesquels sont dits vulgairement ribauds, ils abordent pleins d'indignation les remparts de Béziers, et donnant l'assaut à l'insu des gentilshommes de l'armée, qui n'étaient du tout prévenus, à l'heure même, chose admirable, ils s'emparent de la ville. Que dirai je ? Sitôt entrés, ils égorgèrent presque tout, du plus petit jusqu'au plus grand, et livrèrent la ville aux flammes. Et fut ladite ville prise le jour de la fête de sainte Marie Madeleine (ô très juste mesure de la volonté divine !), laquelle, ainsi que nous l'avons dit au commencement, les hérétiques disaient avoir été la concubine du Christ ; outre qu'en cette église, située dans l'enceinte de leur ville, les citoyens de Béziers avaient tué leur seigneur, et brisé les dents à leur évêque, comme nous l'avons déjà rapporté. C'est juste donc s'ils furent pris et exterminés au jour de la fête de celle dont ils avaient tenu tant de propos injurieux, et de qui ces chiens très-impudens avaient souillé l'église par le sang de leur seigneur vicomte et celui de leur évêque. Même dans cette église, où, comme il a été dit souvent, ils avaient occis leur maître, il fut tué d'entre eux jusqu'à sept mille, le jour même de la prise de Béziers. Il est encore à remarquer grandement que, de même que la ville de Jérusalem fut détruite par Tite et Vespasien l'an 42 de la passion de Notre-Seigneur, ainsi la cité de Béziers fut dévastée par les Français en l'an 42 après le meurtre de leur seigneur. Il ne faut non plus omettre que ladite cité a été maintes fois saccagée pour même cause et le même jour. C'est toujours en celui de la fête de sainte Madeleine, dans l'église de qui un si grand forfait avait été commis, que la ville de Béziers a reçu le digne châtiment de son crime. »
  9. Colloque « Béziers ville occitane ? », 2006.
  10. Les cathares, ouvrage collectif, MSM.
  11. Anne Brenon et Jean-Philippe de Tonnac, Cathares. La contre-enquête, Albin Michel, , 432 p. (ISBN 978-2-226-19673-6, lire en ligne)

    « le 22 juillet 1209, c'est le sac. La croisade commence par un coup de tonnerre. Les chroniques rapportent un massacre épouvantable. »

  12. Cette phrase est aussi attribuée à Simon IV de Montfort, mais à cette époque il est seulement un petit baron de la croisade, et loin d'en être le chef, ne possédant alors que quelques villages dans les actuelles Yvelines et ne pouvant se comparer en importance à d'autres croisés comme le duc de Bourgogne ou le comte de Nevers. Après le siège de Carcassonne et la quarantaine achevée, quand la plupart des croisés rentrent chez eux, Simon de Montfort accepte de continuer la lutte, et prend la tête de la croisade.
  13. Ph. Tamizey de Larroque, « Un épisode de la guerre des albigeois », Revue des questions historiques, t. 1, 1866, p. 168-191 [1].
  14. Jacques Berlioz , « Tuez-les tous, Dieu reconnaîtra les siens » : le massacre de Béziers (22 juillet 1209) et la croisade contre les Albigeois vus par Césaire de Heisterbach, Loubatieres, 1996, 133 p. (ISBN 2-86266-215-1).
  15. Retour sur le Sac de Beziers.

Articles connexes

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Liens externes

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