Siège de Chartres (1568)
Le siège de Chartres, qui se déroule de février à , met fin à la deuxième guerre de religion. Il est entrepris par Louis Ier de Bourbon-Condé, principal chef des huguenots dans un contexte de tensions politiques et religieuses qui ont repris après l'échec de la surprise de Meaux.
Date | 28 février - 15 mars 1568 |
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Lieu | Chartres |
Issue | Victoire des catholiques |
Huguenots | Catholiques |
Louis Ier de Bourbon-Condé | Nicolas des Essars |
9 000[1] | Plus de 6 000[1] |
300 à 400[Note 1],[2] | 250[2] |
Batailles
Prélude
Première guerre de Religion (1562-1563)
Deuxième guerre de Religion (1567-1568)
Troisième guerre de Religion (1568-1570)
Quatrième guerre de Religion (1572-1573)
Cinquième guerre de Religion (1574-1576)
Sixième guerre de Religion (1577)
Septième guerre de Religion (1579-1580)
Huitième guerre de Religion (1585-1598)
Guerre des Trois Henri
- Traité de Joinville (1584)
- Édit de Nemours (1585)
- Jarrie (1587)
- Coutras (1587)
- Vimory (1587)
- Auneau (1587)
- Journée des Barricades (1588)
- Arques (1589)
- Ivry (1590)
- Paris (1590)
- Journée des Farines (1591)
- Chartes (1591)
- Poncharra (1591)
- Châtillon (1591)
- Rouen (1591-1592)
- Craon (1592)
- Port-Ringeard (1593)
- Fort Crozon (1594)
- Fontaine-Française (1595)
- Doullens (1595)
- Amiens (1597)
- Édit de Nantes (1598)
Rébellions huguenotes (1621-1629)
- Saumur (1621)
- Saint-Jean-d'Angély (1621)
- La Rochelle (1621)
- Montauban (1621)
- Riez (1622)
- Royan (1622)
- Sainte-Foy (1622)
- Nègrepelisse (1622)
- Saint-Antonin (1622)
- Montpellier (1622)
- Saint-Martin-de-Ré (1622)
- Traité de Montpellier (1622)
- Blavet (1625)
- Île de Ré (1625)
- Traité de Paris (1626)
- Saint-Martin-de-Ré (1627)
- La Rochelle (1627-1628)
- Privas (1629)
- Alès (1629)
- Montauban (1629)
- Paix d'Alès (1629)
Révocation de l'édit de Nantes (1685)
Coordonnées | 48° 27′ 21″ nord, 1° 29′ 03″ est | |
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Les forces en présence
modifierL'armée huguenote, forte d'environ 9 000 hommes, assiège la ville fin février, où la garnison royale de Nicolas des Essars, seigneur de Linières, composée d'environ 3 000 soldats[3], et un régiment de Gascogne constitué de 12 compagnies de fantassins et une compagnie d'arquebusiers, résiste avec l'aide des habitants[4],[1],[5].
Déroulement
modifierLes assaillants, qui possèdent cinq canons et quatre couleuvrines légères[1], encerclent la cité puis tentent de percer les fortifications en ouvrant une brèche d'environ 23 m de long sur 3,50 de haut dans le massif du rempart nord (entre la porte Drouaise et la tour de la Léthinière) en déclenchant l'assaut le [6],[7],[8], en vain[9],[10].
Afin de rendre hommage à la Vierge protectrice de la ville, la chapelle Notre-Dame de la Brèche est édifiée en 1600[11], non loin des remparts enserrant la porte Drouaise.
Une épitaphe inscrite en latin, encastrée en dans la section du rempart nord touchée par les tirs du canon huguenot, rappelle également la brèche faite au cours du siège[11].
La paix
modifierLa paix de Longjumeau est signée le , ce qui laisse un bref répit avant la reprise des hostilités.
Notes et références
modifierNotes
modifierRéférences
modifier- Lehr 1897, p. 294.
- Lehr 1897, p. 363.
- Wood, James B., The King's Army, 2002, Cambridge University Press, p. 20 Introduction en ligne
- Wraxall, Nathaniel William, The History of France, from the Accession of Henry the Third, to the Death of Louis the Fourteenth, 1814, T. Cadell and W. Davies. p. 58 Lire en ligne
- Lehr 1897, p. 293.
- de Buchère de Lépinois 1858, p. 237.
- Lehr 1897, p. 356.
- Louis Bonnard, « Les Fortifications de Chartres – Essai Historique et Archéologique », Mémoires de la Société archéologique d'Eure-et-Loir, t. 16, (lire en ligne, consulté le ).
- Lehr 1897, p. 357.
- Louis Bonnard, « L'artillerie chartraine », Mémoires de la Société archéologique d'Eure-et-Loir, t. 15, , p. 76-79 (lire en ligne, consulté le ).
- de Buchère de Lépinois 1858, p. 243-244.
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Eugène-Louis-Ernest de Buchère de Lépinois, chap. XX « Du siège de la ville par le Prince de Condé, au siège mis par Henri IV (1568-1591) », dans Histoire de Chartres, t. 2, Garnier, (lire en ligne).
- Roger Joly, « Le siège de 1568 », dans Histoire de Chartres, Horvath, (lire en ligne).
- Henry Lehr, « Le siège de Chartres par Condé en 1568 », Bulletin historique et littéraire, Société de l'histoire du protestantisme français, vol. 46, no 6, , p. 281-295 (lire en ligne, consulté le ).
- Henry Lehr, « Le siège de Chartres par Condé en 1568 (suite et fin) », Bulletin historique et littéraire, Société de l'histoire du protestantisme français, vol. 46, no 7, , p. 348-371 (lire en ligne, consulté le ).
- Abbé Charles Métais, « Défaite de Condé et des Protestants devant Chartres en 1568 », Revue des Archives du Diocèse de Chartres, no X « Pièces détachées pour servir à l'Histoire du diocèse de Chartres : études et documents », (lire en ligne, consulté le ).
- Abbé Charles Métais et S. Givès, « Brief discours du siège de Chartres », Revue des Archives du Diocèse de Chartres, no X « Pièces détachées pour servir à l'Histoire du diocèse de Chartres : études et documents », (lire en ligne, consulté le ).