Simone Tanner-Chaumet
Simone Tanner-Chaumet (née le en France et décédée le à Bouzareah en Algérie[1],[2]) était une militante française pour la paix et était volontaire pour le SCI (Service civil international) entre 1943 et 1945 en France et entre 1951 et 1956 en Algérie. En 2011, l'État d'Israël lui a décerné le titre de « Juste parmi les nations » pour ses actions visant à sauver des enfants juifs au cours de la Seconde Guerre mondiale.
Naissance | |
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Décès | |
Nom de naissance |
Simone Chaumet |
Nationalité | |
Activité | |
Conjoint |
Émile Tanner |
Distinction |
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Jeunesse
modifierSimone Tanner-Chaumet est née pendant la guerre de 1914-1918, mais sa date et son lieu de naissance ne sont pas connus. Elle n'a jamais connu son père. Cette situation a affecté sa susceptibilité dans ses années de jeunesse. Sa mère s'est remariée. Son beau-père qui était un homme charmant a emmené sa femme et ses deux filles à Cannes pour y vivre. La relation entre Simone Tanner-Chaumet et son beau-père était intense. En 1942, elle rejoint le CLAJ (Club Loisirs Action Jeunesse) avec son ami Jamy Bissérier. En 1943, elle devient secrétaire du CLAJ, associé à Amitiés Chrétienne au Col du Fanget, dans les Alpes françaises. Pendant qu'elle y travaillait, elle a sauvé la vie d'enfants juifs (François Gelbert, Maurice et Charles Wrobel, Gilbert et Maxime Allouche), pendant la Seconde Guerre mondiale en France[3],[4].
Simone Tanner-Chaumet et le Service civil international
modifierLe Service civil international était très important pour Simone Tanner-Chaumet et sa vie. Elle a écouté les appels de SCI et a décidé de devenir bénévole pour SCI. Elle a été très active en France entre 1945 et 1950 pour ce groupe et a continué d’être bénévole de longue date en Algérie entre 1951 et 1956. Elle s'est mariée avec le secrétaire du SCI, Emile Tanner[3]. Simone Tanner-Chaumet, qui a étudié les aspects utiles de l'éducation lorsqu'elle était bénévole pour le SCI, a créé une école à Bouzareah (en Algérie). Elle voulait aider les personnes qui ne savaient pas lire et écrire et les enfants qui avaient besoin d'éducation[3].
Mort et commémoration
modifierElle fut assassinée le durant la guerre d'indépendance algérienne. Une plaque commémorative a été installée sur le Col du Fanget le . Les enfants (François Gelbert, Gilbert et Maxime Allouche) à qui Simone Tanner-Chaumet a sauvé la vie, ont assisté à la commémoration en son honneur. Elle a aussi été commémorée en Israël car elle a sauvé la vie d'enfants juifs pendant la Seconde Guerre mondiale en France. Enfin, elle a été honorée le en tant que Juste parmi les Nations dans la salle des fêtes de la mairie du 6e arrondissement, au 78 rue Bonaparte à Paris[5],[3] . Simone Tanner-Chaumet est inscrite sur la planche 10 du mur du ministère des Affaires étrangères algérien des disparus au cours des guerres en Algérie[6].
Notes et références
modifier- Mémoire des hommes
- « Chaumet Simone », Yad Vashem (consulté le )
- Rodriguez, « Service Civil International - Archives of Service Civil International », archives.sci.ngo (consulté le )
- « | Le comité Français pour Yad Vashem », yadvashem-france.org (consulté le )
- France, « Simone-Chaumet », www.ajpn.org (consulté le )
- « The Wall of the Missing List », Cercle Algérianiste (consulté le )
Voir aussi
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
modifier
- Simone Tanner-Chaumet sur les archives du SCI français