La thèque externe[1],[2] est la dernière couche des thèques du follicule ovarien. Elle dérive du tissu conjonctif constituant le stroma cortical de l'ovaire[3], composé de cellules à aspect fibroblastique, avec une certaine abondance de collagène permettant de constituer une coque protectrice pour le follicule, la thèque est bien vascularisée[4].

Développement des follicules ovariens marqué en galicienne

Au cours de l'ovulation, le pic pré-ovulatoire de LH entraine une augmentation intracellulaire d'AMPc, permettant à son tour la production de progestérone et de PGF2α. Le PGF2α induit une contraction de cellules musculaires lisses (myofibroblastes) de la thèque externe, augmentant alors la pression en intra-folliculaire. Ce phénomène contribue à la rupture de la paroi du follicule et de l'ovaire (associé à une ischémie par pression du follicule sur la surface de l'ovaire et la sécrétion d'enzymes protéolytiques par le follicule) permettant l'exclusion de l'ovocyte II, serti par la corona radiata.

Références

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  1. « Oogenèse », sur www.embryology.ch (consulté le )
  2. Florence LESOURD, « Folliculogenèse et Régulations intra-ovariennes »
  3. (en) Thomas W. SADLER, Langman's Medical. Embryology, Wolters kluwer
  4. « Cycle ovarien », sur www.cngof.fr (consulté le )
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