Gilles Mairet
je cherche la petite bête.
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Récompenses
Pour ton enrichissement très conséquent de la liste de locutions latines, je te décerne cette médaille symbolique. Bravo, Gilles ! |
Wart Talk 23 mai 2011 à 14:43 (CEST)
Pour l’ensemble de ton travail sur Wikipédia. |
--Éric Messel (Déposer un message) 29 septembre 2015 à 09:09 (CEST)
Présentation
Biographie
Nom : Mairet
Prénom : Gilles
Sexe : masculin
Né en 1946 à Paris (à l'hôpital de la Salpêtrière)
Domicile : Paris 15e
Études et profession : hypotaupe, taupe, École Centrale de Lille, Diplôme d'études approfondies en Mécanique des fluides, professeur de mathématiques deux ans à Abidjan en Côte d'Ivoire avec le statut de coopérant, divers emplois, 30 ans de bons et loyaux services à Électricité de France.
Retraité depuis 13 ans, j'ai pu enfin quitter plus de 30 ans de technique, de "management" et de gestion pour faire ce qui me plaît vraiment : théâtre, littérature, écriture…
Mes souvenirs d'enfance
Je suis né en 1946 à La Salpêtrière (Paris 13e) et je suis un vrai parigot tête de veau. Mes parents, mes grands-parents, mes arrière-grands-parents étaient de Paris que je n'ai jamais quitté. Mon Paris était populaire ; il est de plus en plus bourgeois et bobo et c'est de moins en moins le Paris que j'aimais.
- Quand je partais le matin à l'école communale, une charette à cheval livrait à la crémerie le lait frais dans de grands bidons en aluminium ;
- ma maman n'aimait pas la crémière, qui s'appelait Carmen, car elle était réputée séduire tous les hommes du quartier ;
- autour de la place d'Alésia, près de laquelle nous habitions, il y avait six salles de cinéma, toutes petites, aux sièges crevés ; mais on y voyait de tout pour pas cher ;
- le quartier d'Alésia était un mélange d'ouvriers, d'employés et de petits bourgeois ; pour les plus snobs d'entre eux, il y avait sur la place d'Alésia un traiteur à l'enseigne de "Vivier" où les serveuses étaient vêtues de ce qui me paraissait alors être des robes de soirée noires - maintenant, c'est une banque (évidemment) ;
- il y avait aussi un charcutier réputé, Noblet, dont l'enseigne représentait une petite fille murmurant à l'oreille d'un porcelet :"Pleure pas, grosse bête, tu vas chez Noblet" ; mais Noblet, racheté, est devenu un charcutier-traiteur des plus banals ;
- au rez-de-chaussée de notre immeuble, sur la rue, il y avait ce qu'on appelait un "bouillon", tenu par Mme Breton (morte depuis un demi-siècle au moins) : un "restaurant" très simple où l'on mangeait sur de longues tables avec des bancs de bois, pour un prix dérisoire, un plat unique : du bouillon de poule dans lequel on faisait tremper son pain. Dans la cour de l'immeuble, il y avait un poulailler où la propriétaire du "bouillon" élevait sa matière première ;
- nous autres gamins jouions à "chat" au milieu de la rue, parce qu'il n'y avait presque pas de voitures, loin de la vue de nos mères. Mais si un voisin nous surprenait à faire des bêtises, il nous "enguirlandait" et si nous avions la mauvaise idée d'en parler à nos parents, non seulement ceux-ci n'allaient pas se plaindre auprès du voisin, mais nous avions droit à une paire de claques !
- notre concierge s'appelait Mme Nicolas ; elle était grosse, peu soignée, revêche et exerçait sa surveillance de façon tatillonne - une vraie concierge de Paris ! Elle aussi a disparu depuis au moins un demi-siècle. Mais les morts survivent tant qu'ils demeurent dans la mémoire des vivants…
Les photos de Doisneau vous donneront une idée de ce qu'a été mon enfance. Doisneau habitait Montrouge, à deux pas de la place d'Alésia.
Mes options morales
J'adopte une formule d'André Comte-Sponville, philosophe se définissant comme matérialiste, rationaliste et humaniste :
« Je suis athée, non dogmatique et fidèle » :
- athée : je ne crois à aucun Dieu et ne suis adepte d'aucune religion ;
- non dogmatique : je reconnais que mon athéisme est une croyance parmi d'autres, que je n'entends opposer à aucune autre croyance. De façon générale, je doute et n'ai envie d'être missionnaire d'aucune cause, sauf lorsque l'Humanité (c'est-à-dire la condition d'Être humain) est en question ;
- fidèle : je suis fidèle à toutes les traditions, à toutes les valeurs de la France qui sont constitutives de ma personne : l'Antiquité grecque et romaine ; nos ancêtres les Gaulois ; la culture chrétienne ; Louis XIV et Versailles ; la Révolution française ; les églises de nos villages ; le Front populaire, etc.
Vis-à-vis de Wikipedia : Il serait honteux de ne pas partager l'éducation et la culture que mon pays m'a données ; c'est pourquoi j'ai l'honneur de contribuer à Wikipedia francophone. Toutefois, je suis faillible ; je peux à mon tour écrire ou faire des sottises. Qu'on ne m'en veuille pas trop : je fais de mon mieux, le plus honnêtement possible.