Veysonnaz
Veysonnaz (/vezɔna/ ou /vezɔn/) est une commune suisse du canton du Valais située dans le district de Sion.
Veysonnaz | ||||
Veysonnaz vu depuis Basse-Nendaz en 2023. | ||||
Armoiries |
Drapeau |
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Administration | ||||
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Pays | Suisse | |||
Canton | Valais | |||
District | Sion | |||
Communes limitrophes | Sion et Nendaz | |||
Président | Patrick Lathion (PDC) | |||
NPA | 1993 | |||
No OFS | 6267 | |||
Démographie | ||||
Gentilé | Veysonnard | |||
Population permanente | 594 hab. (31 décembre 2022) | |||
Densité | 540 hab./km2 | |||
Langue | Français | |||
Géographie | ||||
Coordonnées | 46° 11′ 46″ nord, 7° 20′ 15″ est | |||
Altitude | 1 233 m |
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Superficie | 1,1 km2 | |||
Localisation | ||||
Géolocalisation sur la carte : Suisse
Géolocalisation sur la carte : Suisse
Géolocalisation sur la carte : canton du Valais
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Liens | ||||
Site web | veysonnaz.org | |||
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La commune fait partie du domaine skiable des 4 Vallées avec La Tzoumaz, Nendaz, Thyon et Verbier.
Géographie
modifierVeysonnaz se situe sur un plateau élevé[1] de la rive gauche du Rhône[2], à 1235 m d'altitude et 8 km au sud-ouest de la gare de Sion[1].
La commune est divisé en deux parties : le village et la station. La partie station comporte surtout des logements pour les touristes et des restaurants ou des hôtels.[réf. nécessaire]
Le territoire de Veysonnaz s'étend sur 1,1 km2[3]. Lors du relevé de 2013-2018, les surfaces d'habitations et d'infrastructures représentaient 35,1 % de sa superficie, les surfaces agricoles 26,3 % et les surfaces boisées 41,2 %[4].
Toponymie
modifierLe nom de la commune, qui se prononce /vezɔna/ ou /vezɔn/[5] et s'orthographiait également Veisonnaz[1], désigne très probablement un nom de rivière, avec la base hydronomique indoeuropéenne *ueis-/*uis- et le suffixe celtique -ŏna, -ŏnna[5].
Sa première occurrence écrite est antérieure à 1200, sous la forme de Veisona[5].
Histoire
modifierVeysonnaz a été le théâtre de l'affaire Luca, le , où ses parents tenaient un restaurant[6] : « La Tanière »[7].
En 2020, la population de Veysonnaz accepte de lancer une procédure de fusion, la commune de Sion étant préférée à Nendaz à 55 %. Le président de Veysonnaz Patrick Lathion déclare alors que la fusion est une nécessité, les moyens de la commune étant devenus trop faibles pour rester indépendante[8]. Le projet crée de nombreuses tensions au sein de la commune, avec notamment l'envoi d'un courriel contenant «des propos insultants» à un opposant de la part d'un membre de l'administration veysonnarde[9]. La fusion est finalement refusée par la population sédunoise à 62 % de non, alors que les Berloucas l'ont acceptée à 55 %[10].
Politique
modifierLa commune est un des fiefs valaisans du PDC[11].
Lors des élections fédérales de 2015, 66,5 % des électeurs de la commune votent pour le PDC[11] ce qui représentait alors le meilleur score du parti en Suisse romande. Lors des élections fédérales de 2023, ce taux chute à 30,4 %, les autres partis institutionnels obtenant un meilleur score (PS 25,2 %, UDC 15,7 % et Les Verts 14,4 %)[12].
Les élections communales (exécutif) sont tacites dans la commune de 2008 à 2024, et de pure forme à partir de 1972 (une seule liste validée dans les urnes)[2].
Lors des élections communales de 2020 pour la municipalité, la liste unique « Veysonnaz ensemble », comprend 4 PDC et 1 PCS[13].
Population et société
modifierGentilé et surnom
modifierLes habitants de la commune se nomment les Veysonnards[14],[15].
Ils sont surnommés les Berloucas, soit ceux qui battent la breloque en patois valaisan[15].
Démographie
modifierÉvolution de la population
modifierVeysonnaz compte 594 habitants au 31 décembre 2022 pour une densité de population de 540 hab/km2[16]. Sur la période 2010-2019, sa population a augmenté de 4,1 % (canton : 10,5 % ; Suisse : 9,4 %)[3].
Pyramide des âges
modifierEn 2020, le taux de personnes de moins de 30 ans s'élève à 27,8 %, au-dessous de la valeur cantonale (31,7 %). Le taux de personnes de plus de 60 ans est quant à lui de 30,5 %, alors qu'il est de 26,6 % au niveau cantonal[18].
La même année, la commune compte 296 hommes pour 292 femmes, soit un taux de 49,8 % d'hommes, supérieur à celui du canton (48,4 %)[18].
Tourisme
modifierLe village de Veysonnaz est une station de sports d'hiver et d'été faisant partie du domaine des 4 Vallées. Son domaine skiable comprend en particulier la piste de l'Ours qui a accueilli à plusieurs reprises de grandes compétitions comme la coupe du monde de ski alpin.
Culture et patrimoine
modifierPersonnalité liée à la commune
modifier- Henri Fragnière (1915-1998) de Veysonnaz, fut membre du Tribunal cantonal du Valais puis du Tribunal fédéral suisse
- L'ancien président du Conseil des États Jean-René Fournier est originaire de Veysonnaz
- Le journaliste, présentateur de l'émission Passe-moi les jumelles sur la Radio télévision suisse Mathieu Fournier vient de Veysonnaz
- Jean-Pierre Fragnière (1944-2021), professeur de politique sociale suisse
Héraldique
modifierBlasonnement : |
Voir aussi
modifierArticle connexe
modifierFonds d'archives
modifier- Fonds : Veysonnaz, Commune (1317-1986) [1,24 mètre]. Cote : CH AEV, AC Veysonnaz. Sion : Archives de l'État du Valais (présentation en ligne).
Liens externes
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- Site officiel
- Ressource relative au spectacle :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- Veysonnaz Tourisme
Références
modifier- Charles Knapp (dir.), Dictionnaire géographique de la Suisse, vol. 6 : Toffen - Zybachsplatte, Neuchâtel, Victor Attinger, 1902-1910 (lire en ligne ), p. 296 [détail des éditions]
- Grégoire Baur, « À Veysonnaz, on réapprend à voter », Le Temps, , p. 6
- « Portraits régionaux 2021: chiffres-clés de toutes les communes » [xls], sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
- Office fédéral de la statistique, « Statistique de la superficie standard - Communes selon 4 domaines principaux » [xls], sur www.bfs.admin.ch, (consulté le ).
- Florence Cattin et Wulf Müller, « Veysonnaz » , sur toponymes.ch (consulté le ).
- L'Illustré, n°5, 1.2.2012, Autour de Luca, dix ans de fracas, par Xavier Filliez, p. 30
- L'Illustré, n°5, 1.2.2012, Autour de Luca, dix ans de fracas, par Xavier Filliez, p. 34
- Grégoire Baur, « La fusion entre Sion et Veysonnaz, sur fond de tensions conjugales », Le Temps, (ISSN 1423-3967, lire en ligne , consulté le ).
- « Quand l’union plaine-montagne échauffe les esprits », 24 heures, (lire en ligne , consulté le ).
- « Rejeté par Sion à 62%, le mariage avec Veysonnaz ne se fera pas », Le Nouvelliste, (lire en ligne , consulté le ).
- « Mise au point - Le champ des partisans : le PDC à Veysonnaz - Play RTS », (consulté le ).
- « Résultat », sur votel.vs.ch (consulté le )
- « Veysonnaz: les autorités sont connues », sur lenouvelliste.ch, (consulté le )
- Paul Fehlmann, Ethniques, surnoms et sobriquets des villes et villages en Suisse romande, Haute-Savoie et alentour, dans la vallée d'Aoste et au Tessin, Genève, Jullien, , 274 p. (ISBN 2-88412-000-9), p. 141
- Raphy Rappaz, Les sobriquets des localités du Valais romand, Sion, Éditions Fiorina, , 3e éd., 290 p., p. 30
- « Bilan démographique selon le niveau géographique institutionnel » , sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
- « Évolution de la population des communes 1850-2000 » , sur Office fédéral de la statistique, (consulté le ).
- « Population résidante permanente et non permanente selon les niveaux géographiques institutionnels, la nationalité (catégorie), le lieu de naissance, le sexe et la classe d'âge » , sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
- « Veysonnaz », sur www.aveg.ch (consulté le ).