Wikipédia:Oracle/semaine 20 2018
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Liberté dans le choix des prénoms en France ?
modifierBonjour oracliens. Je viens de survoler un article [1] qui précise que jusqu'en janvier 1993 : "Auparavant, la législation française était particulièrement stricte sur la question, autorisant uniquement les prénoms tirés du calendrier ainsi que quelques autres, inspirés de la mythologie grecque, des usages régionaux ou de diminutifs notamment."
Qu'on ait exigé des prénoms issus du calendrier avant 1905... passe encore ; mais après, avec la République séparée des Eglises, ça je ne le comprends pas ? Qui pourrait expliquer si la République avait une justification à cela. Je vous remercie.--Jojodesbatignoles (discuter) 15 mai 2018 à 16:59 (CEST)
- Prendre des prénoms du cru facilite l'intégration; c'était lié à une politique assimilationniste. Et comme je suis en train de lire Le Camp des saints, je n'en dirai pas plus. -- Xofc [me contacter] 15 mai 2018 à 18:37 (CEST)
- On l'a évoqué dans la semaine 8, l'état français n'autorise pas tous les prénoms. Il reste ferme sur "les signes diacritiques et les ligatures" et sur "l'intérêt de l'enfant". Sur cette notion d'intérêt de l'enfant, le législateur était convaincu que seul un prénom du calendrier respectait l'intérêt de l'enfant. La loi de 1993 pose comme principe que les parents choisissent d'eux-même un prénom correct dans la quasi-totalité des cas et que ce n'est qu'après coup que l'officier d'état civil peut alerter le procureur de la république sur les exceptions. On a cité Mégane Renault, Djaysie (Jay Z)[1], Zidane, Zébulon[2]
- Il y a en Belgique par exemple (reprenez-moi si je me trompe) une liberté de choix intermédiaire. C'est-à-dire qu'on n'est pas obligé de choisir dans le calendrier, mais il faut prouver une origine historique au prénom choisi. Basine est donc légitime, même elle n'est pas dans le calendrier, alors que Aaricia n'est pas possible (Van Hamme déclarait dans une interview qu'il avait beaucoup de demandes de lecteurs qui voulaient donner ce prénom scandinave à leur fille mais qu'il leur fallait prouver que ce n'était pas un prénom inventé, il s'excusait et disait que oui, c'est un prénom inventé). --Bertrouf 16 mai 2018 à 09:11 (CEST)
- Dans mon école, on a inscrit cette année une "Jonite" ( ) et une "Kaïri" ( )... C08R4 8U88L35Dire et médire 17 mai 2018 à 18:17 (CEST)
Comment calcule-t-on le nombre de morts par an selon les causes ?
modifierBonjour L'Oracle ,
Encore aujourd'hui, j'ai entendu au journal télévisé (en France) "Tous les ans, l'alcool tue .... personnes en France", ou encore "Tous les ans, la pollution de l'air est responsable de .... décès".
D'où viennent ces chiffres, et surtout que faut-il en penser ? Comment distingue t-on par exemple une personne qui meurt d'un cancer du poumon causé par le tabac, ou un cancer du poumon causé par une autre cause que le tabac ?
Pour les accidents de la route, j'imagine que c'est "assez facile" de compter le nombre de morts/ans, mais pour les autres causes ... ?
Et sinon, savez-vous combien de personnes meurent chaque année de vieillesse ?
Merci d'avance ! Cordialement, --Marilouw (discuter) 17 mai 2018 à 22:34 (CEST)
- (Attention ! avis non autorisé.) Ça dépend. Pour les décès à l'hôpital (sans doute une grosse proportion des décès) ou les décès par accident ça doit être facile car la cause du décès est précisée, mais pour les décès chez soi il est probable que la cause du décès mentionnée par le toubib soit assez vague. Concernant l'origine de la maladie (cancer du poumon, par exemple) ça n'est sans doute pas répertorié décès par décès mais on a une statistique basée sur l'étude d'un échantillon représentatif des malades. Concernant l'alcool (au delà des des alcooliques « visibles ») ou la pollution de l'air c'est sans doute estimé à la louche, à partir de corrélations entre l'exposition au risque et l'incidence d'un certain nombre de problèmes de santé (accompagnés de statistiques sur leur morbidité). Pour les morts « naturelles » il suffit de faire la différence entre le nombre total de décès et le nombre (précis ou estimé) des morts qui ne le sont pas. — Ariel (discuter) 18 mai 2018 à 07:52 (CEST)
- P.S. À propos, savez-vous comment on peut calculer grossièrement le nombre total de décès par an en France ? Si l'on admet que la population française est grosso modo constante et qu'elle est peu affectée par les arrivées et les départs (migrants et expats), il suffit de diviser le nombre d'habitants par la durée de vie moyenne, du genre 70 millions divisés par 70 = un million par an (raisonnement classique sur les temps de résidence). Énorme, non ? Et qui relativise notamment l'impact quantitatif des morts par assassinat ou terrorisme.
- Suivant ce que les gouvernants/lobbies veulent nous faire avaler :
- Tu meurs d'un cancer du poumon :
- Si tu fumes -> tabac, sans vérifier le reste
- Si tu ne fumes pas -> On cherche autre chose (centrale nucléaire, pesticides, pollution...)
- En fait 40% des statistiques sont fausses... --Serged/♥ 18 mai 2018 à 08:13 (CEST)
- J'ai l'habitude de déclarer : « 32% des statistiques sont inventées au moment où on en a besoin. » En général, j'ai un silence, puis un éclat de rire . --Bertrouf 18 mai 2018 à 08:32 (CEST)
- Bertrouf : excellent --Marilouw (discuter) 18 mai 2018 à 13:35 (CEST)
- J'ai l'habitude de déclarer : « 32% des statistiques sont inventées au moment où on en a besoin. » En général, j'ai un silence, puis un éclat de rire . --Bertrouf 18 mai 2018 à 08:32 (CEST)
Je n’arrive pas à savoir ce qui m’afflige le plus dans la réponse de Serged, le ton complotiste ou le mépris crasse du mec qui, parce qu’il a fait des études, se croit fondé à mépriser les champs disciplinaires qu’il ne connaît pas... Ça me décourage de répondre. Allez donc lire https://en.wikipedia.org/wiki/Attributable_risk et https://en.wikipedia.org/wiki/Population_Impact_Measures pour commencer. rv1729 18 mai 2018 à 08:42 (CEST)
- Moi, ce qui me frappe, c'est que lorsqu'on annonce des chiffres comme "cecicela tue ... n personnes par an" (quand on a la bonté de préciser "en France", par exemple) (ou mieux encore : cecicela tue ... 1 personne toutes les n secondes !), on ne rappelle quasiment JAMAIS les chiffres d'autres causes de décès (notamment les accidents domestiques et les suicides, sans parler des morts "naturelles" de vieillesse, au cas où ça existerait encore), pour mise en comparaison. On ne rappelle pas non plus le chiffre total de la population concernée (par exemple en France, dans les 67 millions je crois). C'est juste un truc de journaliste pour augmenter les tirages, à mon avis. Et ce que j'adore, ce sont les "70 substances cancérigènes" contenues dans une cigarette : je songe avec émotion aux employés des usines de cigarettes occupés à ajouter péniblement, l'une après l'autre, 70 substances mortelles à ce pauvre tabac qui n'en demandait pas tant. Dur métier. 109.27.167.121 (discuter) 18 mai 2018 à 09:03 (CEST)
- Comme le précisent les articles cités par rv, ces statistiques sont établies par comparaison de populations exposées à un risque particulier vs population globale. Cette appréciation d'exposition au risque pose problème, elle est souvent sujette à appréciation, simplement par manque de données précises. J'ai en mémoire une étude danoise qui avait déterminé l'espérance de vie moyenne en fonction de ce que les gens buvaient quotidiennement. Cette étude avait révélé que les gens qui buvaient chaque jour trois verres de bière perdaient quatre années de vie par rapport aux buveurs d'eau. Par contre, les buveurs de vin rouge (toujours trois verres par jour) gagnaient trois années de vie. Fort de cette statistique, j'en ai déduit que le vin rouge était une boisson saine, profitable pour la santé. Sauf que dix ans plus tard, une autre étude de consommation avait révélé que ceux qui achetaient de la bière remplissaient également leur caddie de plats industriels, pizzas surgelées, paquets de chips et autres saloperies, par opposition aux acheteurs de vin qui consommaient davantage de fruits, de légumes frais, etc. Depuis, je ne fais plus confiance à aucune statistique, hormis celles qui ne souffrent d'aucune ambiguïté mais qui sont hélas bien trop rares. Pour le reste, on fait toujours dire aux chiffres ce qu'on veut bien leur faire dire. --Lupercus (discuter) 18 mai 2018 à 10:29 (CEST)
- Les études épidémiologiques sont toujours à prendre avec précaution. Une étude bien faite recueille le plus possible d’informations pour éviter ce que tu mentionnes, un biais de confusion (et ne pas prendre un compte l’alimentation dans une étude comme celle que tu mentionnes est une faiblesse méthodologique évidente). On ne conclut jamais sur la base d’une seule étude, mais sur un faisceau d’études concordantes, des méta-analyses, etc. Des biais ne peuvent pas toujours être totalement exclus, mais il y a des associations qui sont amplement démontrées, non seulement par des études épidémiologiques mais par des études fonctionnelles, comme le rôle prépondérant du tabagisme dans le cancer du poumon. Et non, les chiffres, on ne leur fait pas dire ce qu’on veut leur faire dire, c’est un lieu commun d’une rare bêtise. rv1729 18 mai 2018 à 11:38 (CEST)
- C'est en faisant dire n'importe quoi aux statistiques qu'on a mis 50 ans à admettre que l'amiante était cancérigène. --Lupercus (discuter) 19 mai 2018 à 01:10 (CEST)
- Très bon exemple. C’est justement parce qu’on ne fait pas dire ce qu’on veut à une étude épidémiologique bien faite que des gens comme Marcel Goldberg (voir aussi ceci) ont pu démontrer le rôle de l’amiante. rv1729 22 mai 2018 à 10:05 (CEST)
- Ça dépend tout de même de la rigueur de celui qui lit, et des prismes (interprétations médiatiques) à travers lesquels il lit. Grasyop ✉ 22 mai 2018 à 10:46 (CEST)
- Il y a des gens malhonnêtes, vendus à l’industrie, etc, et prêts à manipuler leurs données (ou même à les inventer) mais c’est un autre problème. Je travaille tout près des épidémiologistes, j’en vois régulièrement dire « on a fait cette étude en pensant qu’on allait montrer X, en fait on trouve tout autre chose / le contraire de X / rien du tout... ». Je ne porte pas la recherche épidémiologique aux nues, j’aurais de nombreuses critiques à lui adresser, certaines assez cruelles (on peut se retrouver au bistro si tu veux :D), mais pas cette absence totale de scientificité qu’assène Lupercus. rv1729 22 mai 2018 à 11:12 (CEST)
- Tu as mal interprété mon propos, ou je me suis mal exprimé. Je ne critique pas les études elles-mêmes, qui sont en général très bien faites, mais l'usage que l'on fait des résultats. Dans la bouche de certains politiciens ou de certains journalistes, ça devient souvent n'importe quoi, et c'est dans ce sens que je l'entendais quand je disais qu'on fait dire aux chiffres n'importe quoi. Ignorer cet état de chose serait vraiment naïf. --Lupercus (discuter) 23 mai 2018 à 08:16 (CEST)
- Dans ce cas je ne dis plus rien. Les engeances que tu cites semblent en effet promptes au cherrypicking, je ne peux le nier. rv1729 23 mai 2018 à 08:59 (CEST) Pax tecum
- Tu as mal interprété mon propos, ou je me suis mal exprimé. Je ne critique pas les études elles-mêmes, qui sont en général très bien faites, mais l'usage que l'on fait des résultats. Dans la bouche de certains politiciens ou de certains journalistes, ça devient souvent n'importe quoi, et c'est dans ce sens que je l'entendais quand je disais qu'on fait dire aux chiffres n'importe quoi. Ignorer cet état de chose serait vraiment naïf. --Lupercus (discuter) 23 mai 2018 à 08:16 (CEST)
- Il y a des gens malhonnêtes, vendus à l’industrie, etc, et prêts à manipuler leurs données (ou même à les inventer) mais c’est un autre problème. Je travaille tout près des épidémiologistes, j’en vois régulièrement dire « on a fait cette étude en pensant qu’on allait montrer X, en fait on trouve tout autre chose / le contraire de X / rien du tout... ». Je ne porte pas la recherche épidémiologique aux nues, j’aurais de nombreuses critiques à lui adresser, certaines assez cruelles (on peut se retrouver au bistro si tu veux :D), mais pas cette absence totale de scientificité qu’assène Lupercus. rv1729 22 mai 2018 à 11:12 (CEST)
- Ça dépend tout de même de la rigueur de celui qui lit, et des prismes (interprétations médiatiques) à travers lesquels il lit. Grasyop ✉ 22 mai 2018 à 10:46 (CEST)
- Très bon exemple. C’est justement parce qu’on ne fait pas dire ce qu’on veut à une étude épidémiologique bien faite que des gens comme Marcel Goldberg (voir aussi ceci) ont pu démontrer le rôle de l’amiante. rv1729 22 mai 2018 à 10:05 (CEST)
- C'est en faisant dire n'importe quoi aux statistiques qu'on a mis 50 ans à admettre que l'amiante était cancérigène. --Lupercus (discuter) 19 mai 2018 à 01:10 (CEST)
- Merci pour vos réponses, je ne pensais pas cette question allait suciter des débats cependant. Cordialement, --Marilouw (discuter) 18 mai 2018 à 13:37 (CEST)
- Je trouve dommage qu'aussi peu de crédit soit donné au travail colossal et fastidieux que ce genre de statistiques nationales requiert. Bien sûr qu'il est impossible que tout soit exact vu le nombre de cas en question, mais entre la police, les hôpitaux et les médecins, les services de l'administration, chacun fait ce qu'il peut à son niveau pour parvenir à agréger les cas décès par décès tout en maintenant la confidentialité des données personnelles et l'anonymat en bout de chaîne. Marilouw : Le tout représente en France un important dispositif qui est présenté ici : https://www.insee.fr/fr/information/1303477 ; et décrit dans la documentation de l'Insee concernant les données provenant de l'état civil, ici : https://www.insee.fr/fr/metadonnees/source/s1170#documentation. Les causes des décès sont celles indiquées par le médecin qui constate le décès dans le certificat médical confidentiel de décès. Okashi no kuni (discuter) 18 mai 2018 à 14:28 (CEST)
- La question initiale concernait le journal télévisé, donc l'usage que font les journalistes de ces informations (qu'elles soient justifiées ou non). Les gens en général écoutent ou lisent ce que disent les journalistes, et n'ont ni le temps ni les compétences pour se plonger dans des dossiers ardus et complexes. Et la manière dont les journalistes présentent ces infos me semble bien souvent extrêmement sujette à caution. Quant à l'amiante, effectivement, c'est quand même bien plus commode de s'en prendre au tabac, responsabilité du consommateur et des cigarettiers, qu'à l'Etat, premier responsable dans le scandale de l'amiante. 2A01:E34:ECBA:C5D0:594C:858:EF9E:E824 (discuter) 19 mai 2018 à 16:14 (CEST)
- L’État français (et l’État, c’est nous !) a tout de même une lourde responsabilité dans le scandale du tabac : Seita, tabac de troupe... Grasyop ✉ 19 mai 2018 à 19:43 (CEST)
- Certes, mais ça rapporte... Il y aurait des tonnes de choses à dire sur le sujet, par exemple s'étonner de ce qu'apparemment, la dangerosité du tabac ne dépende pas du type, de la marque, de l'origine, de la quantité, du mode d'utilisation ou d'aucun autre paramètre : le tabac, c'est MAL, un point c'est tout. Si à peu près personne ne nie que le tabac ait des effets néfastes sur la santé, une telle approche laisse tout de même rêveur, elle touche au principe du tabou d'ordre religieux, ce qui n'a plus grand chose de scientifique. A la limite, le simple fait de prononcer le mot "tabac" ou même d'y penser va bientôt provoquer des fausses couches (j'exagère à peine). Un peu d'esprit critique ne messiérait pas en l'occurrence. 2A01:E34:ECBA:C5D0:B0BF:9838:6C32:8E56 (discuter) 20 mai 2018 à 08:03 (CEST)
- Tiens, il nous manque l’article Coût social du tabagisme. Si seulement les taxes sur le tabac pouvaient réduire le surendettement public...
- Et en effet, je doute fort que la dangerosité du tabac soit significativement dépendante des paramètres que vous citez, hormis bien sûr la quantité, et cette dernière dépend plus de l’addiction du fumeur que du contenu de la cigarette (un fumeur qui prend une cigarette "allégée" tire plus dessus pour avoir sa dose ; sans parler de ce trucage "à la Volkswagen" que sont les microperforations... ). Du tabac au menthol, au patchouli ou au goudron bio, ça reste du tabac, et s’il y avait vraiment une différence significative de nocivité entre une marque et une autre, la moins nocive le ferait savoir. Grasyop ✉ 20 mai 2018 à 09:04 (CEST)
- Je parle ici du tabac fumé. Le principal mode de consommation du tabac en France et dans le monde, c’est la cigarette. Le snus, évidemment, c’est autre chose, pas anodin, mais certainement beaucoup moins dangereux. Grasyop ✉ 20 mai 2018 à 09:28 (CEST)
- Certes, mais ça rapporte... Il y aurait des tonnes de choses à dire sur le sujet, par exemple s'étonner de ce qu'apparemment, la dangerosité du tabac ne dépende pas du type, de la marque, de l'origine, de la quantité, du mode d'utilisation ou d'aucun autre paramètre : le tabac, c'est MAL, un point c'est tout. Si à peu près personne ne nie que le tabac ait des effets néfastes sur la santé, une telle approche laisse tout de même rêveur, elle touche au principe du tabou d'ordre religieux, ce qui n'a plus grand chose de scientifique. A la limite, le simple fait de prononcer le mot "tabac" ou même d'y penser va bientôt provoquer des fausses couches (j'exagère à peine). Un peu d'esprit critique ne messiérait pas en l'occurrence. 2A01:E34:ECBA:C5D0:B0BF:9838:6C32:8E56 (discuter) 20 mai 2018 à 08:03 (CEST)
- L’État français (et l’État, c’est nous !) a tout de même une lourde responsabilité dans le scandale du tabac : Seita, tabac de troupe... Grasyop ✉ 19 mai 2018 à 19:43 (CEST)
- La question initiale concernait le journal télévisé, donc l'usage que font les journalistes de ces informations (qu'elles soient justifiées ou non). Les gens en général écoutent ou lisent ce que disent les journalistes, et n'ont ni le temps ni les compétences pour se plonger dans des dossiers ardus et complexes. Et la manière dont les journalistes présentent ces infos me semble bien souvent extrêmement sujette à caution. Quant à l'amiante, effectivement, c'est quand même bien plus commode de s'en prendre au tabac, responsabilité du consommateur et des cigarettiers, qu'à l'Etat, premier responsable dans le scandale de l'amiante. 2A01:E34:ECBA:C5D0:594C:858:EF9E:E824 (discuter) 19 mai 2018 à 16:14 (CEST)
- Je trouve dommage qu'aussi peu de crédit soit donné au travail colossal et fastidieux que ce genre de statistiques nationales requiert. Bien sûr qu'il est impossible que tout soit exact vu le nombre de cas en question, mais entre la police, les hôpitaux et les médecins, les services de l'administration, chacun fait ce qu'il peut à son niveau pour parvenir à agréger les cas décès par décès tout en maintenant la confidentialité des données personnelles et l'anonymat en bout de chaîne. Marilouw : Le tout représente en France un important dispositif qui est présenté ici : https://www.insee.fr/fr/information/1303477 ; et décrit dans la documentation de l'Insee concernant les données provenant de l'état civil, ici : https://www.insee.fr/fr/metadonnees/source/s1170#documentation. Les causes des décès sont celles indiquées par le médecin qui constate le décès dans le certificat médical confidentiel de décès. Okashi no kuni (discuter) 18 mai 2018 à 14:28 (CEST)
- Les études épidémiologiques sont toujours à prendre avec précaution. Une étude bien faite recueille le plus possible d’informations pour éviter ce que tu mentionnes, un biais de confusion (et ne pas prendre un compte l’alimentation dans une étude comme celle que tu mentionnes est une faiblesse méthodologique évidente). On ne conclut jamais sur la base d’une seule étude, mais sur un faisceau d’études concordantes, des méta-analyses, etc. Des biais ne peuvent pas toujours être totalement exclus, mais il y a des associations qui sont amplement démontrées, non seulement par des études épidémiologiques mais par des études fonctionnelles, comme le rôle prépondérant du tabagisme dans le cancer du poumon. Et non, les chiffres, on ne leur fait pas dire ce qu’on veut leur faire dire, c’est un lieu commun d’une rare bêtise. rv1729 18 mai 2018 à 11:38 (CEST)
- Comme le précisent les articles cités par rv, ces statistiques sont établies par comparaison de populations exposées à un risque particulier vs population globale. Cette appréciation d'exposition au risque pose problème, elle est souvent sujette à appréciation, simplement par manque de données précises. J'ai en mémoire une étude danoise qui avait déterminé l'espérance de vie moyenne en fonction de ce que les gens buvaient quotidiennement. Cette étude avait révélé que les gens qui buvaient chaque jour trois verres de bière perdaient quatre années de vie par rapport aux buveurs d'eau. Par contre, les buveurs de vin rouge (toujours trois verres par jour) gagnaient trois années de vie. Fort de cette statistique, j'en ai déduit que le vin rouge était une boisson saine, profitable pour la santé. Sauf que dix ans plus tard, une autre étude de consommation avait révélé que ceux qui achetaient de la bière remplissaient également leur caddie de plats industriels, pizzas surgelées, paquets de chips et autres saloperies, par opposition aux acheteurs de vin qui consommaient davantage de fruits, de légumes frais, etc. Depuis, je ne fais plus confiance à aucune statistique, hormis celles qui ne souffrent d'aucune ambiguïté mais qui sont hélas bien trop rares. Pour le reste, on fait toujours dire aux chiffres ce qu'on veut bien leur faire dire. --Lupercus (discuter) 18 mai 2018 à 10:29 (CEST)
Ne Muanda Nsemi
modifierou et NE MUANDA NSEMI? — Le message qui précède, non signé, a été déposé par 197.157.209.149 (discuter), le 18 mai 2018 à 11:58
- … si la question est : « Où se trouve Ne Muanda Nsemi ? », Radio Okapi d'hier semble avoir la réponse de l'avocat à Kinshasa du député et leader du mouvement politico-religieux Bundu dia Mayala, lire là. — Hautbois [canqueter] 18 mai 2018 à 12:55 (CEST)
- Contexte : Ne Muanda Nsemi est un citoyen du Congo-Kinshasa, opposant politique au chef d’État Joseph Kabila.
- Source : « Où est passé Ne Muanda Nsemi, vieux rebelle fugitif de la prison de Kinshasa ? », sur lemonde.fr, .
- Grasyop ✉ 20 mai 2018 à 09:51 (CEST)
Vocabulaire de la maritine à voile
modifierBonjour cher wikiistes. Quel est le nom du "fort baton" auquel on accrochait des cordages au pavois ; c'était conçu par pour pouvoir libérer le cordage d'un seul mouvement. On en voit plusieurs ci-contre :
Je vous remercie.Jojodesbatignoles (discuter) 19 mai 2018 à 15:49 (CEST)
- Dans le vocabulaire de la marine à voile je connais, dans celui de la Martine à voile aussi, mais dans celui de la maritine à voile, non, je ne vois pas... — Ariel (discuter) 19 mai 2018 à 16:03 (CEST)
- Aujourd'hui, on utilise des bloqueurs-coinceurs ; dans la marine traditionnelle, je crois me souvenir que ça s'appelle des "cabillots" et qu'ils sont fichés dans un "ratelier". C08R4 8U88L35Dire et médire 19 mai 2018 à 17:51 (CEST)
- Je confirme Cabillot (marine) : [2] et [3]. C08R4 8U88L35Dire et médire 19 mai 2018 à 17:52 (CEST)
- Aujourd'hui, on utilise des bloqueurs-coinceurs ; dans la marine traditionnelle, je crois me souvenir que ça s'appelle des "cabillots" et qu'ils sont fichés dans un "ratelier". C08R4 8U88L35Dire et médire 19 mai 2018 à 17:51 (CEST)
Il est déconseillé d’utiliser un cabillaud à la place. --Morburre (discuter) 21 mai 2018 à 10:30 (CEST)
- En brandade non, mais bien congelé, ça fait l'affaire. C08R4 8U88L35Dire et médire 21 mai 2018 à 14:39 (CEST)