Wikipédia:Sélection/Conservatisme
Charles PasquaCharles Pasqua ([paskwa]), né le à Grasse (Alpes-Maritimes) et mort le à Suresnes (Hauts-de-Seine), est un homme politique français.
Résistant à l'âge de 15 ans, il cofonde ensuite le Service d'action civique (SAC), une association controversée au service du général de Gaulle. En 1968, il s'installe politiquement dans les Hauts-de-Seine, dont il devient député puis sénateur et président du conseil général. Participant à la fondation du RPR, il est alors un conseiller influent de Jacques Chirac, dont il s'éloigne par la suite. Il est ministre de l'Intérieur lors des deux premiers gouvernements de cohabitation, de 1986 à 1988 et de 1993 à 1995. Son activité ministérielle est marquée par la répression des manifestations contre le projet de loi Devaquet, ses actions contre le terrorisme et les lois Pasqua-Debré sur l'immigration et la nationalité française. Souverainiste, il milite pour le « non » au référendum de 1992 sur le traité de Maastricht et crée ensuite le Rassemblement pour la France (RPF), qui arrive en deuxième position aux élections européennes de 1999. Après avoir été député européen, il revient au Sénat, où il siège de 2004 à 2011 en tant qu'apparenté au groupe UMP. Lire la suite |
Jacques ChiracJacques Chirac, né le dans le 5e arrondissement de Paris, est un homme d'État français. Il est le 22e président de la République française du au .
Fondateur de deux partis politiques classés à droite de l'échiquier politique, le Rassemblement pour la République (RPR) en 1976 puis l'Union pour un mouvement populaire (UMP) en 2002, il occupe à plusieurs reprises la fonction de député de la troisième circonscription de la Corrèze et est le maire de Paris entre 1977 et 1995. Premier ministre sous la présidence de Valéry Giscard d'Estaing de 1974 à 1976, il est nommé chef du gouvernement pour la seconde fois de sa carrière par le président socialiste François Mitterrand, en 1986, à la suite de la victoire de la droite aux élections législatives, étant ainsi le premier chef du gouvernement d'une cohabitation sous la Ve République et, par la même occasion, la seule personnalité politique sous ce même régime ayant assumé, par deux fois, la charge de Premier ministre. Jacques Chirac devient le 22e président de la République française le , à la suite de son élection face au candidat socialiste, Lionel Jospin. Son premier mandat est marqué par le plan Juppé de 1995, la troisième cohabitation (avec Lionel Jospin) à la suite de la dissolution manquée de l'Assemblée nationale, des affaires judiciaires dans lesquelles il est directement mis en cause par des enquêtes journalistiques ou encore le référendum de 2000, qui ramène la durée du mandat présidentiel à cinq ans. Lors de l'élection présidentielle de 2002, il est réélu au second tour face au candidat du Front national, Jean-Marie Le Pen. Pendant son second mandat, il s'oppose notamment à la guerre d'Irak. Il quitte le palais de l'Élysée le , après l'investiture de Nicolas Sarkozy à la présidence de la République. Lire la suite |
Margaret ThatcherMargaret Hilda Thatcher, baronne Thatcher, née Roberts le à Grantham et morte le à Londres, est une femme d'État britannique.
Fille d'un épicier et d'une couturière, d'abord chimiste puis avocate de profession, elle fait son entrée au Parlement du Royaume-Uni en 1959. Elle est la seule femme à avoir dirigé le Parti conservateur, de 1975 à 1990. C'est également la seule femme à avoir occupé les fonctions de Premier ministre du Royaume-Uni, du au . Arrivée au pouvoir dans un pays en situation d'instabilité, Margaret Thatcher en redresse l'économie en mettant en place une série de réformes radicales. Remportant trois élections générales consécutives, elle effectue le plus long mandat ininterrompu de Premier ministre au Royaume-Uni depuis le début du XIXe siècle. Attachée à ses convictions chrétiennes méthodistes, conservatrices et libérales, invoquant la souveraineté britannique, la protection de l'intérêt de ses administrés et les principes de droit, elle mène une politique étrangère marquée par l'opposition à l'URSS, la promotion de l'atlantisme, la guerre des Malouines en 1982 ou la promotion d'une Europe libre-échangiste au sein de la Communauté économique européenne. Sa politique économique, fortement influencée par les idées issues du libéralisme économique, est marquée par d'importantes privatisations, la baisse des impôts directs, la dérégulation financière, la maîtrise de l'inflation et du déficit public ainsi que par l'affaiblissement des syndicats. Elle s'accompagne d'une hausse puis d'une baisse du chômage, d'un accroissement des inégalités économiques, d'une augmentation des impôts indirects et prélèvements obligatoires. L'ensemble de ses politiques, et notamment sa politique économique libérale, est connu sous le nom de « thatchérisme ». Lire la suite |
Vladimir PoutineVladimir Vladimirovitch Poutine (en russe : Влади́мир Влади́мирович Пу́тин [vlɐˈdʲimʲɪr vlɐˈdʲimʲɪrəvʲɪtɕ ˈputʲɪn] Écouter), né le à Léningrad, est un homme d'État russe, président du gouvernement russe de 1999 à 2000 et de 2008 à 2012, et président de la fédération de Russie, par intérim de 1999 à 2000, puis en titre de 2000 à 2008 et depuis 2012.
Membre du KGB (service de renseignement et d'action), il commence sa carrière politique à la mairie de Saint-Pétersbourg, puis devient l'un des plus proches conseillers du président Boris Eltsine, qui fera de lui le directeur du FSB (sécurité publique) en 1998, puis le président du gouvernement de la Russie l'année suivante. À partir du , il assure les fonctions de président de la fédération de Russie par intérim à la suite de la démission de Boris Eltsine. Il devient président de plein exercice le , après avoir remporté l'élection présidentielle dès le premier tour, dans des conditions polémiques. Confortablement réélu en 2004, il mène une grande politique de réformes marquée par un redressement de l'économie nationale et une politique institutionnelle tournée vers une concentration des pouvoirs présidentiels. En 2008, la Constitution lui interdisant de concourir pour un troisième mandat consécutif, il soutient la candidature de Dmitri Medvedev à la présidence. Une fois élu, celui-ci le nomme président du gouvernement. Dans la foulée, Vladimir Poutine prend la direction du parti Russie unie. Régulièrement critiqué en Occident pour l'aspect autoritaire de sa gouvernance, il est pour la première fois réellement contesté à la suite des élections législatives de 2011. |
Charles-Maurice de Talleyrand-PérigordCharles-Maurice de Talleyrand-Périgord, communément nommé Talleyrand, est un homme d'État et diplomate français, né le à Paris, mort dans cette même ville le . Issu d'une famille de la haute noblesse, souffrant d'un pied bot, il est orienté par sa famille vers la carrière ecclésiastique en vue de lui permettre de succéder à son oncle, l'archevêque de Reims : ordonné prêtre en 1779, il est nommé en 1788 évêque d'Autun. Il renonce à la prêtrise et quitte le clergé pendant la Révolution pour mener une vie laïque. Talleyrand occupe des postes de pouvoir politique durant la majeure partie de sa vie et sous la plupart des régimes successifs que la France connaît à l'époque : il est notamment agent général du clergé puis député aux États généraux sous l'Ancien Régime, président de l'Assemblée nationale et ambassadeur pendant la Révolution française, ministre des Relations extérieures sous le Directoire, le Consulat puis sous le Premier Empire, président du gouvernement provisoire, ambassadeur, ministre des Affaires étrangères et président du Conseil des ministres sous la Restauration, ambassadeur sous la Monarchie de Juillet. Il assiste aux couronnements de Louis XVI (1775), Napoléon Ier (1804) et Charles X (1825). Il intervient fréquemment dans les questions économiques et financières, pour lesquelles son acte le plus fameux est la proposition de nationalisation des biens du clergé. Toutefois, sa renommée provient surtout de sa carrière diplomatique exceptionnelle, dont l'apogée est le congrès de Vienne. Homme des Lumières, libéral convaincu, tant du point de vue politique et institutionnel que social et économique, Talleyrand théorise et cherche à appliquer un « équilibre européen » entre les grandes puissances. Réputé pour sa conversation, son esprit et son intelligence, il mène une vie entre l'Ancien Régime et le XIXe siècle. Surnommé le « diable boiteux », et décrit comme un traître cynique plein de vices et de corruption, ou au contraire comme un dirigeant pragmatique et visionnaire, soucieux d'harmonie et de raison, admiré ou détesté par ses contemporains, il suscite de nombreuses études historiques et artistiques. |
Liste des Premiers ministres du Royaume-UniCette page dresse la liste des Premiers ministres du Royaume-Uni par ordre chronologique depuis le XVIIIe siècle. Le Premier ministre du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord (Prime Minister of the United Kingdom of Great Britain and Northern Ireland) est le leader politique du pays et à la tête du Gouvernement de Sa Majesté (Her Majesty's Government). L'occupant du poste est chargé de nommer les autres membres de son gouvernement et de présider aux réunions du Cabinet. Sir Robert Walpole, à la tête de la Grande-Bretagne de 1721 à 1742, est considéré comme le premier Premier ministre au sens moderne, ce titre n'était alors qu'officieux, et la fonction qu'il exerçait était celle de Premier Lord au Trésor (First Lord of the Treasury), tandis que le terme « Royaume-Uni », n'est utilisé pour la première fois qu'en 1801 par William Pitt le Jeune. Ce n'est qu'en 1905 que Henry Campbell-Bannerman porte officiellement le titre de « Premier ministre ». |
Dwight D. EisenhowerDwight David Eisenhower (prononcé [ˈaɪzənhaʊər]) ( - ), surnommé « Ike », est le 34e président des États-Unis, durant deux mandats du au . Durant la Seconde Guerre mondiale, il est General of the Army et commandant en chef des forces alliées en Europe. Il est membre du parti républicain.
Il est chef d'État-Major général des Forces armées des États-Unis de 1945 à 1948 et commandant suprême des forces alliées en Europe du au . En tant que président des États-Unis, il supervise le cessez-le-feu en Corée, lance la course à l'espace, développe le réseau des autoroutes inter États et fait du développement de l'armement nucléaire l'une de ses priorités dans le cadre de la guerre froide avec l'URSS. Alors qu'il vient d'être nommé commandant en chef de l'OTAN (1950) et qu'il installe son quartier général à Paris, des émissaires du Parti républicain viennent le solliciter pour être leur candidat à l'élection présidentielle de 1952. Il se laisse convaincre et entame une campagne électorale qui le conduit à travers quarante-cinq États. Ses discours cherchent à rassurer les Américains et sa stratégie consiste à ne jamais mentionner le nom de son adversaire, Adlai Stevenson, mais à attaquer le bilan de son prédécesseur. Sa plate-forme tourne autour de trois thèmes : mettre fin à la corruption qui règne à Washington, en terminer avec la guerre de Corée et faire face à la subversion communiste alors que le pays est en plein maccarthisme. |
Mariano RajoyMariano Rajoy Brey, né le à Saint-Jacques-de-Compostelle, est un homme d'État espagnol, membre du Parti populaire, président du gouvernement de 2011 à 2018. Conservateur des hypothèques de profession, il adhère au parti conservateur Alliance populaire (AP) et se fait élire en 1981 député au Parlement de Galice. En 1983, il entre au conseil municipal de Pontevedra et prend la présidence de la députation provinciale. En 1986, il entre sur la scène nationale avec une élection au Congrès des députés, dont il démissionne quelques mois plus tard pour devenir vice-président de la Junte de Galice ; il retrouve son siège de député au Congrès en 1989. Il entame alors une ascension dans l'ombre de José María Aznar. Désigné en 1990 vice-secrétaire général du nouveau Parti populaire, il devient ministre des Administrations publiques en 1996, puis ministre de l'Éducation et de la Culture en 1999. Il dirige la campagne du parti pour les élections de 2000, à l'issue desquelles il est promu « numéro deux » du gouvernement en tant que premier vice-président et ministre de la Présidence. Il passe au ministère de l'Intérieur en 2001. L'année suivante, toujours premier vice-président et de nouveau ministre de la Présidence, il prend également la fonction de porte-parole du gouvernement. Aznar le choisit pour conduire le PP en vue des élections de 2004. Alors que les sondages lui sont longtemps favorables, il est défait par le PSOE. Élu président du PP, il est le principal opposant à José Luis Rodríguez Zapatero et échoue une nouvelle fois aux élections de 2008. Contesté par l'aile droite du parti, il fait écarter de la direction plusieurs proches d'Aznar. Aux élections parlementaires de 2011, le Parti populaire remporte la majorité absolue. Rajoy constitue alors un gouvernement de 13 ministres, le plus restreint de l'histoire démocratique. Poursuivant la politique d'austérité menée par Zapatero, il fait face à une économie dégradée, à un chômage très élevé et à la multiplication des scandales de corruption qui entachent le Parti populaire. En 2015, après plusieurs échecs électoraux, les élections parlementaires débouchent sur un Congrès sans majorité et le gouvernement assure l'expédition des affaires courantes. Après la tenue de nouvelles élections l'année suivante, le Parti populaire parvient à se maintenir en raison de l'abstention des socialistes. L'année 2017 est marquée par la déclaration d'indépendance de la Catalogne, à laquelle s'oppose le gouvernement. Il est renversé en , après l'adoption d'une motion de censure. Il quitte par la suite la vie politique, redevenant fonctionnaire. Lire la suite |
Angela MerkelAngela Merkel, née Angela Kasner le à Hambourg, est une femme d'État allemande. Membre de l'Union chrétienne-démocrate (CDU), elle est chancelière fédérale d’Allemagne du au . Physicienne de formation, elle est continuellement élue au Bundestag depuis 1991. Elle est ministre fédérale des Femmes et de la Jeunesse au sein du cabinet Kohl IV, de 1991 à 1994, avant de se voir confier le ministère fédéral de l'Environnement, de la Protection de la Nature et de la Sécurité nucléaire du cabinet Kohl V, jusqu'en 1998. Elle devient, en 2000, la première femme présidente de la CDU. Après la victoire relative de la droite aux élections fédérales de 2005, elle est investie chancelière fédérale et devient ainsi la première femme à accéder à cette fonction en formant une grande coalition alliant la CDU/CSU et le Parti social-démocrate (SPD). Elle est reconduite dans ses fonctions à la tête d'un gouvernement CDU/CSU-FDP en 2009, puis d'un nouveau gouvernement de coalition CDU/CSU-SPD en 2013 et 2018. Si elle bénéficie de résultats économiques jugés satisfaisants, elle est cependant fragilisée par sa politique d'ouverture des frontières lors de la crise migratoire en Europe et par le score historiquement faible recueilli par la CDU/CSU lors des élections fédérales de 2017. Ces élections débouchent sur une crise politique de six mois – une situation inédite dans l'Allemagne d'après-guerre. Ne se représentant pas aux élections fédérales de 2021, elle quitte la chancellerie, le social-démocrate Olaf Scholz lui succédant. Désignée à quatorze reprises femme la plus puissante du monde par le magazine Forbes (de 2006 à 2020, sauf en 2010), elle est durant ses années au pouvoir perçue comme étant la personnalité politique la plus puissante de l'Union européenne. Lire la suite |
Nicolas SarkozyNicolas Sarközy de Nagy-Bocsa, né le dans le 17e arrondissement de Paris, est un avocat et homme d'État français. Il est le 23e président de la République française du au .
Il occupe d'abord les fonctions de maire de Neuilly-sur-Seine, député des Hauts-de-Seine, ministre du Budget et porte-parole du gouvernement, ministre de la Communication ou encore de président par intérim du Rassemblement pour la République (RPR). À partir de 2002, il est notamment ministre de l'Intérieur, ministre de l'Économie et des Finances et président du conseil général des Hauts-de-Seine. Il est alors l'un des dirigeants les plus en vue de l'Union pour un mouvement populaire (UMP), qu'il préside de 2004 à 2007. Il remporte l'élection présidentielle de 2007 avec 53,06 % des suffrages exprimés au second tour, face à la candidate socialiste Ségolène Royal. Son mandat de président de la République française est marqué, entre autres, par une rupture de style par rapport à ses prédécesseurs, par plusieurs réformes comme celle des universités en 2007 ou des retraites en 2010, et par l'impact de grands événements internationaux tels que la « Grande Récession » et la crise de la dette dans la zone euro. Candidat à sa réélection en 2012, il est battu par le candidat socialiste François Hollande, obtenant 48,36 % des votes exprimés au second tour. Après son départ de la présidence, il siège pendant quelques mois au Conseil constitutionnel, dont il est membre de droit et à vie. En 2014, il reprend la présidence de l'UMP, qu'il fait renommer Les Républicains. Il quitte la tête du parti en 2016 pour se présenter, sans succès, à la primaire présidentielle de la droite et du centre. Il se met ensuite de nouveau en retrait de la vie politique et doit faire face à plusieurs affaires judiciaires, dont l'affaire Sarkozy-Kadhafi, l'affaire Sarkozy-Azibert et l'affaire Bygmalion. Lire la suite
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