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durer cet entretien autant que je l’aurais voulu, et je m’excusai de ne pouvoir rester plus longtemps à la grille. L’Officier, après quelques instances pour m’engager à prolonger une conversation qui avait, disait-il, des charmes inexprimables pour lui, me demanda la permission de me rendre visite ; cette demande m’embarrassa, mais comme je me suis toujours piquée de franchise, et que cette sincérité s’accordait d’ailleurs avec mon inclination naissante, j’appris tout uniment à l’Officier la nature de mes liaisons avec M. van Vlieten, en lui faisant cependant entendre que j’étais fâchée de ne pouvoir faire une plus ample connaissance avec un jeune homme qui me paraissait si aimable. À ces paroles, le visage de l’officier s’anima, et la joie brilla dans ses yeux. — Rien de si aisé, Madame, me dit-il, que de concilier vos devoirs et la bienséance avec ce principe de bienveillance que vous vous sentez pour moi, et pourvu que j’aie votre aveu, je saurai

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