geance pouvaient exalter la tête d’une
femme. — Croyez-moi, Julie, ajouta-t-elle,
c’est une folie que d’aimer un
amant qui nous est infidèle ; c’en est
encore une plus grande de s’exposer à
la mort pour lui ; les hommes ne valent
pas la peine qu’on fasse pour eux de
pareils efforts : imitons leur exemple ;
que l’amour soit toujours pour nous
un plaisir et jamais une peine ; s’ils sont
inconstants, soyons volages. Je vous cède
de bon cœur tous mes droits sur van
Hove, mais vous n’en serez pas pour
cela plus heureuse ; c’est un papillon
qui court de belle en belle ; il m’avait
quittée par inconstance, c’est le même
sentiment qui a renouvelé notre liaison.
Oubliez-le ; aimable et jolie comme
vous l’êtes, vous en trouverez mille pour
un, qui se trouveront heureux de le
remplacer.
Je trouvai que ma compatriote avait raison ; ce qu’elle ajouta encore au sujet de van Hove, me confirma dans la résolution de l’oublier, ou du moins de ne