seules avec un moine, surtout à l’entrée
de la nuit ! Vos oreilles chastes auraient,
à coup sûr, à souffrir des propos plus
ou moins grossièrement obscènes de
l’homme au capuchon, et vos jeunes charmes
courraient risque d’être fourragés par
sa main libertine ; c’est là le moins que
vous auriez à craindre, si les tentatives
du paillard en froc ne réussissaient pas
à soulever vos sens contre vous-même,
et ne lui assuraient une victoire complète ;
car cette situation de deux personnes
serrées ainsi l’une contre l’autre,
dans une enceinte aussi étroite, est, à
mon avis, plus dangereuse qu’un tête-à-tête
dans un appartement solitaire.
Outre la continuité d’une position
qu’on ne peut changer, ce contact permanent
dont on ne peut se défendre ;
les chocs fréquents qui en résultent et
qui vous rapprochent d’une manière
encore plus intime, quelquefois adroitement
provoquée par un adversaire
habile ; le mouvement, le bruit continuel
de la voiture occasionnent dans l’âme
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