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sonnage, je trouvais plaisant d’être aimée et de me trouver en relation avec les deux principaux chefs de la nation Belgique ; j’étais aussi curieuse de voir comment un homme qui m’avait paru grave et empesé, autant par nature que par état, saurait traiter le chapitre de la galanterie. Toutes ces raisons, en exaltant ma tête, m’empêchèrent de prononcer un refus, et après quelques façons, je répondis à la femme que je me trouverais honorée de la visite de M. van Eupen : en consentant à cette entrevue, je ne fis nulle attention à l’objet que je devais lui supposer ; je dis oui, parce que je ne pouvais me résoudre à dire non, et je me reposais sur l’avenir pour la conduite ultérieure que je devais tenir.

La femme, qui était sans doute faite à ces sortes de messages, parut fort contente de ce que j’avais consenti : elle me demanda l’heure à laquelle j’étais disposée à recevoir M. van Eupen ; je lui indiquai une de celles où je savais que

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