LES MATINÉES D’UN DANDY, 2 vol. in-8, 1833. — Un jeune lord du comté de Cornouailles a l’épiderme si sensible que le jour de barbe est pour lui un véritable jour de torture. Il appelle en vain auprès de lui les barbiers les plus experts des quatre parties du monde, aucun ne possède un rasoir assez tranchant, aucun n’a la main assez légère. Enfin arrive, on ne sait d’où, un vrai révolutionnaire en fait de barbe, qui renverse toutes les notions reçues de son art ; au lieu d’eau chaude, il se sert d’eau à la glace ; au lieu de savon, il frotte le menton de sa pratique avec un blanc d’œuf, usage qu’il a rapporté, dit-il, du pays des Esquimaux. Le riche Anglais, satisfait de ne plus éprouver de douleurs par l’emploi de ces procédés, attache le barbier à sa personne avec de gros appointements. Celui-ci, pour conserver son crédit et distraire son patron, lui raconte des histoires qu’il a recueillies dans ses voyages ; et ces histoires ne sont autre chose que les Matinées d’un dandy. Les principales sont le Contrebandier, le Faussaire, un Premier voyage sur mer, Toujours dans l’eau, l’Évasion d’un prisonnier de guerre, l’Incendie en mer, le Secret d’un bandit, etc., etc.