à petites journées
Étymologie
modifierLocution adverbiale
modifierà petites journées \a pə.tit ʒuʁ.ne\
- (Familier) En avançant lentement, en faisant de nombreuses étapes.
Monté sur un excellent mustang […] j’avais traversé tout le continent américain ; c’est-à-dire que j’avais fait à petites journées et toujours seul, suivant mon habitude, un parcours de quelques centaines de lieues […]
— (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l’Arkansas, Éditions Amyot, Paris, 1858)Il serait par trop fastidieux de suivre étape par étape le chariot comique, d’autant plus que le voyage se faisait à petites journées, sans aventures dont il faille garder mémoire.
— (Théophile Gautier, Le capitaine Fracasse, 1863)Chaque attelage allait à sa guise. On marchait à petites journées, on s’arrêtait à tous les angles de la côte, et le plus souvent on cheminait à pied.
— (Jules Verne, Le Pays des fourrures, J. Hetzel et Cie, Paris, 1873)En quittant le sol desséché des causses et des garrigues, je me trouve, par le souvenir, dans une vallée toujours fraîche et verte, celle de la Dordogne, que nous descendons à petites journées, car la richesse du pays fait celle des habitants, et nos représentations sont nombreuses, les sous tombent assez facilement dans la sébile de Capi.
— (Hector Malot, Sans famille, Dentu E., 1887, pages 1-347)Le 12 mai 1814, une ordonnance royale donnait au 3e régiment d'infanterie le nom de Régiment-Dauphin. Il fut réorganisé à Douai. C'est là que le sergent-major Pasteur reçut son « congé absolu ». À petites journées, il regagna la ville de Besançon.
— (René Vallery-Radot, La vie de Pasteur, Hachette, 1900, Flammarion, 1941, page 9)Parti avec dix-huit francs, j’ai gagné Baden à petites journées, mangeant je ne sais quoi, couchant n’importe où…
— (André Gide, Les Caves du Vatican, 1914)
Antonymes
modifierTraductions
modifierPrononciation
modifier- France (Vosges) : écouter « à petites journées [Prononciation ?] »
- France (Lyon) : écouter « à petites journées [Prononciation ?] »