Étymologie

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(XIIIe siècle) Apparenté à stopfen (« fourrer ») en allemand, de l’ancien bas vieux-francique *stopfôn[1] qui donne l’ancien français estoffer (« fournir ce qui est nécessaire, équiper »)[2] attesté au treizième siècle. Il prend le sens de « garnir » au quatorzième siècle, puis « orner » et, au dix-huitième siècle, celui de « donner de l’ampleur ».

étoffer \e.tɔ.fe\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison) (pronominal : s’étoffer)

  1. Garnir de ce qui est nécessaire.
    • Embarquer ces volontaires sur des bateaux, […] puis […] les diriger vers le front, où ils étofferaient nos unités. — (Joffre, Mémoires, t. 2, 1931)
    1. (Couture) Garnir, confectionner, en mettant toute l’étoffe nécessaire.
      • La couturière n’a pas bien étoffé cette robe.
    2. (Cuisine) Farcir, fourrer de farce.
      • L'oiseau ainsi préparé, il s'agit de l'étoffer. — (Brillat-Savarin, Physiologie du goût, 1825)
  2. Renforcer, donner de la consistance.
    • À force de travail, il a étoffé sa voix.
    1. Rendre plus dense, enrichir.
      • Je devrais étoffer certaines répliques du « Cousin », un peu trop rapides. — (Renard, Journal, 1908)
  3. Donner de l'ampleur, du volume.
    1. Garnir pour donner de l’ampleur, augmenter la commodité, l’ornement.
      • Un lit bien étoffé.
      • Ce drap, ce velours vous étoffe bien.
    2. (Pronominal) Grossir, devenir plus important dans ses proportions.
      • Je grandis, je grossis, je m'étoffe.
      • Perso, je suis très satisfaite de HBO et le catalogue s'étoffe un peu plus chaque jour. — (Commentaire Facebook, HBO Max Belgium, 9/09/2024)

Dérivés

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Traductions

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Prononciation

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Homophones

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Paronymes

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Anagrammes

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Références

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