Étymologie

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(XIVe siècle) Origine obscure. Plusieurs hypothèses existent, notamment[1] :
  1. Albert Dauzat déduit ce mot de l’occitan acabir ; Oscar Bloch et Walther von Wartburg le déduisent de l’occitan cabir ; tous deux du latin capere, acabit rejoignant ainsi acheter par son étymologie lointaine ; mais l’ancien occitan acabir n’offre aucune acception relevant de capere et cabir, bien attesté aux sens de « contenir », « être contenu, demeurer », fait difficulté pour expliquer le sens de acabit ;
  2. Ernst Gamillscheg (Etymologisches Wörterbuch der französischen Sprache) déduit l’ancien occitan acabir du latin caput ; de là acabir au sens de « mener à bonne fin, réussir » (→ voir acabar), mais il fait difficulté pour expliquer le sens de acabit. Remarquons que acabit n’est attesté dans aucune autre langue romane ; un emprunt fait au quinzième siècle d’un mot occitan attesté ni à cette époque ni en occitan moderne est peu vraisemblable, un hiatus chronologique et sémantique les sépare.
(XIVe siècle) Désigne le bon ou mauvais état (de quelque chose), puis (au XVe siècle) un accident et ses conséquences, puis (depuis le XVIIe siècle) la qualité bonne ou mauvaise d’une marchandise, dans l'expression de bon acabit, qui est toujours utilisée[2].

Nom commun

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Singulier Pluriel
acabit acabits
\a.ka.bi\

acabit \a.ka.bi\ masculin

  1. Fait référence à la nature, la bonne ou mauvaise qualité de certaines choses.
    • […] ils se bornèrent à traverser la rue […] pénétrèrent par une porte vitrée, basse et enfumée, dans une sorte de caveau, ou se trouvaient déjà attablés des gens de tout acabit : barbus, rasés, en touloupes, en blouses et même en manteau de castorine. — (Nicolas Gogol, Les âmes mortes, 1842, traduction de Henri Mongault, 1949)
    • Raisonnant à côté de la logique, on a considéré le pur sang anglais comme une panacée universelle, et on a voulu s’en servir pour porter remède à tous les maux et faire avec lui des chevaux de tout acabit. — (Jean Déhès, Essai sur l’amélioration des races chevalines de la France, École impériale vétérinaire de Toulouse, Thèse de médecine vétérinaire, 1868)
    • Parfois, devant le lavabo, quand les classes fonctionnent, je baise un petit museau mâchuré, qui comprend bien que je ne suis pas d’un acabit raffiné. — (Léon Frapié, La maternelle, Librairie Universelle, 1908)
    • Qu´elle prenne en secondes noces
      Un époux de mon acabit
      Il pourra profiter d´mes bottes
      Et d´mes pantoufl´s et d´mes habits.
      — (Georges Brassens, Le Testament, in Je me suis fait tout petit, 1956)
    • Ceux-là, incluant des complotistes de tous acabits, viennent surtout de l’ultra-droite. — (Josée Legault, Opposition au couvre-feu: à qui la faute?, journaldequebec.com, , 14 avril 2021)

Note : On trouve ce mot dans les expressions de bon acabit (de meilleur acabit), de mon acabit (de ton acabit, etc), de cet acabit, d'un autre acabit, du même acabit, de tout acabit.

Dérivés

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Traductions

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Prononciation

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Anagrammes

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Références

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  NODES
orte 5