bataillonnaire
Étymologie
modifier- (1910-1920) Dérivé de bataillon, avec le suffixe -aire. Le nom apparaît dans les textes utilisant l’argot militaire pendant la Première guerre mondiale.
Nom commun
modifierSingulier | Pluriel |
---|---|
bataillonnaire | bataillonnaires |
\ba.ta.jɔ.nɛʁ\ |
bataillonnaire \ba.ta.jɔ.nɛʁ\ masculin
- (Militaire) (France) Soldat des Bataillons d'infanterie légère d'Afrique
Un autre bataillonnaire disait : « Moi, avec ma citation j’suis réhabilité de droit… Je m’en retournerai au Kef et là j’demanderai à passer aux "réguliers". »
— (Pierre Mac Orlan, Les Poissons morts, Payot & Cie, Paris, 1917)Son regard jaune flamba et tout à coup, pour éclipser son camarade dont les trois ans de bataillonnaire n’étaient plus rien auprès de cet état de service, il annonça : […].
— (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)Cette image devient caractéristique du bataillonnaire, et s’imprime durablement dans les mentalités. A la veille de la Grande Guerre, les Bat’ d’Af’ étaient en pleine mutation. De corps d'épreuve, ils étaient en passe de devenir une institution.
— (Jean-Claude Vimont, Jeunes, déviances et identités, XVIIIe-XXe siècles, Publications des Universités de Rouen et du Havre - Cahier du GRHis no 15, 2005, page 98)
Synonymes
modifierVocabulaire apparenté par le sens
modifierTraductions
modifierAdjectif
modifierSingulier | Pluriel | |
---|---|---|
Masculin et féminin |
bataillonnaire | bataillonnaires |
\ba.ta.jɔ.nɛʁ\ |
bataillonnaire \ba.ta.jɔ.nɛʁ\ masculin et féminin identiques
- (Militaire) Qui est de l’ordre du bataillon.
La structure bataillonnaire est expérimentée, à partir du 1er septembre 1990, au camp de Mourmelon, par le 4e régiment de dragons et le 503e régiment de chars de combat.
— (Jérôme de Lespinois, L’Armée de terre française : 1981-1996, L’Harmattan, 2001, page 745)
Traductions
modifierPrononciation
modifier- France (Lyon) : écouter « bataillonnaire [Prononciation ?] »
Références
modifier- « bataillonnaire », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage