Étymologie

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Composé de coupe et de régler.

Locution nominale

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coupe réglée \kup ʁe.ɡle\ féminin

  1. Aménagement suivant lequel on coupe chaque année une portion de bois ou de forêt déterminée.
  2. (Sens figuré) (Par analogie) Prélèvement qui se répète régulièrement.
    • Les lettres aux parents étaient obligatoires à certains jours, aussi bien que la confession. Ainsi nos péchés et nos sentiments se trouvaient en coupe réglée. — (Honoré de Balzac, Louis Lambert, 1832)
    • — Eh bien ! monsieur, dit Hulot dont la figure se décomposa, cette femme, c’est le libertinage en coupes réglées, je suis certain maintenant qu’elle a trois amants ! — (Honoré de Balzac, La Cousine Bette, 1846)
    • La coercition a des limites et l’incitation matérielle ayant longtemps été bannie — bien qu’elle ait existé sous forme des privilèges accordés aux plus loyaux — l’enrégimentement et l’exhortation ont toujours joué un rôle primordial dans la mise en coupe réglée du pays — (Philippe Pons, Corée du Nord, un État-guérilla en mutation, Gallimard, collection « La Suite des temps », avril 2016, page 286, ISBN 9782070142491)
    • Les architectes sont le bras armé de cette volonté de quadrillage, de mise en coupe réglée du planisphère, cette carte sur laquelle nous avons mission de nous débattre jusqu'à notre dernier souffle. — (Régis Jauffret, Cannibales, éd. du Seuil, collection Points, 2016, page 154)

Dérivés

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Traductions

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