défalquer
Étymologie
modifier- (Siècle à préciser) Du latin defalcare (« couper, trancher, élaguer ») attesté depuis 1288 et dérivé de falcare (« faucher »), avec le préfixe de- → voir falx, falcito et falcatus en latin.
Verbe
modifierdéfalquer \de.fal.ke\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)
- Soustraire telle ou telle fraction d’une somme ou d’une quantité.
Si l’on défalque ses frais généraux, ce commerçant a fait un bénéfice net de cent mille francs.
Dans toute pesée de marchandises, on défalque la tare.
Je vous dois trois mille francs, mais il faut en défalquer ce que j’ai payé pour vous.
Elle m’a affirmé que, bon an mal an, tous frais défalqués, si on calculait sur une période de dix années, ses propriétés lui rapportaient du quatre et demi et jusqu’à du cinq.
— (François Mauriac, Le Mystère Frontenac, 1933, réédition Le Livre de Poche, page 189)- Les fonctionnaires voient leurs salaire défalqué d’une contribution, des collectes sont même organisées auprès des écoliers invités à donner « librement » une obole. — (Mikal Hem, Et si je devenais dictateur, traduit du norvégien par Jean-Baptiste Coursaud, Gaïa, 2017, page 172)
- (Par extension) Ne pas tenir compte.
En somme, sauf la friponnerie naturelle et les grandes filouteries en haut lieu, bref, en défalquant les Rastignac et en ne prenant les choses qu’en gros, ce pays-ci a atteint un haut degré de justice et de bien-être.
— (Hippolyte Taine, Carnets de voyage : Notes sur la province, 1863-1865, Hachette, 1897)
Dérivés
modifierApparentés étymologiques
modifierTraductions
modifierPrononciation
modifier- France (Lyon) : écouter « défalquer [Prononciation ?] »
Anagrammes
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Références
modifier- Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (défalquer), mais l’article a pu être modifié depuis.