Étymologie

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(XIIe siècle)[1] En ancien français doaire[2] issu du latin *dotarium[2] dérivé de dos, dotis (« dot »).

Nom commun

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Singulier Pluriel
douaire douaires
\dwɛʁ\

douaire \dwɛʁ\ masculin

  1. (Droit, Histoire) Ce que le mari donnait à sa femme en faveur du mariage qu’il contractait et pour qu’elle en jouît en cas de survivance.
    • Et sache, d’ailleurs, belle fille de Sion, que, si le roi très chrétien m’offrait sa fille très chrétienne, avec le Languedoc pour douaire, je ne pourrais l’épouser. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
    • S’estimant moins intelligente et moins raffinée que lui, elle ne voyait d’excuses à ses yeux que dans son argent. Elle lui demandait pardon de n’en avoir pas plus, elle voulait le lui prodiguer. Et de fait, elle mangea avec lui ce qu’elle n’avait pas gaspillé du douaire laissé par un premier mari assez riche, puis une partie de l’héritage de son père. — (Pierre Drieu La Rochelle, Le Feu follet (1931))
    • Demandeuses ou non, elles font face à des situations diverses : spoliation de biens, demande de restitution de douaire ou de biens confisqués, garde et tutelles d’enfants mineurs. — (Valérie Deplaigne, Les femmes nobles dans les conflits de transmission de biens aux lendemains de la bataille d’Azincourt, en pays de droit coutumier français, 2007)

Dérivés

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Apparentés étymologiques

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Traductions

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Prononciation

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Anagrammes

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Références

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