Voir aussi : -gai, gài, gái, gãi, gaí

Conventions internationales

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Symbole

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gai

  1. (Linguistique) Code ISO 639-3 du borei.

Références

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Étymologie

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(XIe siècle)[1] De l’ancien occitan gai (« pétulent, vif »)[1] lui-même du vieux haut allemand gāhi (« soudain, rapide, impétueux »)[1], apparenté à l’allemand jäh (« abrupt, précipité »)[2], au luxembourgeois géi (« abrupt »), au néerlandais gauw (« vite »).

Adjectif

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Singulier Pluriel
Masculin gai
\ɡe\
ou \ɡɛ\

gais
\ɡe\
ou \ɡɛ\
Féminin gaie
\ɡe\
ou \ɡɛ\
gaies
\ɡe\
ou \ɡɛ\
 
Un gai visage.

gai \ɡe\ ou \ɡɛ\

  1. Enjoué, joyeux.
    • Quoi qu’il en soit, l’espérance de revoir le pauvre baron gai et gaillard m’a bien épargné de la tristesse. — (Madame de Sévigné, Lettre à Madame de Grignan, à Vichi, mardi 28 mai 1676)
    • Et presque tous les jours, sur le minuit, il se croyait gai, parce qu’il était un peu ivre. — (Stendhal, Lucien Leuwen, 1834)
    • On ne pouvait rien voir de plus gracieux que cette svelte blondine, jeune, gaie, folâtre ; pas un homme qui eût résisté à ses agaceries. — (Johann Wolfgang von Goethe, Campagne de France, 1822 ; traduction française de Jacques Porchat, Paris : Hachette, 1889, page 2)
    • Tout en procédant à sa toilette, elle parle toute seule, bavarde, gaie, animée, à cause qu’on est encore au printemps de la journée. — (Henri Barbusse, L’Enfer, Éditions Albin Michel, Paris, 1908)
    • Un parent qui ne croit pas au Père Noël, n’est pas un bon parent car il ne croit pas en sa propre étoile ni en tout ce qui est positif dans la vie et gai ! — (Jean-Claude Baudot, La fabuleuse histoire du Père Noël, 2001)
  2. Qui porte le caractère de la gaieté, en parlant des choses.
    • Son visage était gai, sa bouche était vermeille. — (Tristan, Panthée, II, 2)
    • Un ravissant cimetière, tout gai, tout ensoleillé, tout fleuri de clématites et de roses entoure l’église. — (Gustave Fraipont, Les Vosges, 1923)
  3. règne la gaieté.
    • Notre repas fut le plus gai du monde, et j’y fus plus gai que personne. — (Pierre de Marivaux, Paysan parvenu, 2e partie)
  4. Qui inspire la gaieté.
    • La frontière est passée, c’est l’Apennin qui commence. Un soleil gai luit sur les arêtes vives des cimes; la poitrine aspire un air sain. — (Hippolyte Taine, Voyage en Italie, volume 2, 1866)
    • Sa maison était propre, bien tenue ; elle tranchait avec la blancheur gaie de sa façade et le luisant de ses meubles, sur les taudis immondes où, d’ordinaire, croupissent dans la fange et dans la vermine, les marins bretons. — (Octave Mirbeau, Les eaux muettes)
    • Un gai soleil éclairait la scène : une large avenue bordée de cavaliers, toute blanche de fleurs, éblouissante sous le dôme bleu du ciel. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 132)
    • Le vert est plus gai ; vous avez raison, il n’y a qu’à le laisser comme cela. — (Florent Carton, Vert galant, sc. 26)
    • Chambre gaie, appartement gai, chambre, appartement qui, par sa disposition, et l’abondance du jour qu’il reçoit, inspire la gaieté.
    • Avoir le vin gai, être ordinairement de belle humeur quand on a un peu bu.
  5. (Par extension) (Par euphémisme) Qui a ingéré une substance enivrante.
    • Le vieillard, que le vin de Montmeillan avait rendu gai et bavard, ne demandait pas mieux que de me les conter. — (Alexandre Dumas, Impressions de voyage, La Revue des Deux Mondes, tome 1, 1833)
    • Comme ils devenaient un peu plus gais sur la fin du repas, selon la coutume des philosophes qui dînent. — (Voltaire, Oreilles, 5)
  6. (Musique) Allegro.
    • Un air d’un mouvement gai.
  7. (Vieilli) Qui a trop de jeu, qui n’est pas assez serré.
    • Cette vis est trop gaie.
    • Ma tabatière était trop gaie, elle s’est ouverte dans ma poche.
  8. (En particulier) (Marine) Se dit d’un mât ou de tout autre objet, lorsqu’il est trop lâche dans son trou ou dans la place qu’il occupe.
  9. Vif, léger et brillant, en parlant des couleurs.
    • Des couleurs gaies.
  10. Gaillard, libertin.
    • Propos, conte gai.
  11. (Québec) (Acadie) Gay[3].
    • Elle est gaie. C’est évident. Elle aime les filles. Florence préfère les filles aux garçons. — (Isabelle Gagnon, La fille qui rêvait d’embrasser Bonnie Parker, éditions du remue-ménage, Montréal, 2010, page 44)

Synonymes

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Antonymes

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Dérivés

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Traductions

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Nom commun

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Singulier Pluriel
gai gais
\ɡe\
ou \ɡɛ\

gai \ɡe\ ou \ɡɛ\

  1. Petit poisson qu’on nomme aussi pucelotte.

Interjection

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Invariable
gai
\ɡe\
ou \ɡɛ\

gai \ɡe\ ou \ɡɛ\

  1. (Vieilli) Interjection qui s’emploie pour exciter à la gaieté et aussi au mouvement, à l’action.
    • Allons, gai ! vous a-t-on donné votre congé ? — (Jean-François Regnard, Le Joueur, III, 2)
    • Gai ! gai ! serrons nos rangs, Espérance De la France ; Gai ! gai ! serrons nos rangs, En avant, Gaulois et Francs ! — (Pierre Jean de Béranger, Gaulois et Francs)

Prononciation

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Homophones

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[ɡe]
[ɡɛ]

Anagrammes

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Modifier la liste d’anagrammes

Références

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  1. a b et c « gai », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage
  2. « gai », dans Émile LittréDictionnaire de la langue française, 1872–1877 → consulter cet ouvrage
  3. Gay (homosexualité) sur l’encyclopédie Wikipédia  

Étymologie

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De l’ancien occitan gai.

Adjectif

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Nombre Cas Masculin Féminin Neutre
Singulier Sujet gais gaie gai
Régime gai
Pluriel Sujet gai gaies
Régime gais

gai \ɡai̯\

  1. Joyeux.

Synonymes

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Dérivés

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Références

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  1. Frédéric GodefroyDictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IXe au XVe siècle, édition de F. Vieweg, Paris, 1881–1902 → consulter cet ouvrage (gaiet)

Étymologie

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(Gai) Du gotique gahi.
(Geai) Du latin Gaius.

Adjectif

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gai masculin

  1. Gai, joyeux, riant.

Variantes

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Dérivés dans d’autres langues

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  • Ancien français : gai
    • Anglais : gay
    • Français : gai
  • Catalan : gai
  • Espagnol : gayo
  • Italien : gaio
  • Occitan : gai
  • Portugais : gaio

Nom commun

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gai masculin

  1. (Ornithologie) Geai.

Variantes

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Références

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Étymologie

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Déverbal de egin (« faire »).

Nom commun

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gai \Prononciation ?\

  1. (Physique) Matière, substance.
    • Ongarritzeko gaiak, substances fertilisantes.
  2. Matériau, produit, élément, composant, ingrédient.
    • Garbiketako gaiak, produits ménagers.
    • Etxea egiteko gaiak baditugu, nous avons les matériaux pour construire la maison.
  3. Thème, sujet, motif.
    • Aipatutako gaia, le thème en question.
    • Politika-gaietan aditua, expert sur les sujets politiques.

Variantes

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Synonymes

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Dérivés

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Prononciation

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Voir aussi

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  • gai sur l’encyclopédie Wikipédia (en basque)  

Références

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Étymologie

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De l’ancien occitan gai.

Adjectif

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gai \Prononciation ?\

  1. Gai, joyeux.

Synonymes

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Prononciation

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Étymologie

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Nom commun

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gai \Prononciation ?\

  1. (Zoologie) Vache.

Étymologie

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(Adjectif) De l’ancien occitan gai (« gai »).
(Nom commun) De l’ancien occitan gai (« geai »).

Adjectif

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Nombre Singulier Pluriel
Masculin gai
\ˈgaj\
gais
\ˈgajs\
Féminin gaia
\ˈgajo̞\
gaias
\ˈgajo̞s\

gai \ˈgaj\ (graphie normalisée)

  1. Gai, joyeux, guilleret.

Variantes

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Dérivés

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Nom commun

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Singulier Pluriel
gai
\ˈgaj\
gais
\ˈgajs\

gai \ˈgaj\ (graphie normalisée) masculin

  1. (Ornithologie) Geai.

Variantes

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Dérivés

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Prononciation

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  • France (Béarn) : écouter « gai [ˈgaj] »

Anagrammes

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Références

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Étymologie

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De l’espagnol gallo.

Nom commun

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gai \Prononciation ?\

  1. (Ornithologie) Coq.

Étymologie

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Mot donné par Daniel L. Everett.

gai \Prononciation ?\ intransitif

  1. Parler. Note : le terme était à l’origine (1983) traduit « dire » (transitif) par D. Everett[1]. Cependant, des analyses récentes de sa part et d’autres linguistes ont amenées à corriger la traduction en « parler » (intransitif)[2]. Par ailleurs, alors que le verbe est écrit gai dans son mémoire de 1983 et en 2009, il est corrigé en dans l’article publié en 2016[2].

Références

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  1. Daniel Everett, A lingua pirahã et a teoria da sintaxe, Unicamp, 1983
  2. Richard Futrell, Laura Stearns, Daniel L. Everett, Steven T. Piantadosi, et Edward Gibson, « A Corpus Investigation of Syntactic Embedding in Pirahã », dans PLoS One, 2016 [texte intégral]
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