garde-malade
Étymologie
modifierNom commun
modifierSingulier | Pluriel | |
---|---|---|
Masculin et féminin |
garde-malade | garde-malades |
\ɡaʁ.də.ma.lad\ ou \ɡaʁd.ma.lad\ |
garde-malade \ɡaʁ.də.ma.lad\ ou \ɡaʁd.ma.lad\ masculin et féminin identiques (orthographe rectifiée de 1990)
- Personne qui veille sur un malade.
Noble chevalier, vous ne feriez qu’aggraver votre mal par cet effort, répliqua la belle garde-malade.
— (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)Et à toutes ses occupations, Étiennette avait ajouté celle de garde-malade, me soignant doucement, méthodiquement, comme l’eût fait une sœur de Saint-Vincent de Paul, sans jamais une impatience ou un oubli.
— (Hector Malot, Sans famille, 1878)La terreur qu’il avait de la solitude, le besoin où il serait peut-être bientôt de prendre une garde-malade, le rendaient très touchant.
— (Émile Zola, Le Docteur Pascal, G. Charpentier, 1893, chapitre III)Il me semblait que la nuit, alors que les ténèbres me cacheraient le tragique de cette figure en lutte avec l’Au-Delà, mon métier de garde-malade me serait moins horrible. Et il n’en fut rien.
— (Maurice Constantin-Weyer, Un homme se penche sur son passé, 1928, réédition Nelson, page 123)Le médecin qu’on était allé chercher déclara aussitôt qu’elle ne passerait sans doute pas la nuit et fit venir à son chevet une garde-malade âgée d’environ quarante ans.
— (Stefan Zweig, traduit par Dominique Tassel, Le Monde d’hier, Gallimard, 2013, page 528)
Variantes orthographiques
modifierTraductions
modifierPrononciation
modifier- France (Lyon) : écouter « garde-malade [Prononciation ?] »
- Cesseras (France) : écouter « garde-malade [Prononciation ?] »