goulûment
Étymologie
modifierAdverbe
modifiergoulûment \ɡu.ly.mɑ̃\ (orthographe traditionnelle)
- D’une manière goulue.
En même temps, il ferma la porte et, saisissant la jolie Mariette par la taille, il l’embrassa goulûment sur la bouche.
— (Guillaume Apollinaire, Les Onze Mille Verges, chapitre 3, 1907)Elle but goulûment sa citronnade et s’écria : « Appelez votre chauffeur. On part. »
— (Joseph Kessel, Le Lion, Gallimard, 1958)Des cavaliers – les plus riches – employaient ce loisir à changer de monture. D’autres, pour étancher leur soif, mordaient goulûment dans la tranche de pastèque ou la grappe de raisin que leur tendaient leurs saïs.
— (Joseph Kessel, Les Cavaliers, Gallimard, 1967)D'abord timidement, puis de plus en plus goulûment, tu nous savoures des yeux.
— (Anaïs Barbeau-Lavalette, La femme qui fuit, éditions Marchand de feuilles, Montréal, 2015, page 362)Je savoure goulûment ce que cette année m’a apporté de bon.
— (Réjean Parent, Si on fêtait!, Le Journal de Québec, 31 octobre 2021)
Variantes orthographiques
modifierTraductions
modifier- Anglais : hungrily (en)
- Occitan : goludament (oc)
Prononciation
modifier- La prononciation \ɡu.ly.mɑ̃\ rime avec les mots qui finissent en \mɑ̃\.
- France (Lyon) : écouter « goulûment [Prononciation ?] »
Voir aussi
modifier- goulûment sur le Dico des Ados