grainetier
Étymologie
modifier- (XIXe siècle)[1] Dérivé de grenette (« petite graine »), avec le suffixe -ier[2] avec réfection du radical sur grain et graine, les graphies grai-, grè- ayant été en concurrence → voir grenu. Ou dérivé de grenat, avec le suffixe -ier ici au sens étymologique de « de grain », le grenetier en ancien français était un préposé au grenier à sel.
Nom commun
modifierSingulier | Pluriel |
---|---|
grainetier | grainetiers |
\ɡʁɛ.nə.tje\ |
grainetier \ɡʁɛ.nə.tje\ masculin (pour une femme, on dit : grainetière)
- Marchand de graines ou de grains.
Son père était grainetier.
Le grainetier verse du thé dans un verre, le vide dans la théière, recommence cette opération trois ou quatre fois, puis remplit les deux verres.
— (Élie Bohbot, Femme ou bête, 1955)
- (Désuet) Officier au grenier à sel.
Tous avaient eu des emplois dans la gabelle : un grenetier à Chartres ; un autre, contrôleur à Châteaudun ; et Isidore, orphelin de bonne heure, possédait une soixantaine de mille francs, lorsque, à vingt-six ans, privé de sa place par la Révolution, il eut l’idée de faire fortune avec les vols de ces brigands de républicains, qui mettaient en vente les biens nationaux.
— (Emile Zola, La Terre (Deuxième partie, chapitre 1))
Variantes
modifierSynonymes
modifierDérivés
modifierTraductions
modifierPrononciation
modifier- La prononciation \ɡʁɛ.nə.tje\ rime avec les mots qui finissent en \je\.
- France (Brétigny-sur-Orge) : écouter « grainetier [Prononciation ?] »
Anagrammes
modifier→ Modifier la liste d’anagrammes
Références
modifier- ↑ « grainetier », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage
- ↑ Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, 1872–1877 → consulter cet ouvrage