Étymologie

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(XIe siècle) De l’ancien français iver, ivern, du latin hibernum (« hiver, saison froide »), de la locution classique hibernum tempus (« saison hivernale »).

Attestations historiques

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  • (c. 1493) (Norvee) "En cest pays on ne voit point le soleil couchier au temps du solstice deste par plusieurs jours ne aussi par autant de jours on ny voit point le soleil au solstice dyver et convient a donc que la gent du pays facent leur besongne a la chandelle.", Barthélemy l'Anglais, Le propriétaire en françoys (Trad. Jean Corbichon. Ed. Pierre Farget) page 183 recto, 1493

Nom commun

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Singulier Pluriel
hiver hivers
\i.vɛʁ\
 
Un parc en hiver.
 
L’Hiver de Giuseppe Arcimboldo.

hiver (h muet) \i.vɛʁ\ masculin

  1. L’une des quatre saisons de l’année. Dans l’hémisphère nord, l’hiver astronomique s’étend du 7 novembre au 7 février, le solstice d’hiver représentant le milieu de l’hiver. L’hiver météorologique comprend les mois les plus froids de l’année, soit les mois de décembre, janvier et février. L’hiver calendaire français, enfin, s’étend du 21 décembre (solstice d’hiver) au 20 mars (équinoxe de printemps). Dans l’hémisphère sud, ce découpage correspond à la saison d’été.
    • Voici venir l’hiver, tueur de pauvres gens. — (Jean Richepin, La chanson des gueux, 1876)
    • Le Canada a deux saisons : l’hiver et le mois de juillet. — (Robert Hollier, Bétail (1960))
    • Il fait doux, il fait clair. L’hiver commence à peine et je ne sais quoi de printanier flotte dans l’air subtil. — (Charles Le Goffic, Bourguignottes et pompons rouges, 1916, page 205.)
    • Le chien, qui se faisait vieux et n’aimait point à découcher, était, comme d’habitude, rentré dès le premier soir et gardait le coin du feu, car on était en hiver. — (Louis Pergaud, Le retour, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
    • C’est ainsi que vers la fin de l’hiver, comme chaque année, garçons et filles, durant un mois, furent occupés à la cueillette des oranges dans le domaine du pacha. — (Out-el-Kouloub, « Zariffa », dans Trois Contes de l’Amour et de la Mort, 1940)
  2. (Par extension) Le froid qu’il fait pendant cette saison.
    • Et de son côté, le récent hiver a roussi les oliviers, dépenaillé les grands mimosas, pareils à des mâts dont les haubans sont coupés, et où pendent des paquets de vieilles voilures déralinguées. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : Le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
    • Les atlantiques se sont répandues dans les plaines, mais restent arrêtées par la rigueur des hivers. — (Henri Gaussen, Géographie des Plantes, Armand Colin, 1933, page 60)
    • Un rude hiver s’est abattu sur la campagne bourguignonne : les quelques arpents de vigne qui font vivre la famille ont gelé. — (Rosa Moussaoui, Zéphyrin Camélinat (1840-1932) Un long chemin, de la commune au communisme, dans L’Humanité, 7 septembre 2011)
    • Mon pays, ce n’est pas un pays : c’est l’hiver. — (Gilles Vigneault, chanson « Mon pays »)
  3. (Sens figuré) (Littéraire) Nombre des années, en parlant d’une personne âgée et sur laquelle le poids des ans se fait sentir.
    • Anselme, qui menait chaque matin, à petits pas, trois ou quatre douzaines de moutons paître le chiendent et le serpolet sur les premières pentes des collines, pouvait bien compter soixante-dix hivers. — (Henri Bosco, L’Âne Culotte, 1937)
L’usage figuré est à comparer avec l’emploi de « printemps », pour désigner les années qui semblent ne pas avoir de prise sur une personne dynamique mais de grand âge.

Variantes

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  • hyver (orthographe ancienne, qui n’est plus utilisée)

Synonymes

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Antonymes

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Dérivés

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Apparentés étymologiques

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Vocabulaire apparenté par le sens

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Saisons
printemps été automne hiver

Proverbes et phrases toutes faites

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Traductions

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Prononciation

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Voir aussi

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  • hiver sur l’encyclopédie Wikipédia  
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